Le manque d'eau se répercute sur les sols et altère le développement de la végétation : les racines des plantes ne sont plus capables d'extraire le peu d'eau qu'il reste dans le sol. Le déficit pluviométrique peut aussi se répercuter sur le niveau d'eau dans les milieux : c'est la sécheresse hydrologique.
La sécheresse hydrologique : elle se manifeste lorsque le niveau des cours (eaux souterraines dans les nappes phréatiques et eaux de surface dans les rivières, lacs et fleuves) d'eau baisse significativement, on parle alors d'étiage.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Les épisodes de sécheresse ont de multiples impacts sur les milieux aquatiques, consécutifs à la baisse des niveaux d'eau. La biodiversité est directement touchée, et souffre aussi de la détérioration de la qualité de l'eau suite à l'échauffement et à la moindre dilution des pollutions.
A la fin de l'été 2022, La France est en état d'alerte sécheresse. A ce jour, 117 communes sont privées sont privées d'eau potable, et 93 départements sur 96 sont désormais en alerte sécheresse, au delà de la vigilance et sont concernés par des restrictions d'eau.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
La Seine, soutenue par des barrages et des réservoirs
Celui-ci n'entraîne cependant pas de restrictions de navigation et depuis, le débit de la Seine est remonté. Il oscille désormais entre 100 et 130 m3/s, permettant de maintenir le niveau du fleuve. La navigation sur la Seine n'est donc pas perturbée.
Cette situation résulte d'un déficit pluviométrique dès l'hiver 2021-2022 qui s'est poursuivi par un printemps et un début d'été marqués également par de faibles pluies, conjugué à plusieurs vagues de chaleurs importantes qui ont contribué à assécher les sols.
Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne étaient les derniers territoires qui ont été placés sous la vigilance sécheresse, ce mardi 2 août 2022.
Le gouvernement français définit une catastrophe naturelle comme "un événement (inondation, sécheresse, tremblement de terre, avalanche…) qui, par l'ampleur et le coût des dégâts causés par les seules forces de la nature, revêt un caractère catastrophique".
C'est la présence de l'eau qui a été à la source de la vie sur Terre. La quantité d'eau présente sur la Terre est toujours la même depuis plus de 4 milliards d'années.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
D'ici 2025, la quantité d'eau disponible par personne pourrait tomber à la moitié du niveau actuel – qui est déjà deux fois plus bas que celui de 1960. D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau.
La France est régulièrement affectée par des épisodes de sécheresse. Cependant, le pays dispose de réserves considérables et l'approvisionnement de la population en eau potable n'est pas menacé.
L'automne dernier, la situation a été pire que d'habitude car de septembre 2021 à avril 2022, nous avons observé un déficit de pluviométrie et de neige entre 30 et 40% selon les régions. Donc là encore, les nappes ne se sont pas rechargées et les cours d'eau ont perdu du débit.
La faute à un hiver particulièrement sec durant lequel les nappes n'ont pas été assez rechargées avec des pluviométries très basses, amenant à un épisode de sécheresse précoce, dès le moins de juin. "Le changement climatique est là et son impact sur le cycle de l'eau est déjà observable", souligne donc Marillys Macé.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
8 départements sont placés en vigilance : Corse-du-Sud, Côte-d'Or, Doubs, Moselle, Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne.
Dôme de chaleur au Canada, record en Amérique du Nord, vague de chaleur ces derniers jours en Espagne, au Maroc et en Algérie... Partout dans le monde on observe, voire on s'alarme des niveaux inquiétants de températures enregistrés.
Le thermomètre s'affole et les températures battent des records : 34 °C à Dax, 33 °C à Bordeaux ou Agen et aucune précipitation n'est enregistrée.
Selon le site gouvernemental Propluvia, 95 départements sont soumis à des mesures de restriction de l'eau et de l'irrigation au 25 août 2022.
La sécheresse météorologique provoquée par un manque de pluie ; La sécheresse agricole causée par un manque d'eau dans les sols et qui nuit au développement de la végétation ; La sécheresse hydrologique lorsque les lacs, rivières, cours d'eau ou nappes souterraines ont des niveaux anormalement bas.
Il impose une restriction d'usage de l'eau et doit être respecté : par exemple interdiction d'arroser les jardins potagers, pelouses, etc. entre 8h et 20h, voire interdiction totale en fonction de la situation. Pour savoir si votre commune est concernée, vous pouvez vous renseigner en mairie ou ici.
Le 1er octobre 2022
Ainsi, les restrictions ne s'appliquent plus sur ce secteur, mais les particuliers, collectivités, services publics, entreprises, industriels, agriculteurs sont toujours appelés à réduire volontairement leurs consommations en eau non indispensables à leurs activités.