Le scepticisme de Hume représente l'expression peut-être la plus achevée d'un scepticisme moderne essentiellement caractérisé par la conscience du caractère instinctif et irrépressible de la croyance, mis au jour par la considération nouvelle de la croyance religieuse, et qui tient en échec une raison dont le ...
Arguments des sceptiques
les sensations ou opinions sont relatives au sujet qui les éprouve : en effet un même homme peut, selon les circonstances, être diversement affecté par un objet.
L'empirisme, y compris celui de Hume, considère que toute idée simple se rapporte à une sensation particulière, et que toute idée complexe peut être décomposée en idées simples se rapportant elles-mêmes à une sensation particulière. Cela signifie qu'il n'existe pas d'idée « pure », indépendante de l'expérience.
Hume est un des représentants de l'empirisme, thèse selon laquelle nos idées viennent de l'expérience sensible. En cela il influença Kant qu'il tira, selon le propre mot de Kant, de son "sommeil dogmatique". Il se réclame aussi du scepticisme.
Courant de pensée qui estime que la vérité est inaccessible et qu'il faut donc adopter une attitude critique à l'égard de toutes les opinions dogmatiques en les « examinant » (skeptikos signifiant « celui qui examine » en grec).
Le scepticisme est un mouvement philosophique qui érige le doute en système de pensée et ne croit pas en la possibilité d'atteindre avec certitude la connaissance et la vérité. Il n'affirme rien et garde sur chaque chose la "suspension du jugement".
scepticisme
Système philosophique qui repose sur la suspension du jugement. (Son fondateur est le philosophe grec Pyrrhon d'Élis, dont l'œuvre a été continuée par Sextus Empiricus.)
Hume s'oppose ainsi à son prédécesseur Locke, philosophe empiriste, mais qui partageait avec Descartes la certitude de l'existence substantielle de l'âme ou du « Moi ».
L'impression est une perception, c'est-à-dire qu'elle est présente à l'esprit. Elle est primitive et singulière, et se caractérise par sa force ou vivacité : c'est là toute son essence, et Hume n'en propose pas d'autre définition.
Ce principe est le fondement théorique de ce qu'on a coutume d'appeler l'atomisme de Hume. Il s'agit de la thèse suivant laquelle (hormis le cas particulier que con- stitue la distinction de raison) si deux entités - en principe deux perceptions - sont différentes, elles peuvent être distinguées et sont séparables.
« L'empirisme est une doctrine philosophique qui souligne le rôle de l'expérience dans la connaissance humaine, en minimisant la part de la raison ». Selon ce modèle, tout ce que l'apprenant sait ne peut donc provenir que d'une expérience vécue[1].
formes de l'empirisme : associationnisme, évolutionnisme, sensualisme). Anton. innéisme, idéalisme, rationalisme.
1. Théorie philosophique selon laquelle la connaissance que nous avons des choses dérive de l'expérience. 2. Méthode reposant exclusivement sur l'expérience, sur les données et excluant les systèmes a priori.
Le doute est souvent lié à un manque de confiance en soi. Si vous doutez de vos compétences, cela peut être dû à une estime de vous dégradée. Il faut donc travailler sur ce point afin de ne plus, ou de moins douter. Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
septique. Personne incrédule, peu convaincue. Personne qui doute de tout ce qui n'apparaît pas comme une évidence.
Selon une longue tradition, le scepticisme n'est pas une doctrine sérieuse, à tel point que nous pouvons nous demander s'il a jamais existé de vrais sceptiques. Le sceptique affirmerait que tout est incertain, et qu'il faut, par conséquent, douter de tout.
L'empirisme de Hume dénonce la causalité comme une croyance.
Le philosophe s'en prend à la causalité parce qu'elle est susceptible de remettre en cause l'empirisme : si elle existait en elle-même, cela voudrait dire que l'esprit peut dépasser les impressions – or il n'en est rien.
Il montre simplement que la raison à elle seule ne peut être la source de notre approbation ou condamnation morale et que la vertu est une idée accompagnée d'un plaisir particulier et le vice une idée accompagnée d'une douleur particulière.
Le fondement de ce refus de l'existence du moi n'est autre que sa théorie empiriste de la connaissance. Selon cette dernière, toute idée provient des perceptions : l'idée du moi, pour être certaine, devrait provenir elle aussi d'une impression, d'une perception. Or ce n'est pas le cas. Donc le moi n'existe pas.
C'est l'empirisme conséquent de Hume qui aura frappé l'esprit de Kant : un empirisme cohérent, en effet, est par nature sceptique.
Hume insiste alors sur le pouvoir séparateur de l'imagination, et sa capacité à engendrer des images mêlant des perceptions diverses.
Les faits, qui sont les seconds objets de la raison humaine, on ne les établit pas de la même manière ; et l'évidence de leur vérité, aussi grande qu'elle soit, n'est pas d'une nature semblable à la précédente.
Sur un plan épistémologique, le doute sceptique fait trébucher hors du droit chemin (celui de la droite méthode) dans l'égarement propre à l'errance de celui qui ignore où est la vérité, ou encore à l'erreur de celui qui croit l'avoir découverte mais la confond avec la vraisemblance.
Définition de scepticisme nom masculin
Refus d'admettre une chose sans examen critique. Doctrine selon laquelle l'homme ne peut atteindre la vérité (dans un domaine).
Contraire : convaincu, enthousiasmé, enthousiaste, sûr.