Une partie de ces eaux, plus de 60% en France, est ensuite redistribuée vers l'atmosphère via l'évaporation au niveau des sols et la transpiration des plantes. Le reste s'infiltre plus profondément dans le sous-sol, contribuant à l'alimentation des réservoirs d'eau souterraine et à la "recharge des nappes".
Cette eau est stockée dans les zones appelées aquifères. L'eau peut progressivement s'accumuler dans ces espaces vides pour former des nappes phréatiques qui occupent tout ou partie de cette zone. Les nappes phréatiques sont des réservoirs naturels d'eaux souterraines.
Plus précisément, les nappes se rechargent par l'infiltration des eaux de pluie qui s'introduisent dans les zones de recharges situées au sommet des nappes. Lorsqu'elles sont interceptées par les végétaux, les eaux de pluie sont en partie transférées vers l'atmosphère par évapotranspiration.
Il y a bien quelques exceptions, notamment en Bretagne ou en Vendée. Les nappes y sont superficielles : elles sont très peu profondes, et se remplissent donc avec les pluies actuelles.
Nappe phréatique = réservoir d'eau ? Environ 95 % de l'eau douce est stockée dans les nappes aquifères. Une grande partie de l'eau que nous consommons est donc issue de ces nappes (entre 25 et 40%).
Leur profondeur est variable : de quelques mètres, pour les nappes phréatiques, à quelques centaines, pour des aquifères en profondeur. Il s'agit dans la plupart des cas d'ensembles minéraux (sable par exemple) gorgés de liquide.
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
Pourquoi sont-elles vides ? Selon Météo-France, 2022 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en France avec 14,5 degrés de température moyenne annuelle mais aussi l'une des plus sèches, accusant un déficit de pluviométrie de quelque 25 %. Or, pour se remplir, les nappes phréatiques ont besoin de précipitations.
En été, les sols sont souvent très secs, ce qui empêche l'eau de s'infiltrer facilement. Les températures élevées favorisent aussi l'évaporation rapide. « Les épisodes pluvieux à cette période sont aussi souvent plus intenses que le reste de l'année.
L'acquifère c'est le contenant (la roche où circule l'eau) et la nappe phréatique c'est le contenu (l'eau qui circule dans la roche).
C'est le lac Baïkal, situé en Sibérie, qui demeure la plus grande réserve d'eau douce de la planète.
La première des choses à faire pour connaître la position des nappes phréatiques est de consulter la carte fournie par le Service Géologique National (BRGM). Remise à jour régulièrement, elle vous indiquera votre position par rapport aux nappes phréatiques souterraines.
S'il existe une nappe phréatique, vous pouvez en principe disposer gratuitement de l'eau pour votre "usage domestique" (tout prélèvement inférieur ou égal à 1000 m3 d'eau par an et destiné à l'alimentation, l'hygiène ou l'arrosage). Vous pouvez construire un puits, faire un forage (ou utiliser celui qui existe).
L'exploitation des nappes par l'homme
Les nappes phréatiques sont très actives : d'importantes quantités d'eau y pénètrent et en sortent chaque année par l'action des eaux de pluie et la circulation des eaux souterraines. Ce processus naturel est aujourd'hui largement exploité par l'homme.
Une animation pédagogique sur le cycle de l'eau souterraine. L'eau s'évapore au-dessus de l'océan et forme des nuages. L'eau rejoint alors le sol sous forme de pluie, mais, aussi, parfois, de grêle ou de neige. Une partie de cette eau ruisselle sur le sol.
Les sources de déversement naissent du recoupement entre le mur d'un aquifère (sa limite inférieure imperméable) et la surface du sol (surface topographique). Les sources d'émergence sont formées par le recoupement de l'aquifère et la surface topographique.
Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres. Ce sont des forages réalisés depuis la surface, à l'intérieur desquels la profondeur de la nappe peut se mesurer (par exemple à l'aide d'un flotteur).
La dépollution d'une nappe phréatique polluée par les micro-polluants organiques consiste le plus souvent à amener l'eau en surface par pompage, puis à la traiter par des techniques séparatives de transfert.
L'état des nappes demeure globalement peu satisfaisant : 13% des points d'observation sont au-dessus des normales mensuelles (14% en mai), mais 68% des niveaux restent modérément bas à très bas (66% en mai) et 19% sont très bas (19% en mai).
La profondeur des nappes est variable : les plus profondes peuvent se trouver à plusieurs centaines de mètres sous la surface. Les nappes phréatiques sont celles qui se trouvent près de la surface. Leur faible profondeur les rend facilement accessibles pour les activités humaines.
Le déficit d'eau et des températures élevées sont les principales causes de sécheresse. En cas de précipitations insuffisantes durant l'hiver et le printemps (entre septembre et mars), les réserves d'eau ne peuvent pas se recharger comme elles devraient pour maintenir un équilibre hydrologique.
La nappe phréatique (de φρέαρ (phréar), le puits) est une nappe d'eau que l'on rencontre à faible profondeur. Elle alimente traditionnellement les puits et les sources en eau potable. C'est la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface.
L'or bleu du Sahara ou encore la «mer souterraine du Sahara» contiendrait, selon les sources et les auteurs, entre 30 000 et 100 000 milliards de mètres cubes. Les nappes sont en effet alimentées par des infiltrations d'eau de pluie aux piedmonts de l'Atlas saharien.
Ces îlots de fraîcheur ne sont que la partie visible et affleurant le sable d'immenses réserves d'eau situées sous le désert, de l'eau fossile accumulée depuis des milliers voire un million d'années, et rechargée en eau à l'époque où le Sahara, entre la fin du Pléistocène (-11700) et l'Holocène moyen, selon les régions ...
Il y a de l'eau dans les déserts, mais il faut creuser profondément pour en trouver. Au printemps, la neige des montagnes fond, l'eau de pluie ruisselle sur les pentes et s'infiltre dans le sous-sol.