C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Les symptômes de la misophonie
Les personnes souffrant de misophonie ont une réaction d'irritabilité importante d'anxiété et de dégoût, puis de colère face à certains sons. Elles peuvent pleurer, se mettre à crier ou même vomir. Les personnes touchés rapportent aussi un sentiment de perte de contrôle.
Une misophonie non traitée peut en effet rapidement empirer, parfois jusqu'à provoquer l'isolement social de la personne en souffrant. Lorsque la misophonie est associée à des acouphènes, une thérapie d'adaptation aux acouphènes peut également permettre de la soulager.
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition. Vous pouvez en apprendre davantage sur le système auditif humain ici.
Lorsque vous souffrez de misophonie, vous éprouvez une forte réaction à des sons spécifiques. Si des bruits de tous les jours tel qu'un robinet qui coule, des bruits de mastication ou les cliquetis d'un stylo vous irrite ou panique, vous souffrez peut-être de misophonie.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Qui peut soigner la misophonie ? L'approche pluridisciplinaire étant la clé, de nombreux professionnels de santé peuvent intervenir dans la prise en charge du patient, que ce soit dans la phase de diagnostic ou de suivi : Médecin ORL, psychothérapeute, psychiatre, audioprothésiste, sophrologues...
Du grec mysos (crime, souillure, impureté) et phobos (peur), la mysophobie correspond à une crainte extrême de la saleté et de la contamination.
Traitement de la phonophobie
La thérapie d'exposition et la thérapie cognitive-comportementale sont parmi les plus populaires. Elles peuvent être utilisées en combinaison avec des médicaments sur ordonnance pour aider à réduire l'anxiété et soulager le stress.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
La phonophobie correspond une peur psychologique de certains sons. Son origine provient généralement d'un traumatisme sonore. L' hypersensibilité à un son affecte de nombreuses personnes dans leur quotidien.
Sur le long terme, des risques plus graves
Une cohorte nationale2 a ainsi montré une augmentation du risque d'insuffisance cardiaque, d'hypertension et d'accident vasculaire cérébral chez les personnes exposées à des niveaux élevés de bruit de circulation routière, indépendamment des autres sources de bruit.
Concrètement, c'est l'ensemble des sons qui font que la ville donne le sentiment de rester identique à elle-même – réellement ou imaginairement ».
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Les nuisances sonores qui interviennent de 22 heures à 7 heures du matin (musique à fond, bruits de pas, aboiements,...) sont considérées comme du tapage nocturne. Et dans ce cas, le bruit n'a pas besoin d'être répétitif, intense où de durer très longtemps pour être jugé comme une infraction.
Il est important de comprendre que l'hyperacousie ne peut pas se soigner à proprement parler. Il existe des thérapies qui permettent de soulager la gêne. Cependant, aucun traitement ne permet de faire disparaître totalement ce trouble.
L'hyperacousie résulterait d'un dérèglement du schéma auditif neuronal suite à une lésion de l'oreille interne. Elle apparaît parfois après une exposition à un niveau sonore élevé. Cette pathologie se caractérise par un seuil de tolérance au bruit anormalement bas.
anthropophobie . Misanthropie; état de celui qui a les hommes en horreur.
Nous avons peur du silence parce qu'il implique d'entrer en contact avec nous-mêmes. Nous la fuyons parce que nous nous fuyons nous-mêmes. C'est la peur d'être seul avec une partie de nous-mêmes que nous refusons de voir, avec les peurs et les blessures que nous avons ignorées.
Réponse du Guichet
La phobie qui se rapprocherait le plus est la monophobie. En effet, d'après une définition apportée par linternaute.fr, il s'agit d'une « peur irrationnelle et morbide de la solitude. Une personne atteinte de ce trouble ne supporte pas de se retrouver seule ».
L'hypersensibilité au bruit fait partie des particularités sensorielles expérimentées par certaines personnes autistes. En cas d'hypersensibilité le canal de perception est trop ouvert et trop de stimulations parviennent au cerveau.