Après 2 césariennes, peut-on accoucher naturellement ? Un accouchement par voie basse est possible lorsque l'utérus est uni-cicatriciel, ce qui signifie que la femme enceinte n'a subi qu'une seule césarienne.
Les femmes qui ont déjà eu une césarienne peuvent envisager de donner naissance par voie vaginale lors d'un accouchement suivant. Chez les femmes qui se préparent à un accouchement vaginal après une césarienne (AVAC), environ trois sur quatre ont un accouchement vaginal réussi.
Toutefois, les césariennes répétées fragilisent l'utérus et la cicatrice peut se rompre au cours d'une autre grossesse. Résultat : si certaines femmes subissent jusqu'à huit césariennes sans problème, d'autres doivent se limiter à deux" conclut-il.
Conclusions : Les femmes demandant un essai d'accouchement vaginal après deux césariennes doivent être conseillées de manière appropriée compte tenu des données disponibles sur le taux de réussite de 71,1 %, le taux de rupture utérine de 1,36 % et d'une morbidité maternelle comparative avec l'option de répétition de CS.
Il est déconseillé de réaliser plus de trois césariennes, car le risque de complications s'accroît avec chaque nouvelle grossesse. Chaque nouvelle césarienne fragilise davantage l'utérus, car la cicatrice est toujours au même endroit.
"Il n'existe pas véritablement de limite. Il m'est déjà arrivé de réaliser sept césariennes pour une même patiente. Au-delà de deux césariennes, on réalisera toujours une nouvelle césarienne.
« Chaque patient est différent et chaque cas est unique. Cependant, d'après les preuves médicales actuelles, la plupart des autorités médicales déclarent que si plusieurs césariennes sont planifiées, la recommandation des experts est de s'en tenir au nombre maximum de trois .
Après 2 césariennes, cela dépend. Les recommandations, pendant longtemps, ont été de faire une troisième césarienne programmée aux vues des risques de rupture de la cicatrice de la précédente opération. Cependant, actuellement, de plus en plus de maternités acceptent d'essayer par voie basse.
Bien que cela soit très rare, certaines femmes décèdent des complications d'un accouchement par césarienne. La mort est presque toujours causée par une ou plusieurs des complications énumérées ci-dessus, comme une infection incontrôlée, un caillot de sang dans les poumons ou une perte de sang excessive .
Vous devrez attendre au moins 6 mois, mais votre médecin ou sage-femme pourra vous conseiller d'attendre 12 à 18 mois . Plus vous laissez votre cicatrice guérir longtemps, plus elle sera forte.
Conclusion : Bien que les césariennes répétées soient associées à la survenue d'adhérences, à un nombre plus élevé de transfusions sanguines, à une augmentation de la durée de l'opération et de la durée d'hospitalisation, il n'y a pas de différence remarquable en termes de morbidité grave associée aux césariennes répétées .
À retenir. L'accouchement vaginal est une option sûre pour la plupart des femmes qui ont subi une césarienne lors de la grossesse précédente. La réussite d'un AVAC dépend surtout des raisons ayant mené à la première césarienne et de l'évolution de la présente grossesse.
Après l'opération, il faut donc du temps pour que ces zones puissent bien cicatriser et fusionner. C'est pourquoi on considère qu'il est nécessaire d'attendre au moins un an après une grossesse terminée par césarienne avant de réessayer.
Une césarienne est-elle moins douloureuse la deuxième fois ? C'est difficile à dire avec certitude car chaque livraison est unique. De plus, vous pourriez rencontrer plus ou moins de complications la deuxième fois. Cependant, certaines personnes signalent de manière anecdotique moins de douleur après deux accouchements par césarienne ou plus .
En cas de rupture, les anémies sévères et les infections puerpérales graves se rencontrent dans environ 10% des cas, les lésions de la vessie dans 8%, l'hystérectomie dans 4%, les complications chirurgicales dans 35% des cas. La mort du nouveau-né est à déplorer dans 6% des cas.
Risques associés à la césarienne
Pour les décès directement liés à la césarienne, le taux dans cinq études américaines et deux études européennes variait entre 0 et 60,7 pour 100 000 césariennes . La moyenne était de 27 décès pour 100 000 césariennes (avec une limite de confiance de 95 pour cent, ± 15,1).
Les décès maternels résultant de « saignements pendant et après une césarienne » (BDACS) sont de plus en plus fréquents . Les rapports triennaux des enquêtes confidentielles du gouvernement sur les décès maternels ont enregistré 78 décès de ce type en 2002-2004, 140 en 2005-2007, 180 en 2008-2010 et 221 en 2011-2013 [1-4].
La quantité moyenne de perte de sang après la naissance d'un seul bébé lors d'un accouchement vaginal est d'environ 500 ml (ou environ un demi-litre). La quantité moyenne de sang perdu lors d’un accouchement par césarienne est d’environ 1 000 ml (ou un litre).
Le tableau clinique de la rupture utérine est généralement bruyant et les signes typiques sont les douleurs pelviennes violentes, une sensation de déchirement, les métrorragies, et l'instabilité de l'état hémodynamique évoluant vers l'état de choc [8].
Après un accouchement, par voie basse comme par césarienne, l'utérus reprend petit à petit son volume et sa place initiale grâce à des contractions. Ce phénomène (involution utérine) peut durer jusqu'à 6 semaines. Aussi, des pertes de sang appelées lochies surviennent.
Lors d’une césarienne, vous ne ressentirez probablement pas beaucoup de douleur. Cependant, après votre césarienne, vous pourriez ressentir beaucoup de douleur. Les temps de récupération après une césarienne sont également généralement plus longs que ceux après un accouchement naturel. En fin de compte, un accouchement naturel peut être plus douloureux qu'une césarienne .
Toutefois, les césariennes répétées fragilisent l'utérus et la cicatrice peut se rompre au cours d'une autre grossesse. Résultat : si certaines femmes subissent jusqu'à huit césariennes sans problème, d'autres doivent se limiter à deux" conclut-il.
Cette situation a progressivement commencé à changer vers la fin du XIXe siècle, à mesure que se développaient la théorie des germes et la bactériologie moderne. Au début du 20 e siècle , les progrès de l'anesthésie et de l'antisepsie avaient rendu les césariennes suffisamment pratiques et sûres pour que les médecins puissent commencer à se concentrer sur le perfectionnement et l'amélioration de la procédure.
Les adhérences formées lors d'une césarienne antérieure (césarienne) constituent un facteur de risque important de lésion de la vessie .