Un accident sur un réacteur nucléaire peut engendrer un rejet contenant notamment de l'iode radioactif. Respiré ou avalé, l'iode radioactif se fixe sur la glande thyroïde et peut ainsi augmenter le risque de cancer de cet organe, surtout chez les jeunes.
L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium - KI) protège de manière temporaire la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
Les comprimés d'iode préconisés en cas d'accident nucléaire, dosés à 65 milligrammes (mg) (50 mg d'iode), sont pour la plupart fabriqués en France par la Pharmacie centrale des armées. Le laboratoire français Serb dispose également d'une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament depuis novembre 2021.
L'iode est nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes T3 et T4, qui jouent un rôle important dans la régulation du métabolisme cellulaire. Par l'intermédiaire des hormones thyroïdiennes, l'iode contribue à la croissance des enfants. Elle a un rôle dans le métabolisme énergétique.
En cas d'accident nucléaire, la prise de comprimés d'iode stable protège la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement. La thyroïde va absorber l'iode stable jusqu'à saturation, et ne pourra donc plus assimiler l'iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré.
Pour la porte-parole du département des urgences de New York, la première règle est de se réfugier rapidement à l'intérieur de chez soi et s'éloigner le plus possible des fenêtres. Mais "se mettre à l'abri dans sa voiture n'est pas une option" selon elle.
L'Australie, championne de la survie
Mais en cas de conflit entre les Etats-Unis et la Russie - le plus important envisageable à l'heure actuelle -, la production de calories pourrait culminer à 90% trois ou quatre ans après la guerre.
Cependant, ingérer des niveaux extrêmement élevés d'iode peut s'avérer dangereux et notamment entraîner des goitres qui entravent le fonctionnement de la thyroïde (mais il faudrait probablement prendre, pendant plusieurs semaines, la dose d'iodure de potassium recommandée pour que ces troubles se produisent).
Adulte : L'utilisation d'un produit de contraste iodé risque de causer une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie.
Certaines personnes sont hypersensibles à l'iode et développent rapidement des symptômes tels que fièvre, urticaire, œdèmes ou hémorragies sous la peau. Suite à une prise d'iode, on peut également observer des poussées d'acné, des troubles du rythme cardiaque, des fourmillements ou une confusion, par exemple.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Il existe différents moyens de se protéger des retombées radioactives : masque à gaz et combinaison NBC (en cas de faibles radiations) ou abri anti-atomique, mais la plus efficace reste l'évacuation.
Plus de 40 ans
La saturation de la thyroïde est moins indiqué dans cette tranche d'âge pour deux raisons : plus l'âge avance, le risque de cancer de la thyroïde suite à la prise d'iode radioactif diminue.
Le sel iodé, une alternative aux comprimés d'iode ?
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.
Prendre un comprimé d'iode stable avant les rejets d'iode radioactif protège efficacement la thyroïde en empêchant l'iode radioactif de s'y concentrer. La thyroïde est alors préservée (Figure 1).
L'absorption intestinale de l'iode est élevée ( > 90%) et dans un état stable, l'élimination urinaire est en relation directe avec les quantités d'iode apportées par l'alimentation.
Les suites de l'examen
Le patient peut rentrer immédiatement chez lui. Dans le cas où un produit de contraste a été administré, il sera précisé au patient de boire 2L d'eau dans le reste de la journée afin d'éliminer le produit de l'organisme.
Enfin, si vous avez reçu un produit de contraste, veillez à boire deux litres d'eau durant le reste de la journée (sauf avis contraire de votre médecin). Cela permet une élimination rapide du médicament.
Plus vous êtes jeune, plus vous êtes vulnérable face aux conséquences de l'iode radioactif. Sur l'ensemble du territoire belge, il est donc conseillé aux familles ayant des enfants et jeunes jusqu'à 18 ans, ainsi qu'aux femmes enceintes et allaitantes d'aller chercher préventivement une boîte de comprimés d'iode.
Selon les profils, l'automédication pour de l'iode pourrait se révéler dangereuse et provoquer de possibles effets secondaires thyroïdiens et cardiaques. Il n'est donc pas recommandé d'aller se procurer des pastilles d'iode sans avoir consulté son médecin auparavant.
Outre le sel enrichi, les aliments les plus riches en iode sont principalement les produits d'origine marine : poissons, crustacés, mollusques qui en contiennent jusqu'à 400 µg/100 g. Les algues sont également des sources d'iode mais elles présentent des concentrations en iode très variables.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Il doit être possible d'abattre un missile nucléaire avant qu'il n'incinère Berlin. Oui, à la rigueur, on peut en intercepter un seul, mais s'il y en a une ou plusieurs dizaines en route, il n'y a malheureusement pas de riposte possible.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.