Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
L'histamine stimule les cellules nerveuses autour de la plaie en cours de cicatrisation. Ces cellules signalent au cerveau que la peau se cicatrise à cet endroit et que cette cicatrisation se déroule comme prévue. Le cerveau traduit ce signal comme une petite douleur et du prurit.
Cela empêche à des germes et bactéries de pénétrer dans le corps par la plaie ouverte. Si vous renoncez à désinfecter la plaie, vous vous exposez à un certain risque d'infection: les germes pathogènes peuvent se propager dans l'organisme par la circulation sanguine.
Refroidir la plaie : pour faire disparaître l'irrésistible envie de vous gratter et l'agacement que cela peut provoquer, vous pouvez refroidir votre plaie. Utilisez pour cela un pain de glace, que vous placerez au congélateur quelques heures avant de l'appliquer sur la peau.
Thym, vinaigre... aseptisent les petites plaies
Une tisane de thym très concentrée, appliquée avec des compresses, est utilisée traditionnellement pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher. Le vinaigre (de préférence celui de cidre) peut, à défaut d'autre chose, aider à désinfecter une petite plaie.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine), ainsi que les dérivés du chlore et de l'iode. Il faut préférer les antiseptiques sous formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés).
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Le sel a également un pouvoir désinfectant et cicatrisant dans le nettoyage des plaies. Pour soigner les maladies ORL, le sel a une nouvelle fois un rôle intéressant. En effet, en cas de sinusite, de rhume ou encore d'angine, le sel marin permettra de nettoyer les voix respiratoires.
L'eau de mer étant salée, elle possède un fort pouvoir décapant, ce qui risque de creuser la plaie. La guérison sera donc plus longue. De plus de nombreuses bactéries et autres composés présent dans l'eau de mer risquent d'infecter la plaie.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Protégez la plaie.
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Lors de la cicatrisation, les cellules cutanées sont dans une hyperactivité telle que des sensations de démangeaisons ou de tiraillement peuvent survenir. Certaines crèmes permettent de les apaiser.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Les fibres de collagène, les vaisseaux sanguins, les terminaisons nerveuses ainsi que les fibres musculaires, sont en partie détruits. Le corps déclenche alors une série de réactions inflammatoires. La cicatrisation se déroule en plusieurs phases, dont la première est vasculaire.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins. Une évaluation précise de l'exsudat est importante tout au long du processus de guérison.
Cette solution a l'avantage de ne pas piquer à l'application et possède un large spectre d'action.
Biseptine solution est indiquée pour l'antisepsie des plaies chirurgicales et traumatiques peu profondes, dans le traitement local d'appoint des affections de la peau , infectée s ou risquant de s'infecter et également dans l' antisepsie de la peau avant une opération. Biseptine solution ne pique pas !
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Les mots « infection » et « inflammation » sont souvent employés ensemble, mais leur sens est très différent. L'infection est l'invasion de l'organisme par un agent pathogène qui s'y multiplie, tandis que l'inflammation est la réponse de l'organisme pour se protéger de l'infection.