Si donner du sens à sa vie semble être une priorité pour chacun, il permet aussi de trouver une sorte de cohérence en nous, liant, entre eux, chacun de nos gestes, de nos actions. Malheureusement aujourd'hui, beaucoup encore vivent au rythme de la société, dans un conformisme presque naturel pour eux.
Donner du sens, c'est également permettre à chacun de s'améliorer au quotidien, développer ses compétences, prendre de nouvelles responsabilités, évoluer dans sa carrière ou bien aussi changer totalement de voie.
Trouver un sens à sa vie, ce peut être de nourrir ces valeurs à travers des actions, des activités, voire son activité professionnelle (car oui, on peut être heureux au travail). Quand ces valeurs sont nourries, cela donne davantage de sens à notre vie. Nous nous sentons bien quand nos valeurs sont bien nourries.
La dépression existentielle est un type d'état psychologique peu connu mais récurrent. Parmi ses caractéristiques, on trouve par exemple le sentiment que nous ne répondons pas aux attentes, que la vie n'a pas de sens ou que le monde est un endroit désordonné, un scénario où règnent l'injustice et l'inégalité infinie.
L'intérêt de rester en vie, c'est de pouvoir se dire qu'à un moment on pourra être heureux, ou tendre au bonheur, même sans forcément l'atteindre, puis de se réconcilier avec cette idée, et se satisfaire des joies simples de nous offre la vie en repoussant les désirs inutiles.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Le mal être se manifeste le plus souvent par du stress, de l'angoisse, de la peur face aux difficultés. Ces troubles sont accompagnés d'un sentiment permanent d'être en situation d'échec. Cela accentue le manque d'estime de soi, ou la perte de confiance en soi.
Les raisons qui motivent chacun vivre ses journées diffèrent largement d'une personne à l'autre, d'une culture à l'autre. Pour certains, c'est le travail, pour d'autres, les enfants. Pour d'autres encore, l'argent, les voyages ou le dépassement physique. Le sens est donc unique à chacun.
Selon cette approche, la vie est susceptible d'être significative : nous pouvons lui conférer un sens grâce à notre sensibilité. Jean Grondin parle d'une « saveur de la vie » et le sens de la vie est pour ainsi dire une capacité de « sentir » et de jouir de la vie.
Enfin, le bons sens, nécessite de savoir adopter une posture de non-sachant, et d'accepter de ne pas détenir toutes les clefs. C'est finalement faire preuve d'humilité quelque part et se dire que seul, nous ne savons peut-être pas comment faire, mais qu'ensemble, c'est sûr, nous trouverons.
Donner du sens au travail de ses équipes est important car cela permet de maintenir la motivation et l'engagement des collaborateurs. Les salariés sont de plus en plus en quête de sens dans leur travail et sont prêts à changer d'entreprise si celle-ci ne répond pas à leurs aspirations.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
L'hypoesthésie est la diminution du sens du toucher et de la sensibilité physique. Ce trouble de la sensibilité signifie qu'un ou plusieurs nerfs ont été atteints, par exemple, au niveau d'un bras ou d'une jambe. Il s'agit d'un symptôme qui apparaît le plus souvent naturellement avec l'âge.
“L'habitude, c'est comme si tout était acquis et qu'il n'y avait plus besoin de se renouveler. Pour savoir si les sentiments sont encore là, on peut se questionner sur plusieurs éléments et faire le point avec soi-même, mais aussi avec son partenaire”, explique Pascal Anger, psychothérapeute familial et conjugal.