Chez les patients atteints de bronchopneumopathie chro- nique obstructive (BPCO), l'hypercapnie chronique désensi- biliserait les chémorécepteurs à la variation de la PaCO2. Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients.
Quelles sont les causes d'une hypercapnie ? "Une hypercapnie est le reflet d'une mauvaise ventilation pulmonaire due à une insuffisance respiratoire chronique ou aigue" explique la pneumologue.
En cas de BPCO à un stade sévère, l'atteinte des poumons ne permet plus au sang de recevoir suffisamment d'oxygène (hypoxémie). Les échanges gazeux avec les différents organes ne sont donc plus assurés, avec comme conséquence une fatigue et un essoufflement importants, même lors des plus petits efforts.
Le syndrome obésité hypoventilation
Ainsi, lorsqu'un thorax ou un ventre imposants appuient sur les poumons, ceux-ci deviennent moins efficaces, et il y a donc une moins bonne épuration du dioxyde de carbone, et par conséquent un risque de développer secondairement une hypercapnie.
Baisse du risque de réhospitalisation. Chez les patients avec une hypercapnie persistante traités par VNI à domicile associée à une oxygénothérapie, on observe une baisse du risque de ré-hospitalisation et de décès par rapport aux patients traités par oxygénothérapie uniquement.
Grands principes du traitement
Au long cours, la VNI peut permettre une diminution du nombre d'hospitalisation des patients insuffisants respiratoires. Il ne faut pas confondre la VNI avec la PPC (Pression Positive Continue) qui est le traitement des apnées du sommeil.
L'oxygénothérapie haut débit (Optiflow) est une thérapeutique nouvelle et peu documentée aux urgences. Elle semble intéressante pour les pneumopathies hypoxemiantes non hypercapnique et les bronchiolites sévères du nourisson.
des maux de tête (céphalées) une désorientation. une confusion mentale. un « flapping tremor » (tremblement des mains caractéristique d'une hypercapnie)
Les signes suivants font évoquer la présence d'une hypercapnie : céphalées, astérixis ou flapping tremor, somnolence jusqu'au coma, désorientation, confusion, hypertension artérielle, vasodilatation cutanée, hypercrinie (sueurs, hypersialorrhée, encombrement).
effet shunt l.m.
Dans les poumons, diminution de l'oxygénation du sang en aval d'un court-circuit, causé par une pneumopathie, entre le sang veineux et le sang artériel oxygéné.
Avoir un chiffre de référence quand la BPCO est sous contrôle grâce à une oxygénothérapie mise en place à la maison, permet de juger d'une éventuelle perte de contrôle, lorsque la saturation tombe à moins de 90 % et a fortiori moins de 85 %.
L'administration d'oxygène sera à faible débit (0,5 à 2 l/min, ou une FiO2 de 24 à 31 % au masque).
On parle d'hypoxémie lorsque la valeur de la saturation en oxygène est inférieure à 93%. Le risque principal est celui de la souffrance cellulaire (ischémie) résultant d'un apport insuffisant en oxygène aux différents tissus de l'organisme.
Les émissions mondiales de CO2 liées aux activités humaines atteignent 30 milliards de tonnes (Gt) par an, ce qui correspond à 8,1 Gt* de carbone : 6,5 Gt (soit 80 %) proviennent de la combustion d'énergies fossiles (pour le chauffage, l'éclairage, les transports et l'industrie) et 1,6 Gt (20 %) de la déforestation et ...
L'insuffisance ventilatoire entraîne une hypercapnie, qui provoque des manifestations du système nerveux central qui vont des modifications discrètes de la personnalité à une confusion, à une obnubilation ou à un coma.
Le cerveau régule la quantité de dioxyde de carbone expirée en contrôlant la vitesse et l'amplitude de la respiration (ventilation). La quantité de dioxyde de carbone éliminée et, par conséquent, le pH du sang, augmentent lorsque la respiration devient plus rapide et plus profonde.
Sous l'effet des muscles, lors de l'inspiration, les poumons se remplissent d'air, ce qui permet d'apporter de l'oxygène (plus précisément du dioxygène) à notre organisme, puis se vident d'air lors de l'expiration pour permettre d'évacuer le gaz carbonique (plus exactement le dioxyde de carbone).
Le CO est éliminé essentiellement par voie pulmonaire. A l'arrêt de l'exposition, l'HbCO se redissocie au niveau pulmonaire et le CO s'élimine progressivement dans l'air expiré. La demi-vie (T½) du CO, temps mis pour que la concentration d'HbCO dans le sang chute de moitié, est de 3 à 4 h pour un adulte en bonne santé.
L'hypoxémie est définie comme un faible taux d'oxygène dans le sang. L'hypoxie est définie pour sa part comme un taux anormalement bas d'oxygène dans les tissus.
Conformément aux indications données sur votre feuille d'analyse, pour l'homme et la femme, les résultats moyens doivent être compris entre : 75 et 100 mm Hg (millimètres de mercure) pour la pO2 (pression partielle d'oxygène). 35 et 45 mm Hg pour la pCO2 (pression partielle de gaz carbonique).
PO2 80 –100 mm Hg Peut être supérieure à 100 mm Hg, si le patient reçoit de l'oxygène. Inférieure à 75 mm Hg : peut être signe d'un problème pulmonaire. Une obstruction ou gêne entraîne une acidose par accumulation du CO2, Une accélération ou hyperventilation entraîne une alcalose par fuite excessive du CO2.
L'hypoventilation signifie que votre respiration est trop superficielle ou lente. Le corps doit faire plus d'efforts pour respirer, le système respiratoire peut s'épuiser et le niveau de dyoxide de carbone dans le sang est susceptible d'être augmenté.
Les auteurs de ce travail concluent que le système Optiflow utilisé en continu n'est pas inférieur à la VNI intermittente et que leurs résultats supportent l'utilisation de l'Optiflow comme alternative à la VNI pour la prévention ou le traitement de l'insuffisance respiratoire aiguë après chirurgie cardiaque.
Les principaux avantages de la VNI:
être moins essoufflé diminue la sensation de fatigue. améliore le sommeil et la vigilance en journée.
Nous employons donc la formule suivante : FiO2 = 21 + (4 x n). n étant le nombre de litres de dioxygène administré au patient.