Sur le premier point, Aristote se contente de faire remarquer que l'éducation est nécessaire, parce qu'elle forme les moeurs, et que les moeurs affermissent les Etats.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec.
Le Lycée (en grec ancien Λύκειον / Lúkeion) est l'école philosophique fondée par Aristote à Athènes.
Pour Aristote, la finalité de l'éducation est identique à la finalité de l'homme. Évidemment, toute éducation vise, explicitement ou implicitement, un idéal humain. Mais, pour Aristote, l'éducation est indispensable pour l'actualisation complète de l'homme. Le bien suprême auquel tout homme aspire, c'est le bonheur.
Platon revient à Athènes (vers 387) où il fonde une école de philosophie qu'on appellera l'Académie parce qu'elle se trouvait dans les jardins d'Academus. On y enseigne la philosophie mais aussi les mathématiques et la gymnastique.
Il demande aux meilleurs intellectuels de son temps de venir partager, transmettre leurs savoirs aux plus jeunes. Charlemagne décide également de créer des écoles dans les monastères, pour que tous les enfants puissent recevoir un enseignement et apprendre à lire, écrire et compter.
De Charlemagne à Jules Ferry
Quand on parle de la naissance de l'école, on cite souvent un autre grand homme. Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
Les idées du philosophe
Il affirme que la raison est vide avant que les sens n'entrent en action. - Il pose les lois du raisonnement et fonde la logique comme instrument de précision du discours philosophique.
Le philosophe y enseignait la rhétorique, les mathématiques et la philosophie à ses étudiants. Aristote dispensant son enseignement à ses disciples en marchant, son école est dite péripatétique, ou péripatéticienne, du grec ancien peripatetikós, « qui aime se promener en discutant ».
Aristote considère la matière et la forme comme fondues ensemble, ce qui permet de produire la substance composée (σύνολον, sunolon). La matière est le pondérable, le sensible, le corps d'un animal ou d'une œuvre. La matière est associée à la puissance, car la matière est à l'objet ce que la puissance est à l'acte.
Aristote y dévoile ce qu'il appelle la « philosophie première », science des causes premières, des premiers principes et de la finalité de tout ce-qui-est en tant qu'il est. L'ouvrage lui permet de défendre plusieurs thèses passées à la postérité.
Dans le Protreptique, une œuvre de jeunesse, Aristote affirme que « la vie humaine implique l'exigence de se faire philosophe, c'est-à-dire d'aimer (philein) et de rechercher la science, ou plus précisément la sagesse (sophia) ». À cette époque, la philosophie est donc, pour lui, désir de savoir.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
C'est à partir de 4000 ans avant Jésus-Christ que les premières traces de l'enseignement se retrouvent en Mésopotamie (actuellement l'Irak) et en Égypte antique. En Chine, Confucius est resté célèbre pour ses principes éducatifs.
Ce mot vient du latin lyceum, du grec lukeon, nom du. gymnase où Aristote enseignait et qui signifiait «
Le prénom Aristote est d'origine grecque. Nom d'un illustre philosophe grec, il signifie « supérieur ».
Aristote a été le critique le plus puissant de Platon, son adversaire le plus déterminé. Mais ce qui les a opposés n'est pas un simple conflit entre deux générations, ni même un cas classique de parricide.
C'est dans l'Égypte des pharaons et en Inde qu'ont été trouvées les premières traces de l'enseignement. Plus tard, l'école arrive chez les Romains. Une école très élitiste, réservée aux enfants des familles les plus opulentes.
Pauline Kergomard les appelait « les petites Sorbonnes ». « On n'y prenait pas en compte le développement cognitif et affectif des gamins », ajoute la guide bordelaise. Kergomard s'offusque de ce système, et développe progressivement l'idée d'une école maternelle.
À partir du XII e siècle, dans l'ensemble de l'Europe, les collèges sont des établissements complémentaires par rapport aux universités. Ils ont souvent été fondés par des legs pieux.
En France. En France, après son initiation en 1793, avec Louis-Joseph Charlier, et des transformations successives sous la Révolution française puis après la Révolution de 1848, l'instruction obligatoire laïque et gratuite est instituée par la loi du 28 mars 1882 (dite « loi Jules Ferry »).
L'un des premiers règlements scolaires de cette époque, l'Ordonnance saxonne de 1530, recommandait d'ai- guiilonner les enfants d'écoles primaires par des compositions périodiques et un édit du Duc Ernest de Gotha prévoyait tout un système de notes et d'examens en vue de la sélection aux passages de classe.
Par une ordonnance de 789, l'empereur demande, dans tout l'empire, la création d'écoles enseignant aux garçons la lecture, l'écriture, le calcul, ainsi que le chant, la grammaire et l'astronomie. Les écoliers étudiaient et recopiaient aussi des textes religieux, et apprenaient par coeur les saints du calendrier.
C'est le cas en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Danemark, en Pologne, en Belgique, en Norvège mais aussi en Irlande.
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.