Vous pouvez signaler un mail frauduleux aux autorités compétentes sur la plate-forme Internet www.internet-signalement.gouv.fr. Votre signalement sera traité dans les meilleurs délais par les policiers et gendarmes de la Pharos, la Plateforme d'harmonisation d'analyse, de regroupement et d'orientation des signalements.
gendarmerie nationale : le centre d'action contre les criminalités numériques (C3N) du Service central du renseignement criminel (SCRC) : [email protected].
Ce sont des mails qui circulent depuis plusieurs mois maintenant : l'internaute reçoit une convocation pour le moins inquiétante de la brigade des mineurs. Et ceux, qui, inquiets, y ont répondu se sont parfois fait entraîner dans une véritable arnaque.
Les auditions par mail n'existent pas
Les gendarmes n'utilisent pas ce type de mail et chacun d'entre eux a une adresse mail institutionnelle qui termine par « @gendarmerie.interieur.gouv.fr ».
Les forces de l'ordre ne pourront jamais rendre publiques des accusations en l'absence d'un paiement. Une convocation judiciaire n'est jamais envoyée par email, mais toujours par voie postale par courrier recommandé.
Vous pouvez être convoqué par courrier envoyé ou remis en main propre ou par téléphone. Le lieu, la date et l'horaire de convocation vous sont indiqués. Les auditions ont le plus souvent lieu au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie.
Il s'agit de mails dont l'objet est une convocation judiciaire qui vous accuse de proposer, partager, diffuser ou encore échanger des « supports à caractères pornographiques ou pédopornographiques » ou encore d'avoir commis des « atteintes sexuelles sans violence sur mineurs ».
Quoi qu'il en soit, si vous avez réellement commis une infraction, la Police Fédérale n'enverra jamais un e-mail joignant votre amende. Celle-ci serait envoyée par courrier postal.
Ne pas répondre au mail et déposer un signalement
"Si vous avez donné suite : déposez plainte immédiatement auprès des services de Police ou de Gendarmerie", ajoute-t-il. "Les services du ministère de l'Intérieur n'envoient jamais de courriel pour procéder à des auditions.
Sous la casquette de C-NTECH, ces gendarmes peuvent être sollicités pour effectuer des extractions de données téléphoniques, aider à identifier un individu via son URL, son adresse mail, ou son adresse IP, réaliser de la veille ou de la recherche d'informations sur les réseaux ou les différentes plateformes Internet ( ...
Vous pouvez transmettre vos renseignements (témoignages, photos, vidéos) à l'adresse mail suivante: [email protected].
Si vous avez déjà répondu à un e-mail suspect, cliqué sur une pièce jointe ou sur un lien, ou fourni des informations personnelles, informez l'équipe informatique de votre entreprise ou rendez-vous sur le site du service public.
En conclusion, si vous rencontrez l'un de ces cas de figure, soyez vigilant. S'il n'est en principe pas dangereux d'ouvrir ce type de mail, il est par contre presque systématiquement nuisible d'y répondre, d'en télécharger les pièces jointes ou de cliquer sur les liens qui s'y trouvent.
Ces courriels usurpent l'appellation de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale, de la préfecture de Police de Paris et d'Europol. Attention : ce type de courriel est une arnaque.
« Spam » est un nom collectif pour désigner les mails (publicitaires) indésirables. Rien de plus désagréable qu'une boîte mails bombardée de spam ! Si c'est votre cas, ceci est fort probablement dû au fait que votre adresse mail figure sur une liste d'adresses en possession de différents expéditeurs de spam.
Méfiez-vous. Certains mails sont envoyés au nom de Catherine De Bolle, actuelle directrice d'Europol et ancienne commissaire générale de la Police Fédérale. Le nom de l'actuel commissaire général de la Police Fédérale, le premier commissaire divisionnaire Marc De Mesmaeker, est aussi cité dans certains de ces e-mails.
Vous pouvez être convoqué pour plusieurs raisons dans le cadre d'une enquête pénale (enquête préliminaire, enquête de flagrance ou information judiciaire ouverte auprès d'un juge d'instruction) : en tant que mis en cause dans une affaire pénale.
"Les données collectées font l'objet d'un traitement par la gendarmerie et la police nationales appelé PeSMS (Plateforme d'Envoi de SMS) Ce service permet aux gendarmes et policiers d'envoyer des SMS vers des particuliers et professionnels (élus, acteurs de la sécurité, commerçants...etc) dans un cadre de prévention et ...
Appelez la police.
Si vous appelez la police et que vous êtes suivi, par un détective privé par exemple, il pourrait être entendu par les services et vous serez informé du déroulement de l'enquête. Si vous êtes suivi, dans le cadre d'une enquête, la filature pourrait s'arrêter.
Si quelqu'un porte plainte contre vous, vous en serez informé par écrit ou par téléphone. Les forces de l'ordre vous communiqueront l'identité de la personne qui vous met en cause et le motif de la plainte.
Vous pouvez recevoir une convocation pour une audition qui intervient dans le cadre d'une enquête. Il s'agit pour un policier ou un gendarme de procéder à votre interrogatoire en lien avec une affaire. Comment est-on convoqué par la gendarmerie ?
Bon à savoir : lors d'une procédure civile en cours, toute personne peut consulter en ligne, depuis le site justice.fr, l'état d'avancement de son dossier, accéder à certains documents, être alertée des mises à jour de l'affaire et recevoir un rappel de convocation par SMS.
Dans ce cas, le juge doit envoyer une convocation soit par lettre recommandée, soit par une notification transmise par un officier de police judiciaire. Cette lettre ou cette notification indique les faits pour lesquels la personne est mise en cause, la date et l'heure de la convocation.