Dans l'Indo-Pacifique, ils sont les plus abondants et variés dans la zone entre les Philippines, la Malaisie et l'Indonésie (appelée Triangle de Corail) avec un maximum dans la région de Raja Ampat en Indonésie.
Située dans l'océan Pacifique, la Grande barrière de corail australienne est le plus grand système corallien et la plus grande structure vivante de la planète.
La grande barrière de corail, un endroit à voir en Australie ! La grande barrière de corail, ou Great Barrier Reef en anglais, se situe au large du Queensland et donc la partie nord de la côte est australienne. Située dans la mer de corail, la barrière de corail australienne est le plus grand récif corallien au monde.
Prendre de la hauteur
Ce plus grand récif corallien au monde vaut le détour ! Composé et construit par des milliards d'organismes minuscules, il héberge une impressionnante diversité de vie marine, est considéré comme un joyaux du Queensland, et a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1981.
Par son fonctionnement, la barrière de corail arrête la houle venant du large. Ainsi, elle protège le littoral de l'érosion causée par les vagues, notamment lors des passages de cyclones (fréquents dans ces zones tropicales) ou de petits tsunamis.
Pourquoi les coraux disparaissent-ils ? Les récifs coralliens ont deux problématiques. Il y a d'une part les destructions locales, telles que le tourisme de masse, la pêche, la surpêche, les techniques de pêche destructrices, les constructions d'hôtels sur les côtes et la pollution locale.
Pour les poissons et autres animaux marins, les coraux sont de véritables abris contre les prédateurs, mais aussi une zone de reproduction et de nurseries pour de nombreuses espèces. Ce sont les socles essentiels de la vie marine des tropiques.
Le corail est apparu il y a environ 500 millions d'années. L'homme préhistorique est apparu il y a 4 millions d'années. C'est l'un des plus anciens animaux qui existe. Les colonies de corail peuvent vivre plusieurs centaines ou plusieurs milliers d'années.
L'atoll de Tikehau (Polynésie Française)
Comme tout ce qui est en Polynésie, cet atoll a tout de la carte postale : des plages au sable blanc (ou rose), un lagon bleu et un ciel tout aussi bleu au-dessus de la tête. N'importe quel vacancier blasé posant pied à Tikehau sera immédiatement sous le charme.
C'est le plus grand récif identifié depuis 120 ans dans la Grande barrière de corail. Avec ses plus de 340.000 kilomètres carrés de superficie, la Grande Barrière constitue le plus grand récif corallien au monde. Située au large de l'Australie, elle dénombre pas moins de 980 îles et quelque 3.000 récifs.
La grande barrière est victime de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace et venimeuse qui se nourrit du corail. La multiplication de ses « couronnes d'épines » serait due aux engrais agricoles rejetés dans la mer. Ils favorisent l'apparition d'algues, dans lesquelles ces étoiles de mer pondent leurs œufs.
En tant que colonies, les grands récifs coralliens semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde. La longévité de certaines colonies dépasse de loin celle des tortues géantes des Galápagos, vivant plus de 200 ans. Certaines auraient peut-être plusieurs milliers d'années selon certains experts.
Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
Les coraux vivent en symbiose avec une algue microscopique unicellulaire : zooxanthelle et forment un des écosystèmes les plus menacés de la planète. Ce biotope unique pourrait bien être à l'origine de bouleversements environnementaux importants pour les générations futures.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
Un venin qui lui sert à paralyser ses proies
Dans la majorité des cas, les blessures de corail sont superficielles et ne présentent pas de danger pour la santé. Le mieux étant de ne pas approcher les coraux de trop près, et surtout d'éviter de les toucher.
2019, dernière attaque réunionnaise
Cette attaque, fut la 24e sur l'île depuis le début de la crise requin, la 11e mortelle.
Il n'existe qu'une brève synthèse, rédigée par un spécialiste réunionnais, et qui indique 7 attaques à Maurice entre 1975 et 1999. Elle montre que les victimes sont essentiellement des pêcheurs, tel qu'un chasseur sous-marin dévoré par un requin bouledogue dans l'est (Belle Mare), le 29 janvier 1999.
Les attaques en série de requins sont très rares, surtout près de la grande barrière de corail, une zone réputée tranquille.
Les récifs coralliens forment une barrière récifale dans le Grand Cul-de-Sac Marin qui est une des plus importante des Petites Antilles. Le récif corallien crée entre Sainte-Rose et Port-Louis un véritable récif barrière qui fait front aux assauts des vagues du large.
Avec ses 2 300 kilomètres de long, la Grande Barrière de Corail est le plus grand récif corallien de la planète.