La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Dans la tradition philosophique, depuis Descartes, la conscience est considérée comme constituant l'essence de l'homme. L'essence, c'est-à-dire: ce qui lui est propre, qu'il est le seul à posséder, et qu'il possède de manière innée, de sorte que l'essence est inséparable de l'existence même de l'être considéré.
INTRODUCTION D'après la philosophie classique, l'homme se définit par la pensée, la conscience. Il est maître de ses pensées ainsi que les actes qu'il pose. C'est pourquoi René Descartes déclare : « je pense dont je suis ». Autrement dit, c'est la pensée qui définit l'homme.
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde. Néanmoins, avec la conscience apparaît la loi morale, et de multiples interdits vont peser sur mes actions : si j'agis consciemment, je deviens responsable de ce que je fais, et l'on peut me punir si j'agis mal.
Le mot conscience vient de cum scientia, c'est-à-dire avec science donc on peut définir la conscience comme une connaissance qui est d'abord de soi, du monde mais aussi du bien et du mal. La conscience est le propre de l'homme, c'est-à-dire que c'est ce qui le différencie de l'animal.
La conscience désigne originellement un savoir partagé (le mot vient de cum-, « avec », et scire, « savoir ») : c'est une connaissance qui accompagne celui qui pense et qui ne se réduit pas à la simple perception, ce pour quoi on l'appelle parfois « aperception ».
Que l'homme soit par essence une « chose qui pense », que cette découverte de soi se donne dans la saisie du cogito, où l'existence de mon propre corps est révoquée en doute et tenue pour une illusion des sens, telle est l'idée qu'habituellement on se forme de l'anthropologie cartésienne.
Phrase 3 – Ce sens persiste encore aujourd'hui : l'essence de la philosophie, c'est la recherche de la vérité, non sa possession, même si elle se trahit elle-même, comme il arrive souvent jusqu'à dégénérer en dogmatisme, en un savoir mis en formule, définitif, complet, transmissible par l'enseignement.
Dans le cas de Heidegger, c'est parce que l'être existant doit exister sous la convocation de l'Être qui le fait, en son essence d'homme, l'être existant qu'il est et qu'il a la dignité d'être.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Avoir conscience, c'est s'apercevoir que l'on perçoit et donner un sens à ces perceptions. Les interrogations sur le mode d'existence de la conscience, l'esprit ou l'âme sont aussi anciennes que la philosophie.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
L'homme prend conscience de lui-même au sens où il s'humanise par le travail. Autrement dit, il lui faut affronter et vaincre la résistance du monde (« tu travailleras à la sueur de ton front » dans la Bible) pour comprendre qui il est, de quoi il est capable et quelle est sa destination.
Pour la tradition philosophique, « l'essence précède l'existence » : de Platon jusqu'à Descartes et même Kant, les philosophes ont affirmé que ce qui était premier était l'essence et que l'existence était seulement seconde. L'essence est ce qui constitue la nature d'un être, ce qu'est véritablement cet être.
Différence entre existence et essence
L'« existence » signifie le fait que quelque chose soit. L'essence est par définition, la nature d'une chose. Elle désigne ce qui fait qu'une chose est, ce qu'elle est. La question « quel est l'essence de la liberté?» signifie « qu'est-ce-que la liberté ? ».
EI 34 : l'essence de Dieu est sa puissance infinie. Donc tout ce qui existe est l'effet nécessaire de cette puissance qui ne peut pas ne pas se manifester, et qui ne peut que se manifester pleinement, sans aucune limite ou restriction.
Descartes forme le projet de tout comprendre par lui-même et invente pour cela une méthode : le doute systématique. Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ».
Elle le définit et constitue donc un gros avantage. En plus, la conscience permet de conférer à l'homme une autre de ses facultés : la conscience du temps qui passe. Elle lui permet d'avoir une certaine expérience et donc d'avancer, d'avoir une certaine progression. L'homme peut donc se projeter et faire des plans.
L'essence de la vie est le miroir d'une existence où les émotions et les ressentis se mélangent. Par le biais de ce recueil, l'auteure exprime sa volonté de partager sur l'environnement qui nous entoure et qui fait de nous ce que nous sommes.
Dans la première phrase du texte, Kant définit la conscience de soi. Elle est le pouvoir de "posséder le je dans sa représentation". Cela signifie que l'homme possède la capacité de se saisir comme objet de ses propres pensées.
Edmund Husserl
Selon Husserl, la conscience ne peut pas exister indépendamment d'un objet, elle est toujours conscience de quelque chose. En 1916, il devient enseignant mais est contraint de démissionner en 1936 à cause de ses origines juives. Par la suite, Husserl influence Heidegger, Sartre et Merleau-Ponty.
Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.