Les vents d'altitude augmentent d'environ 2 % pour chaque degré de réchauffement de la planète. Ce sont eux qui sont à l'origine des épisodes potentiellement violents comme les tempêtes, orages, grêle, précipitations.
« Le réchauffement anthropique pourrait entraîner un ralentissement significatif du mouvement des ouragans, en particulier dans certaines régions très peuplées des latitudes moyennes, comme le Japon ou la Côte est des États-Unis », affirme ainsi Gan Zhang, auteur d'une étude parue en 2020 dans la revue Science Advance.
Au-dessus de l'Atlantique, les masses d'air chaud venues des Tropiques rencontrent les masses d'air froid venues du Pôle Nord. À l'automne, la différence de température étant très importante, cela crée une dépression. Quand celle-ci s'accompagne de vent, à plus de 100 km/h, on lui donne le nom de tempête.
Le dérèglement climatique ne fait pas que perturber les courants océaniques, il affecte aussi l'air qui circule dans notre atmosphère. En quelques années, la vitesse du vent s'est accélérée de manière inattendue, selon une étude publiée lundi dans Nature Climate Change.
« Il n'y a rien d'anormal vu la saison, la situation est plutôt classique », avec le début de l'été qui approche, dans moins d'un mois. En tout cas, « c'est un point positif pour la production d'énergies renouvelables : le vent pour les éoliennes et le soleil pour les panneaux solaire », relève le climatologue.
La plupart des stations météorologiques étant situées dans des villes, ou du moins tout près, le développement urbain a tendance à freiner le vent par le biais de la friction provoquée par les constructions. Une surface plus irrégulière dissipera plus efficacement l'énergie éolienne affaiblissant ainsi le vent.
Le matin, le soir et la nuit, les températures sont plus basses et on note un différentiel thermique plus faible entre le sol et les couches supérieures d'où un vent plus faible. La brise de mer est un phénomène omniprésent sur nos littoraux entre le printemps et l'été.
Les États-Unis est le pays qui enregistre le plus grand nombre de tornades.
Cela serait dû à la modification de la pression atmosphérique, qui, de manière insidieuse, modifie notre pression artérielle. C'est également le cas lorsque l'on grimpe en montagne, où la pression est différente, ce que l'on traduit par la fatigue due au grand air.
Une zone de basse pression se crée au-dessus de la tempête, dans la partie la plus haute de l'atmosphère. Cette zone de haute pression facilite l'évacuation de l'accumulation d'air au-dessus de la tempête. Celle-ci peut ainsi continuer à aspirer de l'air de surface.
Le long d'une côte. Bien souvent, de la différence de température entre la terre qui chauffe au soleil et la mer qui est plus froide, se développe un principe de brise de mer, pour devenir brise de terre la nuit.
Fermez les portes, les fenêtres et les volets. Vérifiez qu'en cas de fortes pluies, il n'y a pas de risque d'inondation de votre sous-sol, garage, cave ou du rez-de-chaussée. Si c'est déjà arrivé, montez à l'étage tout ce qui est fragile ainsi que vos papiers importants.
En altitude, le courant Jet est descendu plus bas en latitude que d'habitude et passe souvent au-dessus de la France. La conjonction de ce courant Jet qui passe sur la France et du fort courant perturbé atlantique est propice à la formation de nombreuses tempêtes près et sur la France, comme c'est actuellement le cas.
Lothar (26 décembre 1999) balaie le nord du pays avec des rafales souvent supérieures à 140 km/h sur une vaste zone s'étendant de la Bretagne à l'Alsace. Des rafales de 173 km/h sont enregistrées à Saint-Brieuc et Solenzara, 169 km/h à Paris-Montsouris et 155 km/h à Nancy ou Colmar.
Décembre 1999, les tempêtes Lothar (26 décembre) et Martin (27 et 28 décembre) balayaient la France. Les vents ont soufflé à près de 200 km/h par endroits. En Ille-et-Vilaine, les dégâts ont été très nombreux, mais surtout cinq morts sont à déplorer.
Quel est le cyclone de dimension la plus grande ? Au niveau mondial, on retrouve le super-typhon TIP d'octobre 1979 dans le Pacifique du Nord-Ouest. On a estimé que son diamètre de vent dépassant la force de " grand-frais " ou 60 km/h était de 2 200 km !
Les tornades ne sont pas un phénomène rare en France. Il s'en produit plusieurs dizaines par an.
L'Antarctique
L'Antarctique abrite certains des plus puissants vents de la Terre, comme il n'y a pas d'obstacles pour le ralentir.
La température ressentie chute de plusieurs degrés en présence de vent. Mais en présence de vent, l'air se déplace rapidement de sorte que l'air réchauffé par la peau est sans cesse remplacé par de l'air froid. La peau cède ainsi un maximum de chaleur en permanence, la différence de température demeurant importante.
La nuit : il n'y a plus de soleil, le système terre-mer se refroidit, mais la mer se refroidit plus lentement que la terre. En fin de nuit, début de matinée, la terre est froide alors que la mer reste chaude. Donc la circulation de l'air s'effectue de la terre (froide) vers la mer (chaude), et le vent est offshore.
Le jour, explique-t-il, le Soleil chauffe beaucoup le sol et l'air immédiatement au-dessus. Plus chaud, celui-ci se met alors à monter, ce qui cause «un brassage de l'air de surface [juste au dessus du sol, ndlr] avec l'air situé au-dessus.
La région Lorraine n'attire pas le vent !
Le mois de février est le mois le plus venté de l'année.
Avec la tempête Ciaran, le quart nord-ouest a enregistré des vitesses inédites et de nouveaux records locaux. Les pointes de 207 kilomètres à l'heure (km/h) enregistrées cette nuit dans le Finistère n'ont pas battu le record des 238 km/h enregistrés au pic du Midi lors de la tempête Xynthia, en février 2010.