Bernadotte était assez insensible au génie napoléonien, même s'il reconnaissait sa valeur militaire. Fier, ombrageux, un peu vaniteux, il se méfiait de l'ambition du Corse et s'est toujours opposé à lui.
Napoléon a été entouré de traîtres dont les machinations ont toutefois été des chefs-d'oeuvre : Talleyrand, Fouché mais aussi Marmont, Murat, Bernadotte… pour ne citer qu'eux. L'empereur des Français a su prévenir certains de ces agissements. Il a su en déjouer d'autres.
Bernadotte est pourtant élu de façon inattendue prince héréditaire de Suède par les États généraux d'Oerebro, le 21 août 1810. Napoléon, après quelques hésitations, ne fait pas opposition à cette décision, espérant tenir là un solide allié au nord.
Entre 1806 et 1814, Napoléon se bat contre les Prussiens, les Autrichiens, les Espagnols, les Russes, les Anglais. En 1814, il doit abdiquer et partir en exil pour l'île d'Elbe, en Méditerranée. Louis XVIII, un frère de Louis XVI, est rétabli sur le trône de France, mais il devient vite impopulaire.
La campagne de France de 1814, qui précède la chute de Napoléon, est généralement considérée par les amateurs de la période comme l'une des plus fantastiques.
Pertes militaires en Europe
Les tués de l'Armée rouge constituent 53 % du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de l'Allemagne 31 %, ceux du Royaume-Uni 1,8 %, ceux de la France 1,4 % et ceux de l'armée américaine 1,3 %.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser". Mais "il n'y a chez Napoléon ni l'idéologie meurtrière, ni le délire raciste de ceux que l'on présente comme ses successeurs", ajoute l'historien.
« Napoléon, Bonaparte et Napoléon Ier désignent la même personne. Napoléon est le prénom du futur empereur, et Bonaparte est son nom de famille (lire n° 6 896). Il est né le 15 août 1769 à Ajaccio (Corse) et est mort le 5 mai 1821, à Sainte-Hélène, une île britannique dans l'océan Atlantique. »
5/ L'arc de triomphe
Dans un premier temps, au lendemain de la bataille d'Austerlitz, considérée comme le « chef-d'œuvre » tactique et militaire de Napoléon, le but était de perpétuer le souvenir des victoires de l'Armée Française.
Germaine de Bernadotte, fille de Jean de Layus, avait pris pour patronyme le nom de la maison familiale qu'elle possédait à Pau. Il était de tradition à l'époque d'adopter le nom du lieu dont on était propriétaire. D'un point de vue étymologique, Bernadotte viendrait lui-même d'une déformation de « Bernard ».
Folke Bernadotte est un diplomate suédois, né le 2 janvier 1895 à Stockholm. Il est connu pour avoir négocié la libération de 15 000 prisonniers des camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Il est mort assassiné le 17 septembre 1948 à Jérusalem, par des membres du groupe terroriste juif sioniste Lehi.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Une expression dont l'origine remonte aux campagnes napoléoniennes. En 1812, lors de la retraite opérée après l'invasion ratée de la Russie, l'empereur et son armée s'étaient retrouvés bloqués entre leurs ennemis et la rivière Bérézina (dans l'actuelle Biélorussie).
C'est le roi qui finance ses études. A partir de 1784, il poursuit ses études à l'école militaire de Paris.
La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
1804-1815 > l'Empereur des Français Napoléon Ier. Le 18 mai 1804, le Premier Consul Bonaparte devient l'Empereur des Français.
Mais le Directoire n'arrive pas à régler les difficultés économiques et est détesté par les Français. Certains Directeurs demandent au général Bonaparte son aide pour changer le régime, par la surprise et la force : c'est-à-dire par un coup d'État.
Il s'illustre par la suite dans une bataille mettant fin à une troisième guerre contre la coalition. Il s'agit de la victoire la plus connue de Napoléon Bonaparte : la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805.
Il est celui qui est parvenu à conquérir le cœur des Français grâce à son administration, son génie militaire et tactique. Il est un symbole, un emblème, une gloire pour l'histoire de France.
« C'est grâce à lui que la Russie est devenue une grande puissance européenne, a modernisé son industrie et son système politique, jusqu'à abolir le servage en 1861 », ajoute ce quadragénaire enthousiaste, s'étonnant que « Napoléon semble être plus adoré ici qu'en France ».
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
La campagne de Russie est une guerre menée par Napoléon Ier contre l'Empire russe de mai 1812 à mars 1813.