La technique de la FIV ICSI permet de remédier à des cas d'infertilité masculine, notamment lorsque le sperme présente des anomalies.
Cette technique, appelée ICSI, permet de pallier certaines anomalies des spermatozoïdes qui les empêchent de féconder. Cette technique, appelée ICSI, permet de pallier certaines anomalies des spermatozoïdes qui les empêchent de féconder.
Dès qu'il y a des problèmes notables de sperme, une FIV dite ICSI est préférée à la FIV classique. "La fécondation in vitro avec ICSI a notamment résolu un grand nombre des problèmes graves d'infertilité masculine (tératospermie, oligospermie sévère)", explique l'Inserm.
Pour réaliser l'ICSI, il faut faire suivre une stimulation ovarienne contrôlée à la patiente ou à la donneuse (lorsqu'on utilise des óvocytes donnés), afin d'obtenir un bon nombre d'ovules avec la ponction folliculaire.
L'assistance médicale à la procréation (AMP), ou procréation médicalement assistée (PMA), consiste à manipuler un ovule et/ou un spermatozoïde pour favoriser l'obtention d'une grossesse. Elle permet de palier certaines difficultés à concevoir, sans nécessairement traiter la cause de l'infertilité.
Le magnésium pour améliorer l'implantation de l'embryon
Dans le cadre d'une PMA, c'est le minéral sur lequel il ne faut pas faire l'impasse car il est clé pour favoriser l'implantation embryonnaire que ce en phase lutéale, mais aussi pendant la ponction et après un transfert.
La stimulation ovarienne a pour but d'optimiser la phase folliculaire du cycle ovarien. Un traitement hormonal est prescrit : les doses sont adaptées aux données cliniques de la patiente, notamment à la réserve ovarienne. Ce traitement consiste en une injection quotidienne d'hormones par voie sous-cutanée.
La FIV ICSI est une technique où l'on va choisir un seul spermatozoïde pour l'injecter en laboratoire dans un ovocyte et essayer d'avoir un embryon pour ensuite le replacer dans l'utérus de la femme.
La mise en fécondation des ovocytes et du sperme a lieu le jour même. Elle peut se faire de 2 façons : En FIV classique, on dépose dans le même puits de culture les spermatozoïdes préparés au contact des ovocytes. En ICSI, on injecte un spermatozoïde directement dans l'ovocyte mature à l'aide d'une micropipette.
Concrètement, l'ovocyte est maintenu par aspiration grâce à une première micropipette de maintien, pendant que l'on injecte le spermatozoïde à l'aide d'une seconde micropipette d'injection. L'ovocyte est ensuite immédiatement remis dans un milieu de culture propice à sa survie.
Pour optimiser vos chances de réussir, vous devez aussi adopter un cycle de sommeil normal, c'est-à-dire 8 à 9 heures de sommeil chaque nuit. Enfin, adoptez une alimentation saine, pauvre en matières grasses ; et limitez la consommation de caféine et d'alcool.
Après 10 à 14 jours : la prise de sang
Chez Fertilys, on réalise dans les procédures de FIV un test sanguin qui confirme ou infirme le début de grossesse. La concentration de l'hormone de grossesse (bhCG) dans le sang est une mesure sûre.
La limite d'âge pour la FIV
La Sécurité Sociale a fixé comme limite d'âge à la prise en charge à 43 ans environ pour une FIV avec ses propres ovocytes.
Il existe actuellement 3 types de fécondation in vitro : la fécondation in vitro conventionnelle (FIV conventionnelle), la fécondation in vitro par micro-injection (ICSI) et la fécondation in vitro après sélection des spermatozoïdes à fort grossissement (IMSI).
Ce traitement hormonal concerne la femme et commence la plupart du temps entre le troisième et le cinquième jour après le début des règles.
Marcher, pratiquer le yoga ou toute autre activité peut être un excellent allié de la fertilité, car : - L'exercice améliore la circulation sanguine et l'oxygénation des systèmes corporels au niveau cellulaire. - Une activité physique modérée est un excellent moyen de réduire le stress.
Avoir des jumeaux : le rôle de la PMA et de la FIV
Selon le Pr Yves Ville, le recours à la PMA multiplie les chances d'avoir des jumeaux par 5, voire 6. Dans le parcours PMA, deux méthodes expliquent cette augmentation du risque : la stimulation ovarienne et le transfert de plusieurs embryons.
La période d'abstinence sexuelle ne doit pas être supérieure à 2-3 jours.
L'ICSI consiste à féconder l'ovule de la femme par l'injection direct du spermatozoïde dans l'ovule en laboratoire. Lors de cette procédure, une petite aiguille injecte un seul spermatozoïde au centre de chaque ovule.
Si le transfert d'embryon est réalisé avec des embryons de 3 jours, le jour du transfert correspondrait à une grossesse de 2 semaines et 3 jours, et dans le cas du transfert d'un embryon de 5 jours, le jour du transfert correspondrait à une grossesse de 2 semaines et 5 jours.
90 % des patientes qui viennent suivre un traitement de procréation dans les centres IVI tombent enceintes. En examinant ce résultat de plus près, on constate que le taux de réussite des FIV atteint 53,48 % au 1er essai, grimpe à 75,61 % au 2e essai et culmine à 86,97 % au 3e essai.
Le nombre normal est d'environ 5 à 10 follicules par ovaire. En dessous de 5 follicules antraux, on considère que la réserve ovarienne est faible. La fertilité de la patiente est alors altérée. Quand il y a plus de 10-12 follicules antraux par ovaire, le stock d'ovocytes est très satisfaisant.
La fécondation in vitro proprement dite
Recherche et mise en culture des ovocytes : Le contenu des follicules (environ 8 ml) est examiné à l'aide d'une loupe binoculaire (grossissant 10 à 40 fois) afin de repérer les ovocytes (0.120 mm de diamètre).
Les follicules sont habituellement considérés comme matures quand ils ont atteint un diamètre de 17 à 18 mm. La situation devient idéale pour la FIV lorsque le nombre de follicules mûrs observables avant le déclenchement de l'ovulation grimpe à 8 environ.