Tout ceci pour dire que la présence de certains sels dans les eaux d'irrigation peut empêcher la bonne croissance des plantes. Les substances toxiques qui doivent être considérées attentivement sont le sodium, le chlorure et le bore, elles peuvent causer la baisse du rendement et provoquer l'échec de la récolte.
Le pH de l'eau d'irrigation devrait se situer entre 5,5 et 6,5. À ces valeurs, la solubilité de la plupart des micro-éléments est optimale. Certains éléments de l'eau d'irrigation peuvent être directement toxiques à la culture.
nivellement et un gaspillage d'eau qui à son tour aboutit à un mauvais drainage qui cause la salinisation et l'alcalinisation des sols.
L'aspect positif de l'irrigation découle de l'intensification de la production des cultures vivrières et fourragères sur les terres les plus fertiles, permettant à un pays d'atténuer la pression sur les terres marginales actuellement sous cultures pluviales ou pâturages.
Les sources naturelles incluent l'eau de pluie et l'eau de surface (des lacs et des fleuves). Ces ressources doivent être utilisées avec précaution. Les ressources d'eau de pluie dépendent des conditions atmosphériques du secteur.
Cette technique consiste à apporter l'eau sous faible pression jusqu'aux racines et à la distribuer au compte-goutte, à l'aide de petits tuyaux, posés sur le sol ou enterrés. Les goutteurs peuvent être externes (à poser), en ligne ou en gaine. On irrigue avec précision et l'on fait des économies d'eau considérables.
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
Il existe trois types principaux : irrigation de surface, irrigation par aspersion, et micro irrigation. La quantité d'eau diminue depuis l'irrigation de surface jusque la micro irrigation.
Apport d'eau réalisé sur un terrain cultivé ou une prairie en vue de compenser l'insuffisance des précipitations et/ou des réserves hydriques du sol et, ainsi, de permettre le plein développement des plantes.
L'irrigation est une opération humaine qui consiste à amener de l'eau supplémentaire à des cultures. Ce principe est utilisé en cas de manque d'eau d'origine naturelle, dans les régions arides ou pour des cultures réclamant plus d'eau comme le maïs ou le coton.
L'irrigation par aspersion utilise des canalisations souterraines où l'eau circule sous forte pression. Ces canalisations alimentent en eau à des tuyaux mobiles auxquels sont raccordés des systèmes d'aspersion (arroseurs canons) : les cultures sont alors arrosées par une fine pluie artificielle.
L'irrigation localisée ou micro-irrigation consiste à distribuer l'eau par un réseau de canalisations sous faible pression, apportant l'eau à un voisinage limité des plantes cultivées. C'est la méthode d'irrigation la plus efficace aujourd'hui.
La micro-irrigation ou l'irrigation localisée, se fait au goutte-à-goutte, c'est une technique très économe puisqu'elle ne consomme que ce dont la plante a besoin Effectivement, l'eau est amenée directement au pied de la plante, pourtant il doit être filtrée afin de ne pas boucher les goutte-à-goutte.
Le PH d'une eau neutre correspond à une concentration d'ions H+ de 10-7. Le PH d'une eau naturelle est compris généralement entre 6 et 8.
La dureté de l'eau s'exprime en degrés français (° f) : 1°f équivaut à 10 mg de calcaire par litre. Jusqu'à 15°f, l'eau est dite douce, au-delà de 30°f, l'eau est dure ou très dure.
Les premières traces d'irrigation remontent à environ 5000 ans avant JC en Mésopotamie (Irak et Iran actuels). Ces terres semi arides situées entre le Tigre et l'Euphrate ont été irriguées par les flots de l'Euphrate pendant que le Tigre servait de déversoir final.
Pourquoi irriguer ? L'irrigation agricole et artificielle est utilisée afin d'augmenter les rendements : L'irrigation améliore les rendements des terres agricoles par l'apport de l'eau nécessaire à une forte croissance. L'irrigation est combinée la plupart du temps à un apport d'intrants chimiques (fertilisants...).
Pour un arrosage ultra-précis, le système d'arrosage goutte à goutte, ou arroseur micro-percé, est le plus efficace. Il est notamment conseillé pour les potagers, les haies ou les massifs de fleurs. L'eau s'égoutte lentement vers les racines des plantes grâce à bec ou des tuyaux percés de petits trous.
Le terrain entre les planches doit être nivelé perpendiculairement à la direction de l'eau. L'irrigation par planche convient très bien pour la plupart des types de cultures et de sol mais elle est favorisée par les sols ayant une vitesse d'infiltration lente et les cultures qui tolèrent un flaquage prolongé.
Pour la réaliser c'est très simple, prenez une bouteille d'eau vide et percez-la un peu partout. Utilisez un clou fin ou une aiguille afin que les trous ne soient pas trop grands. Ensuite, plantez la bouteille dans un trou à côté de la plante à arroser (sans abîmer les racines) tout en laissant le goulot déborder.
Mais alors, pourquoi l'eau est-elle en danger ? Si l'eau recouvre une grande quantité de la Terre, 97 % est salée et se situe dans l'océan. L'eau douce, elle, représente moins de 3 %. La pollution, le gaspillage, le changement climatique la rendent rare et donc précieuse.
L'eau peut être considérée comme une ressource inépuisable puisque les activités humaines n'affectent pas les réserves totales d'eau de la biosphère. Elle n'est pas détruite par les utilisations des êtres humains, mais elle peut être combinée pendant un certain temps avec d'autres produits chimiques.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.