Un oracle prédit aux parents qu'Œdipe tuera son père et épousera ensuite sa propre mère. Pour éviter que l'oracle ne se réalise, les parents décident de tuer l'enfant. Un serviteur chargé de l'exécuter le sauve. Œdipe est finalement pris en charge par d'autres parents.
Œdipe comprend que leurs enfants, Étéocle, Polynice, Antigone et Ismène sont maudits par l'inceste de leurs parents. De désespoir, Œdipe se crève les yeux avec la broche de son épouse (et mère) Jocaste, et renonce au trône.
En allant à Delphes voir l'Oracle, il n'obtient pas de réponse directe à sa question, mais il lui est annoncé qu'il tuera son père et couchera avec sa mère. Effrayé par la violence de cet oracle, Œdipe décide de fuir Corinthe car il éprouve un tendre attachement pour ses deux parents, Polydos et Periboea.
Œdipe et Jocaste ont quatre enfants : deux fils, Étéocle et Polynice, et deux filles, Antigone et Ismène. Néanmoins, il y a des versions où, même s'il commet le parricide, Œdipe n'a pas d'enfants de sa mère mais d'une seconde femme.
Sophocle nous fournit la morale de son histoire : « Gardons-nous d'appeler jamais un homme heureux avant qu'il n'ait franchi le terme de sa vie sans avoir subi un chagrin. »
C'est cet acte impie qui aurait fait condamner le roi de Thèbes par l'oracle de Delphes : « Crains de procréer des enfants contre le gré des dieux. Car, si tu engendres un fils, ce fils te tuera, et toute ta maison s'éteindra dans le sang. » (Euripide, Les Phéniciennes, vers 18-20).
Malgré l'insistance d'Œdipe, il refuse, par pitié pour son roi, de révéler la vérité. Œdipe, hors de lui, va jusqu'à l'accuser d'être le coupable. Le devin, meurtri, finit par exposer la funeste vérité et désigne le coupable : le roi !
Le Roi légendaire de Thèbes, Œdipe, fils de Laïos et de Jocaste, fut exposé dès sa naissance à cause d'un oracle qui avait prédit que l'enfant porté par Jocaste tuerait son père. Il fut recueilli par le roi de Corinthe, Polybe, qui l'éleva comme un fils.
Dans la mythologie grecque, Antigone (en grec ancien Ἀντιγόνη / Antigónê) est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste. Elle est ainsi la sœur d'Étéocle, de Polynice et d'Ismène. Son oncle Créon, frère de Jocaste, est également le père de son fiancé Hémon.
Œdipe, fils de Laïos et de Jocaste, est le personnage central des mythes grecs. L'oracle avait prédit à Laïos que, s'il avait un fils, celui-ci le tuerait, épouserait sa femme et prendrait son royaume. Dès sa naissance, Œdipe est donc condamné à mort.
Anéanti par la terrible révélation apportée par le Dieu, Œdipe, qui ne veut rien dire de ce qui lui a été révélé, décide de ne pas revenir à Corinthe et part seul car le Dieu lui a appris qu'il commettra des actes atroces dans le futur. En chemin, Œdipe bouscule un homme et le tue.
On appelle la malédiction qui s'abat sur Oedipe et sa famille la malédiction des Labdacides car le nom vient de l'homme appelé Labdacos qui, pour avoir abusé d'un jeune garçon qui était le fils de son hôte, s'est fait maudire (sa descendance et lui-même).
ο ι ̓ δ ε ́ ω «être enflé» et π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς «pied», littéralement «pied enflé»: son père Laios, roi de Thèbes, ayant appris par un oracle que son fils le tuerait, le fit exposer sur le Cithéron, les pieds mutilés; le garçon, recueilli par un berger, fut élevé dans une cour étrangère.
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
D'après Sophocle et Euripide, Jocaste, mère et épouse d'Œdipe, dont elle a deux fils, Étéocle et Polynice, et deux filles, dont Antigone*, elle se suicide par la corde à la découverte de l'inceste ou par le glaive à la mort de ses fils (Sophocle, Œdipe roi; Euripide, Les Phéniciennes; N.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Elle préfère désobéir aux lois des hommes quand celles-ci sont injustes, que désobéir aux lois des dieux. Elle est alors arrêtée, jugée et enfermée vivante dans le tombeau des Labdacides, destinée à mourir de faim et de soif. Mais plutôt que de se laisser mourir ou même exécuter, Antigone se suicide par pendaison.
Œdipe est le parangon du héros tragique : il subit la malédiction qui frappe sa famille, il est aveugle (c'est pourquoi aussi il se crève les yeux à la fin : la cécité devient physique, il en porte la marque), il devient mendiant, il entraîne la perte de sa famille.
Il souffre en fait d'une infirmité au niveau des pieds suite à l'abandon qu'il a subi enfant, en étant attaché par les pieds à un arbre. Œdipe est célèbre pour avoir eu un destin particulièrement cruel (il a tué son père et épousé sa mère[8]).
Lorsqu'une personne se montre prétentieuse en raison de sa réussite, on dit qu'elle «a les chevilles qui enflent». Une expression qui trouve son origine dans un mythe de la Grèce antique : celui du roi de Thèbes, Œdipe, dont le nom signifiait «pieds enflés». Il était appelé ainsi car il avait le pied déformé.
La théorie psychanalytique
Le complexe d'Œdipe se définit comme « l'ensemble des désirs amoureux et hostiles que l'enfant éprouve à l'égard de ses parents » (Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse).
Œdipe, roi de Thèbes. Perspicace et intelligent, il a été élevé à Corinthe par des parents adoptifs. Il se découvre parricide et incestueux malgré lui.
Laïos, le père d'Œdipe, a désobéi à la volonté des dieux, qu'Apollon lui avait exprimée formellement et à trois reprises : il ne devait pas avoir d'enfant.
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
sa tragédie Antigone, datant de 442 avant J. -C., se déroule jusqu'à la mort héroïque d'Antigone, arrêtée alors qu'elle recouvre de terre le corps de son frère Polynice puis condamnée par Créon à être emmurée vivante.