En France, une personne confrontée à la pauvreté vit une quinzaine d'année de moins qu'une autre de milieu aisé. La santé des plus pauvres est mauvaise et ce handicap se cumule aux précédents pour rendre difficile leur sortie de la pauvreté.
Crises financières, catastrophes naturelles et politiques publiques inefficaces risquent de faire croître la pauvreté dans le monde alors que plus de 2,2 milliards d'hommes et de femmes, soit près d'un tiers de l'humanité, sont déjà concernés ou sont en passe de l'être.
Oui, on peut éradiquer la pauvreté
Sont considérées comme pauvres les personnes ayant des revenus inférieurs à ce seuil. La Banque mondiale traduit l'objectif d'éradication de la pauvreté d'ici à 2030 par un taux de pauvreté extrême de moins de 3 % de la population mondiale.
La pauvreté peut se manifester de manière multiple : par la faiblesse ou l'absence d'un revenu, par un logement précaire, par une mauvaise santé, par une éducation insuffisante, par la sous-alimentation ou un environnement dégradé...
La pauvreté progresse alors sous l'effet de plusieurs facteurs : la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus et une croissance économique qui demeure historiquement faible avec pour conséquence un niveau de chômage élevé.
Trois événements majeurs peuvent faire basculer des catégories modestes vers la pauvreté : travailler un nombre de mois inférieur dans l'année (précarité de l'emploi), se retrouver au chômage ou le retour d'un enfant au foyer familial.
Les très faibles revenus ont une autre incidence sur les comportements alimentaires. D'une part, les personnes pauvres mangent rarement à l'extérieur. D'autre part, leurs faibles ressources ne leur permettent pas de « recevoir des parents ou des amis, pour boire un verre ou pour un repas, au moins une fois par mois ».
Améliorer sa situation. Éduquez-vous. Des recherches ont montré que vous gagnez plus d'argent si vous avez un niveau d'éducation plus élevé. Si vous voulez surmonter la pauvreté et vous démarquer des autres, une des meilleures choses à faire est de trouver la bonne éducation et la bonne formation.
La Croix rouge : aide humanitaire, sanitaire et sociale
Très active en France, la Croix rouge française est composée de plus de 60.000 bénévoles répartis dans plus de 1.000 implantations locales.
Le Gouvernement s'appuie sur le CNLE (Conseil National de Lutte contre les Exclusion) et l'ONPES (Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale) pour évaluer et conduire les politiques publiques concernant la pauvreté.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (38,9 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (17,6 %) que les salariés (6,8 %).
Par exemple, le chômage partiel, les contrats de travail temporaires, l'absence de places de prise en charge extrafamiliale des enfants, ou leur prix excessif engendrent souvent de la pauvreté.
Pour prendre ce fait en compte, la pauvreté est définie de manière relative : le seuil de pauvreté par unité de consommation correspond ainsi à 60 % du niveau de vie médian. Ainsi, toute personne dont le niveau est de vie est inférieur à 1102 euros par mois est considérée comme pauvre en France en 2019.
L'alimentation est aujourd'hui la première cause de mortalité au monde. Les chiffres sont alarmants : en France, on impute à la malbouffe 8 millions d'obèses, 500 000 insuffisants cardiaques, 10 millions d'hypertendus, et plus 4,5 millions de diabétiques.
Le régime des institutions hospitalières semble nourrir les pauvres assez bien : les rations de pain tournent autour de 500-700 grammes, moins de 100 g de viande le plus souvent, et de 35 à 75 centilitres de vin ou de cidre.
Deuxièmement, les pauvres subventionnent directement et indirectement de nombreuses activités qui bénéficient aux riches 10. D'une part, ils ont longtemps soutenu les activités de consommation et d'investissement dans l'économie privée, par le biais des bas revenus qu'ils perçoivent.
PAUVRE, INDIGENT. Pauvre est le terme le plus général ; c'est aussi celui qui signifie le moins. Le pauvre a peu, est mal partagé, ou mal aisé. L'indigent souffre et est, par le manque, dans un état de peine.
Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population. Elles sont moins souvent en emploi ou à la retraite que le reste de la population et davantage au chômage ou inactives non retraitées.
Les jeunes pauvres le sont surtout parce qu'ils sont des enfants de milieux populaires ou des jeunes actifs peu qualifiés : leur pauvreté est pour une grande part liée à leur appartenance à un milieu social et non à des accidents de la vie. Les inégalités sociales à l'école constituent pour eux l'obstacle numéro un.
La pauvreté ainsi définie réduit donc les libertés réelles permettant à un individu de choisir le type de vie qu'il souhaite (A. Sen évoque le concept de « capabilité »). La lutte contre la pauvreté permet donc de favoriser l'égalisation des capabilités.