Le membre peut être amputé au-dessous du genou, au-dessus du genou ou au niveau de la hanche. Un pied ou un ou plusieurs orteils peuvent être amputés. Après l'amputation de la jambe, une jambe artificielle est en général mise en place (prothèse.
Les petits membres provenant d'amputation - comme des doigts, par exemple - entrent généralement dans la catégorie des B2 et partent à l'incinération. Les membres plus importants - qui sont précisément ceux qui nous préoccupent - sont quant à eux déposés dans un cimetière où ils rejoignent généralement l'ossuaire.
Le chirurgien procède d'abord à l'incision de la peau et dégage les muscles protégeant les os. Ensuite à l'aide d'une scie chirurgicale pneumatique, il découpe les os de la jambe (tibia et fibula pour une amputation en dessous du genou, une partie du fémur pour une amputation au-dessus du genou).
ÉCHINIPÈDE, , adj.
Il faut compter environ 3 mois entre l'amputation et la confection de la 1e prothèse provisoire. L'adaptation est elle aussi est assez longue. Le moignon va changer de volume et la musculature va se modifier. Les patients amputés doivent revoir régulièrement leur prothésiste pour réadapter la prothèse à ces variations.
CONSÉQUENCES D'UNE AMPUTATION
Cette impression n'est pas forcément douloureuse. Elle peut s'associer à des sensations de fourmillements, d'engourdissements… Ceux-ci peuvent être gênants mais indolores. Si ces sensations deviennent douloureuses, on parle alors de douleur neuropathique.
Après l'amputation, il se peut que la personne développe une contracture à l'articulation la plus proche du site d'amputation. Dans la majorité des cas, les contractures se développent lorsque l'individu est en position de repos trop prolongé après l'amputation (Yoo, 2014).
La douleur fantôme, une douleur pathologique
« Il s'agit d'une forme de douleur neurologique extrêmement pathologique. Nous ne sommes en aucun cas dans l'ordre du psychologique comme certains peuvent le croire. Les douleurs fantômes sont neuropathiques car elles sont liées à des lésions.
L'amputation d'un segment de membre est pratiquée suite à une insuffisance artérielle des membres inférieurs (IAMI), une infection, une tumeur, un traumatisme ou une malformation congénitale.
Encourager la personne amputée à reprendre des activités de vie « normales » peut permettre une meilleure adaptation. Par exemple, reprendre également des activités d'apprentissage permet au patient de mettre son attention sur d'autres choses qui ne lui font pas penser à sa nouvelle situation.
cul-de-jatte.
L'amputation confronte la personne à l'immense difficulté de faire face au choc psychologique provoqué par l'amputation elle-même, de par l'altération de l'image de soi qu'elle constitue, et aux conséquences qui en découlent c'est à dire une incapacité qui n'est plus récupérable, mais seulement compensable.
Amputés et prothèses de membre
Les prothèses sont des membres créés artificiellement pour remplacer une partie du corps amputée.
La verticalisation et des exercices d'équilibre entre les barres parallèles doivent être réalisés dès que possible. Des exercices d'endurance sont également nécessaires. Le programme de rééducation spécifique prescrit dépend du niveau de l'amputation de la jambe et du caractère unilatéral ou bilatéral de l'amputation.
Le membre fantôme est un phénomène courant à la suite d'une amputation. Il correspond à l'illusion de la persistance de la présence du membre amputé : 9 amputés sur 10 en font l'expérience. L'expression « membre fantôme » est due à S. Weir-Mitchell en 1874 (Weir-Mitchell, 1874).
Après avoir enlevé la partie malade de votre membre, le chirurgien utilise les muscles et la peau afin de former votre moignon (extrémité de l'os amputé). L'intervention dure en général de 1h30 à 2h. La plupart du temps, la plaie du moignon sera fermée.
D'une façon générale, les amputations distales feront préférer une anesthésie périnerveuse avec une sédation associée, tandis que les gestes proximaux feront préférer une anesthésie générale avec pose d'un cathéter d'analgésie pour le post-opératoire.
Parmi les principales causes figurent notamment le diabète (environ 9 cas sur 10 en France), l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (plus communément appelée artérite), ainsi que les accidents de travail et de la voie publique.
La douleur psychosomatique est bien réelle, c'est une véritable douleur qui est ressentie même s'il n'existe pas de causes physiques. Elle nécessite comme toute autre douleur une prise en charge spécifique. Les personnes qui sont submergées psychologiquement expriment leurs émotions à travers le corps.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
L'algodystrophie, appelée aussi Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), est caractérisée par une douleur continue d'une région du corps, à l'extrémité d'un membre le plus souvent. Celle-ci peut être spontanée et/ou provoquée.
Marche : Marchez pendant que votre prothésiste ou kinésithérapeute retient doucement votre hanche du côté prothétique. Cette résistance supplémentaire pendant l'exercice vous aidera à acquérir une meilleure dynamique dans votre démarche. Cela donnera une foulée plus longue et plus naturelle.
Pour éviter l'amputation, il est conseillé au patient diabétique d'adopter les gestes de prévention suivants : Procéder à un lavage quotidien du pied diabétique, suivi d'un séchage méticuleux. Inspecter quotidiennement ses pieds à la recherche de potentielles plaies et assurer leur prise en charge rapide.
L'absence du gros orteil influe sur la capacité du patient à dérouler un pas complet. Quant à l'amputation des autres orteils, elle impacte, de façon plus ou moins importante, la stabilité de l'appui au sol.