Ce n'est ni du sommeil, ni de l'éveil : réveiller un somnambule, c'est en quelque sorte comme réveiller une personne en train de rêver. Pas de risque cardiaque ou neurologique, mais cela peut provoquer de la mauvaise humeur ou de l'angoisse.
Le sujet peut se blesser durant son sommeil. Il peut aussi faire du mal à quelqu'un sans pour autant s'en apercevoir. Le somnambulisme est un problème de santé, et doit donc faire l'objet d'une consultation auprès d'un généraliste.
Les somnambules peuvent interagir avec ce qui les entoure mais cette interaction n'est pas logique. Ils sont dans l'imagerie du sommeil. C'est presque comme s'ils avaient une hallucination. » Réveiller un somnambule, en le secouant, peut juste le réveiller… mais cela peut aussi déclencher un comportement de fuite.
Comment réagir en cas de crise ? Une chose à savoir : il est déconseillé de réveiller l'enfant. Non pas car cela est dangereux mais simplement parce qu'il risque d'être totalement désorienté. En revanche, vous pouvez lui parler, et ce de la manière la plus calme possible.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Ce n'est ni du sommeil, ni de l'éveil : réveiller un somnambule, c'est en quelque sorte comme réveiller une personne en train de rêver. Pas de risque cardiaque ou neurologique, mais cela peut provoquer de la mauvaise humeur ou de l'angoisse.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation. « Les causes du somnambulisme peuvent être très différentes » indique Daniela Janssen.
De 10 à 15% des enfants entre 6 et 15 ans vivent des épisodes occasionnels de somnambulisme et environ 5% sont somnambules plus de 15 fois par année. Il se manifeste généralement en début de nuit, au moment où le dormeur est en sommeil profond (un stade atteint lors du sommeil lent).
« Ces résultats suggèrent que le somnambulisme a une forte composante génétique, de même que les terreurs nocturnes (surviennent plutôt en début de nuit. Différentes des cauchemars, elles se manifestent par des crises, des hurlements dans le sommeil, NDLR), dans une moindre mesure.
Symptômes. Pendant un épisode de somnambulisme, l'individu a les yeux ouverts, sans expression. Il peut simplement s'asseoir dans son lit, ou bien se lever et marcher – mais pas avec les bras en avant, comme il est si souvent dépeint.
Pendant la phase de somnambulisme, la personne atteinte est dans un état de conscience situé entre le sommeil et la veille. L'arrière du cerveau est suffisamment éveillé pour voir, agir et interagir, mais l'avant du cerveau est encore endormi.
1. Sécuriser l'environnement dans lequel évolue la personne somnambule (fermer les portes et cacher les clés, fermer les fenêtres, cacher les objets dangereux, opter pour un lit à basse hauteur…). 2. Avoir une bonne hygiène de sommeil en se couchant et se levant tous les jours aux mêmes heures.
Les parasomnies du sommeil lent profond comprennent les éveils confusionnels, les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Les parasomnies associées au sommeil paradoxal incluent les cauchemars, les paralysies du sommeil et le trouble du comportement en sommeil paradoxal.
Le somnambule va se lever en ayant les yeux ouverts avec un regard inexpressif et se déplacer dans sa maison. Il est néanmoins capable de répondre à des questions simples et peut effectuer certains ordres et des actions simples.
Les hallucinations nocturnes se produisent typiquement au cours de la première ou de la dernière phase du sommeil. Les hallucinations hypnagogiques ont lieu au moment où la personne s'apprête à s'endormir. Quant aux hallucinations dites hypnopompiques, elles surviennent au cours des premiers instants de l'éveil.
C'est relativement rare, mais ça arrive. C'est pour cela que quand une personne est sujette au somnambulisme, il faut se méfier des fenêtres ouvertes, et des meubles sous les fenêtres qui permettent de les franchir facilement. Mais généralement, le somnambulisme est bénin et banal.
La fatigue et le manque de sommeil. L'activité physique intense en fin de journée. Parfois, plusieurs de ces facteurs peuvent s'additionner. Par exemple, quelqu'un qui a des prédispositions génétiques peut également souffrir de manière ponctuelle de stress et d'anxiété.
Établir un horaire régulier de sommeil, de sieste, et respectez-les la nuit comme le jour. Ne laissez pas les enfants boire beaucoup la nuit et assurez-vous qu'ils vont aux toilettes avant de se coucher. Évitez de leur faire prendre de la caféine avant de les coucher. Coucher l'enfant plus tôt.
En effet, vous-même ne vous rappellerez pas les avoir effectués quand vous vous réveillerez. Cependant, même si vous vivez seul, de nombreux indices peuvent vous alerter sur un somnambulisme : se réveiller ailleurs que dans son lit.
Il existerait même un gène responsable du somnambulisme ; Stress et anxiété : une période de stress intense peut provoquer une crise de somnambulisme chez l'enfant et se répéter si l'anxiété perdure ; Manque de sommeil : un enfant qui n'atteint pas son quota de sommeil peut devenir somnambule.
Les terreurs nocturnes surviennent pendant la phase de sommeil profond en début de nuit et se caractérisent par des cris, des mouvements brusques et de la confusion pendant le sommeil. Les crises peuvent durer jusqu'à 30 minutes et les personnes qui ont des terreurs nocturnes ne se réveillent pas complètement.
Selon les spécialistes, elle n'a cependant aucun impact sur la qualité du repos et sur la santé. En effet, la plupart du temps, le dormeur n'est pas réveillé par ses paroles ou ses cris. D'ailleurs, si vous dormez avec une personne qui parle durant la nuit, n'essayez pas de la réveiller ou de lui poser des questions.
« La sexomnie n'est reconnue que depuis une quinzaine d'années, mais c'est une réalité. Les sexomniaques sont souvent somnambules à la base, mais des troubles comme l'apnée du sommeil peuvent aussi en être à l'origine. Les crises se déclenchent souvent quand le sujet est fatigué ou a bu de l'alcool. »
Il se manifeste par une déambulation nocturne, désorientée et inconsciente. En pratique, le sujet déambule le plus souvent dans sa chambre. Son comportement est relativement organisé, mais ralenti sur le plan moteur. Parfois, le somnambule ne marche pas, mais reste dans son lit et répète certains mouvements.