On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
En prononçant sa fameuse citation, Candide montre qu'il a trouvé sa propre philosophie et qu'il a grandi intérieurement. De ce point de vue, le terme de jardin trouve un sens abstrait et se réfère à Candide lui-même, celui qui doit entretenir, développer et perfectionner ses qualités personnelles.
Par « jardin », Voltaire entendait un jardin, pas un champ – non pas la terre et la tâche auxquelles nous sommes enchaînés par la nature, mais le meilleur endroit que nous construisons par amour. La force de cette dernière grande injonction : « Nous devons cultiver notre jardin », c’est que notre responsabilité est locale et concentrée sur l’action immédiate .
« Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin » [1][1]Voltaire, Candide ou l'Optimisme, 1759..
Tout au long de ce roman philosophique, Voltaire défend l'idée que l'Homme est capable d'améliorer sa condition de lui-même. Cette idée est confirmée dans l'explicit du roman, le chapitre 30, où tous les personnages et alliés de Candide se retrouvent dans la métairie.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
Selon une prof de français, « Il faut cultiver notre jardin » est une métaphore qui signifie : laissons de côté les problèmes métaphysiques (critiqués tout au long de Candide à travers l'image du philosophe Pangloss), et occupons-nous au contraire des choses que l'on peut changer, améliorer.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Pour d'autres, cultiver son jardin secret, c'est simplement s'accorder du temps pour soi : faire le bilan de sa vie, juger les choses qui nous arrive, les gens qui nous entourent, sans limite, ni auto-censure, ni interférence... pour mieux avancer, hors du jardin.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Mener une vie paisible sans s'inquiéter des autres.
Le vers le plus célèbre du Candide de Voltaire est le dernier : « Il faut cultiver son jardin ». '' Telle est la réponse de Candide au philosophe Pangloss, qui tente sans cesse de prouver que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles, quels que soient les désastres qui nous arrivent.
"Cultiver son jardin" implique qu'en se mettant au travail pour former sa propre opinion sur les choses et en cultivant ses propres valeurs et idées morales , on peut éventuellement trouver le bonheur.
Il entreprend un voyage qui va aussi être un apprentissage de la vie et du monde. Dans son texte, Voltaire s'oppose à la théorie optimiste du philosophe Leibniz selon laquelle notre monde serait "le meilleur des mondes possibles" puisque Dieu l'a créé. Pour lui cette théorie ne peut qu'inciter l'homme à être passif.
Je sais aussi, dit Candide, qu'il faut cultiver notre jardin. Vous avez raison, dit Pangloss; car, quand l'homme fut mis dans le jardin d'Éden, il y fut mis ut operaretur eum, pour qu'il travaillât; ce qui prouve que l'homme n'est pas né pour le repos.
Se cultiver sert avant tout à dépasser ce que vous croyiez être vos limites professionnelles. C'est également ouvrir une porte sur un avenir professionnel prometteur, prendre confiance en soi et en les autres. En vous cultivant, vous élargissez votre champ de vision. La seule limite à votre ambition, c'est vous-même !
A tous ces philosophes optimistes, Candide entend montrer par la satire que l'histoire, presque toute l'histoire est une suite d'atrocités inutiles. Mais Candide est aussi une critique féroce du fatalisme, d'une philosophie déterministe pour laquelle le monde ne peut pas être autrement qu'il est.
Si on le connaît principalement aujourd'hui pour ses contes, dont Zadig ou la Destinée (1748) et Candide ou l'Optimisme (1759), ainsi que pour ses écrits philosophiques, tels que le Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire est aussi l'auteur de plus de 25 000 vers, dont l'épopée la plus célèbre est La Henriade (1723 ...
Timide et colérique à la fois, Candide est un héros contrarié, voire un antihéros dont la naïveté se confond avec son personnage devenu un type. Son nom décrit son caractère, et son bon sens, mis à rude épreuve, lui fait découvrir la sagesse.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Vues religieuses et philosophiques. Comme d’autres penseurs clés des Lumières, Voltaire était un déiste .
Voltaire croyait avant tout à l'efficacité de la raison . Il croyait que le progrès social pouvait être réalisé grâce à la raison et qu’aucune autorité – religieuse, politique ou autre – ne devait être à l’abri d’une contestation par la raison.
Par la suite, il achète et vit dans une petite ferme avec Cunégonde, Cacambo, Pangloss, Martin et la vieille. S'ils sont enfin réunis, ils sont tous malheureux : leurs rêves et leurs désirs de vie ont été brisés.