Étymologie. (Adverbe) Agglutination de la locution, autrefois pléonastique au jour d'hui où hui signifiait « en ce jour », comme le latin hodie dont il provient. Intégré dans la langue française approximativement au XVI e siècle. De nos jours, hui a disparu du français et le mot a perdu son caractère pléonastique.
"Aujourd'hui" : déjà un pléonasme
Un peu d'étymologie ! Dans "aujourd'hui", il y a hui, un petit mot d'ancien français qui signifie "ce jour". On le retrouve sous les formes hoy, en espagnol, et oggi, en italien. Par conséquent, "aujourd'hui" est déjà un pléonasme signifiant "au jour de ce jour".
Quelle est l'origine du mot aujourd'hui ? Le mot aujourd'hui est construit autour d'un mot d'ancien français, hui (ou hoi ). Ce mot, qui provient du mot latin hodie , signifiait « le jour où l'on est ».
Il s'avère qu'en réalité, «aujourd'hui» est un pléonasme. Disséquons le mot. Nous y trouvons la marque temporelle «au jour», c'est évident. «Au jour» est donc suffisant pour exprimer cette durée de 24 heures.
Une redondance aussi dans « Aujourd'hui »
Autre raison pour laquelle on ne doit pas dire cette expression : le mot « aujourd'hui » est lui-même un pléonasme. Le « hui » à la fin du mot signifie en ancien français « en ce jour ». À ce jour, on a gardé cette construction.
La locution au jour d'aujourd'hui est une tautologie, comme l'était initialement la locution au jour d'hui, où hui signifiait déjà « le jour présent ». Étymologiquement parlant, c'est une locution doublement redondante.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
pléonasme
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
C'est assez simple, quand dans une phrase ou une expression, vous trouvez plusieurs mots ayant le même sens, vous êtes en présence d'un pléonasme. Voici un exemple facile : « Malgré la pluie, Anne devait sortir dehors ». Les mots « sortir » et « dehors » veulent dire la même chose, on ne rentre pas dehors.
Quand le pléonasme n'ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ». On distingue, ainsi qu'il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d'employer dans la même phrase des adverbes de sens identique.
aujourd'hui adv. Le jour où nous sommes. aujourd'hui n.m. inv. Époque actuelle ; temps présent.
Le bon Français, c'est donc un stéréotype : une personne blanche, n'ayant pas un nom ou un prénom à consonance étrangère, qui mange du jambon, boit du vin rouge, s'oppose à la pratique des religions non chrétiennes, est hostile aux cultures et aux langues étrangères, se prétend patriote – et dont les ascendants ont ou ...
Répartition du français dans le monde. Le français est une langue indo-européenne de la famille des langues romanes dont les locuteurs sont appelés francophones, également surnommé la langue de Molière.
Le pléonasme est une figure de style où l'expression d'une idée est soit renforcée soit précisée par l'ajout d'un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes. C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier.
Par exemple lorsque le Tartuffe de Molière dit : "Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu…" (1669). Contrairement à la redondance, le redoublement de l'idée se fait dans deux mots du même membre de phrase.
Étymologie de « aujourd'hui »
aujod'hui. (Adverbe) Agglutination de la locution, autrefois pléonastique au jour d'hui où hui signifiait « en ce jour », comme le latin hodie dont il provient. Intégré dans la langue française approximativement au XVI e siècle.
Un euphémisme se construit souvent avec une périphrase : on emploie alors un groupe de mots qui vient remplacer un mot qu'on veut éviter d'employer. Pour reprendre l'exemple de la mort, on la désigne sous plusieurs appellations, dont la plus célèbre est sans doute « la Grande Faucheuse ».
Les paronymes sont des mots qui se ressemblent dans leur prononciation et dans leur orthographe, mais dont le sens est différent.
Le pléonasme est une figure de style qui définit la redondance d'une information en associant deux mots de même sens. Souvent confondu avec la tautologie, le pléonasme est considéré comme une faute là où la tautologie renforce l'expression d'une pensée.
Participe passé du verbe occire, synonyme d'assassiner ou de tuer. Exemple : Il fut occis par son pire ennemi.
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
L'antanaclase (substantif féminin), du grec anti (contre) et anaklasis (répercussion), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un mot ou d'une expression en lui donnant une autre signification également reçue mais toujours de sens propre.
Locution figée, expression composée de plusieurs mots, possédant un sens global qu'on ne peut expliquer par le détail de chaque mot. Souvent, une expression toute faite est, pour un étranger, incompréhensible ou ambiguë sans le secours d'un bon dictionnaire.
Il faut éviter d'utiliser les locutions moins pire, aussi pire et plus pire, qui sont des barbarismes. Pire contient déjà le comparatif plus, puisqu'il signifie « plus mauvais ».
Interjection qui s'utilise lorsqu'on quitte quelqu'un pour lui dire au revoir, à plus tard ; signifie que l'on reverra la personne à qui on le dit.