"L'amputation est l'une des séquelles possibles d'une méningite bactérienne, explique Hervé Haas, comme une grave attaque de la peau, qui peut nécessiter des greffes. En détruisant une partie du cerveau, la maladie peut également entraîner des difficultés à bouger et parler, des retards mentaux et de l'épilepsie."
En outre, des séquelles au niveau de la vue (pouvant aller jusqu'à la perte de la vision) sont possibles, ainsi qu'au niveau de l'audition, de l'élocution et de l'apprentissage. Une paralysie, voire une gangrène des mains ou des pieds aboutissant éventuellement à une amputation, peuvent également être observées.
Les méningites bactériennes sont les plus dangereuses et peuvent s'aggraver rapidement. Des symptômes tels que des maux de tête violents, de la fièvre, une rigidité du cou ou une sensibilité exacerbée à la lumière justifient de consulter un médecin au plus vite.
Les méningites sont une infection des enveloppes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Dans la plupart des cas, elles sont virales, mais peuvent aussi être d'origine bactérienne ou fongique. Potentiellement dévastatrices, les méningites à méningocoques sont d'origine bactérienne.
La méningite bactérienne à méningocoque étant contagieuse par contact respiratoire, il faut être très prudent et mettre en place des mesures d'isolement en cas de suspicion. Une déclaration du cas à l'Agence régionale de santé (ARS) est également obligatoire. La vaccination est dorénavant préconisée pour les enfants.
Cet aide-mémoire porte sur les quatre principales bactéries à l'origine de méningites aiguës : Neisseria meningitidis (méningocoque) Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) Haemophilus influenzae.
Les méningites bactériennes peuvent entraîner le décès, parfois en seulement quelques heures en cas de septicémie fulgurante et dans 20 % des cas, des séquelles graves (perte d'audition, épilepsie, retard mental, psychomoteur, difficultés d'apprentissage, etc.).
Le plus souvent, une méningite virale ne requiert pas de traitement spécifique. La guérison est spontanée et sans séquelles. Seules les formes graves notamment les méningo-encéphalites, par exemple liées à un herpès, nécessitent la prise d'antiviraux.
C'est leur sévérité ou leur association qui doivent inquiéter. Un début brutal, une fièvre élevée (supérieure à 39 °C), très mal supportée par le malade, doit vite attirer l'attention : le malade est abattu, il a le teint gris, se plaint de courbatures, de frissons.
Le déficit héréditaire en complément est une pathologie rare. Il prédispose à plusieurs pathologies dont les maladies auto-immunes, les glomérulonéphrites, les angiœdèmes et les méningites à méningocoque.
Vaccin recommandé contre le méningocoque B
La vaccination contre les infections invasives dues au méningocoque de sérogroupe B par Bexsero® est recommandée chez l'ensemble des nourrissons selon le schéma suivant : première dose à l'âge de 3 mois ; deuxième dose à 5 mois ; dose de rappel à 12 mois.
La méningite est une infection des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière (les méninges). La méningite virale est une infection causée par des virus, tandis que la méningite bactérienne est une infection causée par des bactéries.
La prévention des méningites repose sur la vaccination contre les bactéries responsables de méningites graves (méningocoque, pneumocoque, Hæmophilus influenzae de type B) et sur le traitement préventif des personnes ayant été en contact avec des malades en cas de méningite à méningocoques.
Méningococcémie, subst. fém.,pathol. Septicémie due au méningocoque, pouvant venir compliquer une méningite cérébro-spinale ou pouvant survenir sans atteinte des méninges.
Prophylaxie pour l'entourage du malade en France
Dans tous les cas d'infections méningococciques, l'antibioprophylaxie est préconisée pour l'entourage proche, ce qui empêche la contagion entre les individus : la rifampicine doit être administrée pendant 2 jours.
Symptômes de la méningite virale
C'est-à-dire, ils ont généralement de la fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque. Tenter de fléchir le cou (abaisser le menton vers le thorax) est très douloureux et parfois même impossible.
Le pneumocoque et le méningocoque à l'origine des méningites bactériennes se transmettent d'homme à homme, soit par l'intermédiaire des gouttelettes de salives émises par le malade en toussant ou en postillonnant, soit par contact direct.
En effet, si les méningites bactérienne et virale sont très contagieuses, elles ne le sont pas autant que le rhume ou la grippe. Comme ces maladies courantes, la méningite se transmet par des gouttelettes de sécrétions respiratoires, échangées lors de contacts rapprochés.
Traiter une méningite d'origine bactérienne
L'antibiotique donné immédiatement en extrême urgence est le Ceftriaxone par voie intraveineuse. Si ce n'est pas possible, il est injecté par voie intramusculaire. En cas d'indisponibilité, on injecte du Cefotaxime ou en cas d'indisponibilité de l'Amoxicilline.
Mode de transmission : La méningite se transmet par des gouttelettes de sécrétion en suspension dans l'air lorsqu'une personne infectée éternue, tousse ou postillonne. Elle se transmet aussi par contact direct ou indirect avec la salive d'une personne infectée (mains, jouets et ustensiles de cuisine contaminés, etc.).
Le vaccin de la méningite est-il obligatoire ? Aujourd'hui en France, la vaccination contre les infections à Hib, à méningocoque de type C et à pneumocoques (13-valent) sont obligatoires chez tous les nourrissons.
Effets secondaires du vaccin contre la méningite
de la diarrhée, des vomissements, de la fièvre modérée et une irritabilité chez les nourrissons et les jeunes enfants ; des céphalées et des nausées chez les enfants et les adolescents ; des nausées et des douleurs musculaires ou articulaires chez les adultes.
La vaccination par le vaccin contre les infections à méningocoques de type C est obligatoire pour tous les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018.