La spécificité du langage scolaire L'écriture demande à un enfant de mobiliser en même temps de nombreuses compétences, comme la grammaire, le vocabulaire, l'orthographe, la ponctuation, etc. Ce n'est pas spontané pour un enfant d'écrire avec tout cela en tête, il peut donc se retrouver rapidement en difficulté.
Dyslexie et dysorthographie, des liens étroits
Les personnes dysorthographiques sont fréquemment dyslexiques. En effet, c'est en décodant fréquemment et correctement des mots, que l'enfant les mémorise progressivement en traces stables et les automatise, dans son lexique orthographique.
Rien que dans la transcription des sons à l'écrit, notre orthographe comporte de vraies difficultés : Tout d'abord, nous avons plus de 36 sons (phonèmes) à transcrire dans notre langue mais nous n'avons que 26 lettres dans notre alphabet : 17 sons consonnes, 16 sons voyelles, 3 semi-consonnes.
Des erreurs de grammaire essentiellement, liées aux accords entre le sujet et le verbe, entre un nom et son adjectif, ou encore du participe passé. Ainsi, moins d'un élève sur deux écrit correctement le mot « demandaient » dans la phrase : « Papa et maman se demandaient. »
Demandez à l'élève de s'exercer à copier des textes pendant de brèves périodes pour commencer, puis pendant de plus longues périodes, à mesure que son écriture devient plus fluide. Encouragez l'élève à utiliser un accessoire de préhension (pencil grip) ou un gros porte-mine.
La plupart de nos fautes d'orthographe sont dues à l' inattention ; en faisant des efforts, on arrive à en corriger soi-même la majeure partie. Toutefois, tu peux être “fâché avec l'orthographe” pour des raisons plus profondes.
Si la plupart des fautes d'orthographe grammaticale sont dues à l'inattention ou à la grève plus ou moins consciente des accords purement graphiques, il semble bien que la majorité des fautes d'orthographe lexicale soit due au désarroi.
À l'écrit, l'enfant dysorthographique peut être en proie à de multiples confusions. Il peut simplement : Oublier des lettres, écrire “doze” pour “douze”, inverser les lettres d'un mot “hiut” pour “huit”. Substituer des mots par une signification voisine, dont il connaît mieux l'orthographe.
La dysorthographie, fait suite à la dyslexie et se manifeste par : des difficultés à transcrire des mots qui se prononcent pareillement mais s'écrivent différemment : "mer" et "mère", "eau" et "haut", des confusions de genre et de nombre, des erreurs de syntaxe : "leçon" et "le sont".
Un trouble de l'écriture peut se manifester par une simple maladresse, de vraies douleurs physiques ou même un refus catégorique d'écrire. Si ces difficultés deviennent gênantes au quotidien pour votre enfant, et en particulier à l'école, il faut éviter de laisser une dysgraphie s'installer.
Des facteurs génétiques sont impliqués car on retrouve plus fréquemment des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
Dysorthographie : de quoi s'agit-il ? La dysorthographie est un trouble persistant de l'acquisition et de la maîtrise de l'orthographe dont les causes exactes ne sont pas bien connues. Elle peut se manifester de différentes manières, selon l'intensité du trouble.
L'une des fautes les plus courantes dans la langue française est liée à la sonorité de la phrase. Il est fréquent, et plus habituel à l'oreille, d'utiliser le subjonctif derrière « après que » : « Après qu'il ait mangé », « Après qu'il soit parti », par exemple.
L'orthographe se concentre donc sur l'exactitude de l'écriture des mots. Ainsi, une faute d'orthographe est une erreur liée à la manière dont un mot est écrit, tandis qu'une faute de grammaire concerne la manière dont une phrase est structurée ou formulée.
C'est tout à fait normal ! D'où l'importance de la correction de texte : en relisant votre prose, vous allez pouvoir corriger vos erreurs, quitte à vous faire aider. Progressivement, la qualité formelle de vos écrits va s'améliorer.
On connaît ces peurs disproportionnées qui touchent 20% des français. La graphophobie, ou peur irraisonnée d'écrire est un trouble très handicapant et nécessite une aide psychologique.
1. L'orthographe lexicale : orthographe qui ne s'explique pas par des règles de grammaire. 2. L'orthographe grammaticale : orthographe qui s'explique par des règles de grammaire.
Comment aider un enfant à écrire correctement ? En lui faisant travailler sa motricité fine, pardi ! Pour l'entraîner à faire des mouvements précis à l'aide de ses doigts, proposez-lui de la pâte à modeler, des jeux de découpage et même… de faire la cuisine !