Qui sont les nobles ? Où vivent-ils ? Les nobles sont les seigneurs (les chevaliers) et leurs femmes. Ils vivent dans des châteaux.
3Il est généralement admis que dans l'espace francophone à la fin du Moyen Âge la noblesse est essentiellement, ainsi qu'à la fois, héréditaire, militaire, rurale et fieffée. Elle fait la guerre, vit à la campagne, tient des fiefs.
Les seigneurs vivent noblement dans leurs châteaux. Ce sont des chevaliers. Ils sont faits chevaliers lors de la cérémonie de l'adoubement. Ils doivent savoir combattre à cheval et doivent s'entraîner à faire la guerre (tournois) ; Dans leurs châteaux forts, ils ont un même mode de vie.
Depuis 1848, la noblesse française n'a plus d'identité juridique. Aujourd'hui elle obéit à une règle : survivre, transmettre et s'adapter. La noblesse représente aujourd'hui 0,2% de la population française, soit 100.000 personnes, et environ 3.000 familles.
Artisanat, négoce et service des pouvoirs. La présence des nobles dans les activités civiles, en particulier dans les affaires, est une puissante réalité. L'ordonnance royale de 1318 citée plus haut en témoigne et distingue le travail artisanal et le négoce. On fera de même.
Choiseul (de) — 1060, Champagne, Lorraine. Maillé (de) — 1069, Touraine, Anjou. Clermont-Tonnerre (de) — 1080, Dauphiné, Bourgogne, Picardie.
L'accès à la noblesse par l'office
Un édit royal de 1600 autorise l'anoblissement par la charge d'officier : la noblesse peut être acquise au deuxième degré (ou deuxième génération) après vingt ans de service minimum pour chaque degré.
Contrairement aux roturiers qui vivent de leur activité lucrative, c'est-à-dire de la vente de leur travail ou des produits de leur travail, les nobles ont des activités onéreuses et des revenus qui sont fiscaux, provenant de la concession des censives et autres droits féodaux.
Au lieu de vous incliner ou de faire une révérence, vous pourriez vous contenter d'un hochement de tête (traditionnellement pour les hommes) ou d'une révérence subtile en fléchissant brièvement les genoux (pour les femmes).
Aleman (d'), admission aux États de Béarn 1769, Béarn, ANF (1980). Alès (d') et Alès de Corbet (d'), ancienne extraction 1445, Blésois, ANF (1968). Alexandre de Haldat du Lys, anoblie en 1766 (par reprise de noblesse maternelle), Gondrecourt-le-Château en Lorraine, ANF (1948).
S'il y a plusieurs échelons de puissance chez les nobles, selon les terres gouvernées, ils adoptent un même mode de vie : l'habitat (maison forte, château fort), l'alimentation surabondante, l'apparat de la vie de cour (banquets, danse, musique), des activités assez violentes, comme chasse et tournoi, en rapport de ...
La seigneurie s'organisait autour d'un château-fort ou d'une abbaye. Elle était constituée d'une terre, dont les dimensions étaient variables. Elle réunissait sur le même territoire un seigneur et sa famille, de nombreux paysans ainsi que des artisans.
Il vivent dans la maison d'un seigneur chargé d'être leur parrain. Ils doivent suivre un apprentissage rigoureux qui s'apparente à une éducation militaire. Ils apprennent le maniement des armes et à monter à cheval. Une cérémonie marque l'entrée de ces garçons au sein de la chevalerie, il s'agit de l'adoubement.
A la fin du IXe siècle, mis à part le titre particulier de duc, le titre de comte devient le plus haut titre de la noblesse.
Les marquis, comtes, vicomtes et barons sont en classe 7 (dans la même classe sont aussi les caissiers des aides et des gabelles par exemple). Les gentilshommes seigneurs de paroisse sont en classe 10 (dans la même classe sont aussi les banquiers et agents de change par exemple).
Les noblesses européennes comme la noblesse française semblent provenir de la fusion entre les élites gallo-romain et barbares et cela avec l'aide de l'église romaine. La véritable reconnaissance de la noblesse naîtra avec la seconde invasion des barbares et avec la chute de l'empire carolingien.
Les armoiries sont « les signes héraldiques qui figurent sur l'écu d'une ville, d'une famille, d'une confrérie ou encore d'une personne. Elles s'inscrivent dans le cadre d'un blason ». Si les armoiries se transmettent de descendant en descendant, elles n'appartiennent pas uniquement à des familles nobles.
La hiérarchie des titres de noblesse va ainsi: prince royal, archiduc, prince, duc, marquis, comte, vicomte, baron, chevalier.
Les filles d'un duc, d'un marquis ou d'un comte portent devant leur prénom le titre de lady. Les fils cadets d'un duc ou d'un marquis portent devant leur prénom le titre de lord.
On distinguait en théorie la noblesse d'épée (dite féodale, chevaleresque ou d'extraction suivant la date de filiation prouvée) et les familles anoblies souvent par l'achat de charges de l'État (les offices). Les privilèges de la noblesse étaient essentiellement fiscaux.
39. − Haute noblesse. Noblesse qui est à la fois la plus ancienne et la plus illustre.
Affirmer et défendre la dignité et les droits de toutes les personnes quelles que soient leur origine, leur race ou leur situation sociale, et en particulier des plus faibles. Cultiver l'honnêteté et le sens de l'honneur; attacher une valeur particulière au respect de ses engagements et de la parole donnée.
1500 euros pour devenir chevalier
La fondation offre des titres de chevalier, marquis, comte ou duc en échange de dons qui serviront à la conservation du patrimoine et la restauration des châteaux. Les «dons» vont de 1500 euros à 500.000 euros en fonction des titres acquis.
En France, le pouvoir d'anoblir a d'abord appartenu à tous les seigneurs qui pouvaient armer des chevaliers, puis, à partir du 15e siècle, il est uniquement réservé au roi. Au Moyen Age, est considérée comme noble toute personne portant les titres de chevalier ou d'écuyer.
Etant fondée sur le mérite et l'aptitude à diriger, l'aristocratie ne doit pas être confondue avec la noblesse qui est fondée sur la naissance.