Au plan personnel, la formation contribue à : améliorer les connaissances médicales et paramédicales ; mettre en œuvre ou proposer des soins appropriés ; développer une attitude d'accompagnement adéquate.
Les soins palliatifs sont des soins associés aux traitements de la maladie. Ils ont pour objectif de préserver la qualité de vie, de soulager les douleurs physiques et tous les autres symptômes gênants.
Le Diplôme Universitaire de Soins Palliatifs (DUSP) :
Il s'agit d'une formation première où sont abordées les différentes facettes de ce que comporte la pratique des soins palliatifs dans leurs compétences cliniques, techniques, relationnelles, psychiques et éthiques en vue de rencontrer au mieux un patient singulier.
Les soins palliatifs cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables et se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Selon cette approche, le patient est considéré comme un être vivant et la mort comme un processus naturel.
Les soins palliatifs sont des services destinés aux personnes atteintes de maladies graves, qui ne peuvent plus guérir. Ils ne sont pas forcément en fin de vie et dont la maladie ne va pas être la première cible des mesures mises en place.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Ils ont besoin de respect et de validation du vécu, d'une écoute sans jugement, et de sécurité. Afin d'optimiser leur prise en charge, le médecin spécialiste gagnerait à être épaulé, tôt dans le processus de la maladie, par le médecin de famille du patient ainsi que par une infirmière pivot en oncologie.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Accompagner une personne en soins palliatifs, c'est :
Entourer la personne malade avec toute la tendresse dont elle a besoin ; prendre du temps avec elle et pour elle ; lui faire quelques soins indispensables tout en s'occupant au quotidien des tâches ménagères ; penser à donner les médicaments à des heures fixes …
DU - soins palliatifs et accompagnement - Formation Continue Sorbonne Université
Infirmière : vous devrez intégrer un IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) pour suivre une formation de deux ans (contre trois ans auparavant pour les aides-soignantes) Préparatrice en pharmacie : l'obtention du BP (Brevet Professionnel) de préparateur en pharmacie sera nécessaire.
Les soins palliatifs sont une approche pour améliorer la qualité de vie des patients (adultes et enfants) et de leur famille, confrontés aux problèmes liés à des maladies potentiellement mortelles.
- Accueillir le patient par une formule de politesse et un sourire. - Se présenter en donnant son nom et sa fonction. - S'enquérir et vérifier l'identité du patient en lui faisant épeler son nom et prénom et décliner sa date de naissance. le nom de la personne de confiance et de la personne à prévenir).
La loi du 2 février 2016 permet de mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité par une meilleure prise en charge de la souffrance, et en clarifiant l'usage de la sédation profonde et continue, jusqu'au décès, en phase terminale.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
La sédation est la recherche, par des moyens médicamenteux, d'une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu'à la perte de conscience.
En fin de vie, il peut recourir à une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associée à une analgésie qui permet de plonger le patient dans un état d'inconscience, tout en traitant sa souffrance. Cette sédation profonde ne peut être mise en œuvre qu'à l'issue d'une procédure collégiale.
Les équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) sont composées de médecins, infirmiers, psychologues dont le rôle ne réside pas dans la dispensation de soins mais dans le soutien et l'apport d'expertise auprès des équipes soignantes qui font appel à elles.
Les soignants témoignent souvent de la difficulté d'être investis par le parent malade d'une confiance particulière à cause de la fonction professionnelle qu'ils exercent. Ceci peut expliquer en partie pourquoi ils sont si impliqués dans leur accompagnement et dans leurs soins.
En fin de vie, la perte de force musculaire fait en sorte que la personne peut dormir les paupières entrouvertes, et avoir la mâchoire tombante. Les yeux sont vitreux et larmoyants.
Ce sentiment de perte à venir est souvent associé à une véritable crainte : peur de rester seul, crainte de perdre son indépendance, anxiété face à la diminution de sa vie sociale, etc.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.