Le hoquet est très fréquent chez les nourrissons, et même chez les foetus ! C'est une réaction à une absorption brutale d'un excès d'air (qui survient souvent après les repas car bébé avale de l'air en même temps que son biberon par exemple), qui provoque une contraction du diaphragme.
Le hoquet est dû à une contraction involontaire, spasmodique et coordonnée de tous les muscles inspiratoires (diaphragme et muscles intercostaux), associée à une fermeture de la glotte . Il se traduit par des secousses répétitives parfois bruyantes.
Comment éviter que votre bébé n'ait le hoquet
Si votre bébé a tendance à avoir le hoquet à l'heure des repas, vérifiez qu'il est calme et qu'il n'est pas affamé au moment de lui donner à manger. En effet, cela permet généralement de diminuer les chances que bébé ait le hoquet pendant son repas.
Il s'agit d'ailleurs d'un phénomène qui peut se produire régulièrement quand bébé est couché : dans cette position, le volume de l'estomac vient là encore mécaniquement comprimer le diaphragme. Mais le hoquet étant inoffensif, cela ne présente aucun problème. Tout comme le rot.
Même si cela peut paraître paradoxal, lors d'un hoquet tenace, il est recommandé, selon l'âge, de lui donner à boire du lait ou un peu d'eau. Le nerf phrénique peut être calmé par cette nouvelle stimulation. En tétant, le bébé contrôle les mouvements du diaphragme, ce qui aide le hoquet à disparaître.
Il est bon de préciser que le hoquet joue le même rôle que le rot. Il lui permet d'expulser l'air avalé durant la tétée. Donc le hoquet équivaut à un rot.
La « mort inattendue du nourrisson » (MIN) est définie comme « le décès subit d'un enfant âgé de 1 mois à 1 an jusqu'alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l'histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir ». Le décès a lieu le plus souvent durant son sommeil.
Vous pouvez toutefois apaiser le nourrisson (qui, même s'il ne souffre pas, peut être agacé par ce hoquet qui ne veut pas s'arrêter) en le divertissant (avec un hochet ou un jeu d'éveil) ou en le berçant (allongé sur le ventre sur votre bras).
Un de ses yeux dévie vers l'intérieur ou vers l'extérieur. Cette tendance est normale les 2 premiers mois. Vers 2 mois, bébé reconnaît le visage de ses parents. Autour de 3 mois, il perçoit davantage les détails, comme les motifs, puisqu'il fait de mieux en mieux le balayage visuel d'une image.
Ne pas allonger Bébé immédiatement après son biberon ou sa tétée. Avec ou sans rot, mieux vaut attendre 15 minutes avant d'allonger un tout-petit qui vient de boire son lait, évite qu'il ne régurgite et s'étouffe, alors qu'il est déjà en position allongée.
Toucher la nuque plutôt que les mains ou les pieds
Le meilleur indicateur est la température et l'humidité de la nuque de bébé : si la nuque est chaude, c'est parfait. Si elle est moite, humide, c'est signe que bébé a trop chaud. Enfin, si elle est froide, c'est que bébé a froid.
Les signes du hoquet du fœtus
Le bébé bouge dans le ventre, il donne des coups, cependant ces derniers sont irréguliers. L'enfant peut danser pendant quelques minutes puis se calmer aussi rapidement, les parents prennent d'ailleurs du plaisir à sentir ce petit être gigoter sous leurs mains.
Que faire en cas de hoquet chronique ? Vous présentez un hoquet chronique : votre hoquet dure depuis plus de 48 heures ou revient très régulièrement. Il est nécessaire de consulter votre médecin traitant car le hoquet chronique peut être le symptôme d'une maladie.
Réponse avec le Dr Sylvie Lenoir, pédiatre à la clinique de L'Union. « Bien sûr, c'est faux, il n'y a aucun rapport de causalité entre le hoquet et la croissance.
L'air rapidement aspiré par les poumons se retrouve en effet bloqué. L'origine de ce réflexe étrange : des impulsions électriques anarchiques sur le nerf vague, qui contrôle le rythme cardiaque, les intestins et les muscles de la gorge, ou sur le nerf phrénique qui innerve le diaphragme et contrôle la respiration.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.
Bébé porte son poing à sa bouche et le suce énergiquement : il a faim, ou encore ses dents le font souffrir. Bébé a la bouche en « O », le regard fixe, il fait des bruits de bouche et des vocalises : il est particulièrement intéressé et concentré sur ce qui l'entoure.
Plus simplement, lorsque le parent et le bébé regardent le même objet et que le parent nomme ou décrit l'objet, il s'établit une connexion entre la chose vue et le mot. Le regard facilite également la perception spatiale et la coordination œil-main, qui permet aux enfants d'atteindre les objets qui les entourent.
Votre bébé éternue souvent : c'est normal. Parce que les poils à l'intérieur de son nez ne sont pas assez développés, il peut éternuer jusqu'à 12 fois par jour pour éliminer les sécrétions qui dérangent sa respiration. Il n'a pas le rhume pour autant.
Lorsque vous faites faire le rot à votre bébé, pensez à poser un linge sous son menton afin que ses régurgitations ne tachent pas vos vêtements. La méthode la plus simple consiste à appuyer votre bébé sur votre épaule, en position verticale, et à lui frotter ou à lui tapoter doucement le dos pendant quelques minutes.
Les nourrissons n'avalent que 30 à 60 ml par tétée en moyenne, puis environ 60 à 90 ml dès 2 semaines. Ne vous inquiétez donc pas si vous ne produisez que de très petites quantités de lait les premiers jours après la naissance !
C'est le décès incompréhensible à première vue et imprévisible, le plus souvent pendant le sommeil, d'un tout-petit qui semblait jusqu'ici en bonne santé apparente. La mort inattendue du nourrisson peut toucher un bébé de 0 à 24 mois, mais dans 8 cas sur 10, elle survient avant l'âge de 6 mois.
Il s'agit du décès brutal d'un nourrisson, jusque-là considéré comme étant en bonne santé, dans son sommeil. 90% de ces décès ont lieu avant l'âge de 6 mois. Au-delà, le risque diminue mais il persiste jusqu'à 18 mois.
Après l'âge de 6 mois, les risques diminuent. Les bébés étant plus mobiles, ils sont plus aptes à se dégager ou à se retourner. En France, et ce jusqu'au début des années 1990, la mort subite du nourrisson concernait chaque année entre 1 000 et 1 500 bébés.