Le pisé permet essentiellement de construire des murs massifs et rectilignes, bien qu'il soit également possible d'obtenir des murs courbes grâce aux évolutions récentes des coffrages. Les fines couches de terre compactée sont visibles, ce qui donne une texture unique aux réalisations en pisé.
L'une des autres principales caractéristiques du pisé est son pouvoir régulateur de l'hygrométrie. La terre crue dont il est constitué a en effet la capacité d'absorber la vapeur d'eau lorsqu'elle est en excès dans l'air intérieur. De même, elle peut la libérer lorsque le taux d'humidité est trop bas.
Contrairement aux idées reçues, les maisons en pisé, c'est-à-dire construites à base de terre crue banchée parfois mélangée à du foin ou de la paille (on parle alors de bauge ou de torchis) et soutenue par une charpente en bois, sont solides et résistantes, comme en témoignent de nombreuses constructions de ce type ...
L'une des grandes qualités de la construction en terre crue réside dans sa contribution à l'inertie thermique d'un bâtiment, autrement dit sa capacité à conserver de la chaleur en hiver et de la fraîcheur en été !
Le PISE utilise une terre argilo graveleuse, non végétale. On le retrouve plutôt dans la région Rhône Alpes. La mise en œuvre du pisé nécessite un coffrage et le montage du mur se fait par tassement de la terre en couches successives à l'aide d'un outil pneumatique.
Tassement de la terre dans les banches :
Le montage du mur en pisé se fait par tassement de la terre, en couches successives et régulières de 15 à 20 cm maximum, à l'aide du pilon (outil pneumatique). Un fois le mur monté jusqu'en haut, on peut décoffrer : les premiers murs en pisé sortent de terre !
La « terre » utilisée en construction est en réalité un mélange variable d'argile, de limon, de sable et parfois même de gravier qui se distinguent entre eux par la taille de leur grain (granulométrie). Dans ce mélange, l'argile joue le rôle de « liant », au même titre que le ciment dans un béton.
Dans ce cadre, et grâce à son inertie exceptionnelle, la terre cuite est un atout indéniable pour consommer moins d'énergie. En effet, les briques de terre cuite restituent le soir de la chaleur accumulée la journée, ce qui permet d'avoir une régulation automatique de la température, hiver comme été.
Le mélange est composé d'environ 80 % de paille pour 20 % de terre. Il s'agit de réaliser une barbotine très fluide de terre argileuse et d'y immerger la paille. D'une manière générale, le mélange terre-paille est un isolant acoustique et thermique.
Si vous avez la place quelque part, une bonne chaudière au pellet de bois et son silo, sera une bonne option! Un plancher d'étage couvert de terre cuite sous-entends un plancher bois+couche de pisée/bauge très interessante du point de vue isolation (phonique surtout mais thermique aussi).
Les matériaux utilisés sur des murs en pisé doivent donc être perméables à la vapeur d'eau. Isolants adaptés au pisé : laine de chanvre, ouate de cellulose, laine de bois, paille, …
Vous pourrez alors isoler avec un isolant de type semi-rigide, validé pour un usage en extérieur (laine de verre de type Isofaçade, laine de roche, etc.). Il faut alors s'assurer que les débords de toit soient suffisants pour pouvoir protéger en partie haute l'isolation mise en oeuvre.
Quelques indicateurs : – Des murs épais : entre 50 cm et 80 cm – Des débords de toitures importants – Présence d'un soubassement en pierre – Lorsque la façade n'est pas enduite elle présente une couleur argile avec une alternance de banches (technique de mise en œuvre du pisé) et de cordons de mortier de chaux (cf.
Passer un enduit de qualité est le seul moyen de protéger un mur en pisé. Pour commencer, bannissez tous les enduits à base de colle, de ciment, ainsi que les peintures. "Il faut à tout prix choisir des enduits à dosage faible.
C'est un procédé qui consiste à construire des murs monolithes et porteurs de plus de 40 cm d'épaisseur par le compactage de couches successives de terre dans un coffrage traditionnellement en bois.
la brique est plus solide que le parpaing et offre une grande résistance. esthétique, la brique est le plus souvent recouverte d'un enduit de façade, mais celui-ci n'est pas systématiquement nécessaire. la brique offre une bonne régulation de l'humidité et y résiste parfaitement. la brique est facile à poser.
Privilégiée par les experts en biologie du bâtiment, la terre cuite est le matériau de construction le plus sain qui soit. La cuisson fait qu'elle ne contient plus aucun élément organique. Elle est exempte de toute substance nocive et réduit la pollution électromagnétique.
Le principal inconvénient de la brique monomur est son prix plus élevé, par rapport à celui d'une brique traditionnelle. Lors de la construction d'une maison individuelle, la différence de prix peut aller entre 2000 et 3000 €.
Des cendres d'usines ou de centrales à charbon peuvent remplacer le ciment Portland dans la fabrication de béton. Le procédé ne nécessite pas de chauffage et génère donc beaucoup moins de CO2. En France, l'adoption de ces alternatives écologiques est encore freinée par les normes.
Il existe 3 types de stabilisation dans la construction en terre crue : Stabilisation mécanique : par le compactage qui modifie sa densité, sa résistance mécanique, sa compressibilité, sa perméabilité et sa porosité. Stabilisation physique : en intervenant au niveau des grains et de la texture (mélange contrôlé).
La maison en torchis
Le torchis est l'ancêtre du béton, où la terre remplace le ciment et où la paille (ou autre) sert au renfort. Comme le béton armé, le torchis réclame d'être posé ou coulé entre un treillis porteur, généralement et traditionnellement en bois, dont il assure le remplissage.
Il faut des longues vis, des longues vis et encore des longues vis, rentrées dans le pisé à la visseuse ; en espérant qu'elles trouveront leur chemin tant bien que mal entre les cailloux et galets présents dans l'épaisseur du mur...
Le béton banché est en règle générale un béton armé que l'on va venir couler entre deux supports verticaux, des coffres en bois ou en métal appelés "banches", disposés à l'endroit où l'on souhaite construire.
En isolant extérieur, le roseau fait office de bardage et est posé par plaques sur toute la surface extérieure de la maison. Il s'agit donc d'une solution qui convient à tous types de rénovation ou construction en terre crue.