C'est parce que nous avons tous besoin d'un contact direct avec la nature et les éléments, pour grandir, comprendre le monde, développer notre intelligence, s'épanouir et cultiver notre émerveillement jusqu'à la fin de notre vie, qu'il faut sortir tous les jours !
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
La clinophilie se traduit par le fait de vouloir rester allongé, ou de vouloir rester tout le temps chez soi. Il s'agit d'un symptôme et non d'une maladie en soi, qui peut aussi s'observer dans le burn out, et dans la prise de toxiques tels que le cannabis.
Rester chez soi et ne rien faire permet ainsi de récupérer des heures de sommeil perdues en semaine et de réduire son niveau de cortisol. Cette hormone est sécrétée par notre corps quand il est en situation de stress, physique ou psychologique.
Il est vrai que de nombreux jeunes de ton âge aiment sortir. Mais ne pas aimer sortir est tout à fait normal aussi. Tout est normal, aimer sortir, tout comme ne pas aimer sortir. Ce qui est important est d'être bien avec toi-même et d'être à l'aise avec tes sorties.
Cette adaptation peut prendre du temps. Rien de grave, cela est normal. Mais certaines personnes peuvent ne pas être bien dès les premiers instants. Entre-temps, « d'autres sensations vont venir se superposer et changer notre regard sur le lieu » indique Marion Leclere, consultante en bien-être et habitat.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
L'idée est d'aller vers les gens mais aussi de les laisser venir. Certes pour aller à la rencontre d'autres personnes, il faut une certaine estime de soi, mais savoir recevoir une main tendue est aussi important, et parfois, par habitude ou par peur, les personnes isolées ont du mal à le faire.
Rester chez soi est mal considéré.
Ce temps chez soi permet de se retrouver avec soi, pour ensuite mieux vivre les rapports sociaux. Un temps de recul est pris, qui facilite les liens entre l'intérieur et l'extérieur. Ainsi recentré, on est plus « frais », plus accueillant pour ce qui vient de l'extérieur.
« Se sentir chez soi, c'est d'abord réussir à imprégner ce lieu d'effluves odorants familiers, confirme Pierre Soler, psychologue. Notre habitation devient ainsi une part de nous-même à laquelle nous pouvons nous identifier. » Ce n'est donc pas un hasard si nous l'appelons notre "intérieur".
Rester dans sa zone de confort n'est pas mal en soi, cela permet d'avoir une certaine stabilité et un certain confort pour réaliser ses tâches au quotidien. Il faut donc apprendre à distinguer les situations que nous subissons de celles qui nous paraissent trop confortables et ne nous épanouissent plus.
Autrement dit, moins on en fait, moins on a envie d'en faire. "On a une propension naturelle à ne pas sortir, contre laquelle il faut lutter. Il est important de ne pas se laisser aller et de se tenir à un programme fixe, conseille Philippe Beaulieu.
Sortir de sa zone de confort permet aussi de retrouver l'excitation liée à la découverte et l'apprentissage des autres et de soi-même. Cela stimule donc votre curiosité. En cela même, sortir de sa zone de confort évite l'ennui et la monotonie.
Être triste sans raison apparente et ne plus avoir envie de rien sont des symptômes majeurs de la maladie de la dépression. Cette tristesse s'accompagne souvent de crises de larmes et de la perte du plaisir et des plaisirs.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
De nombreuses solutions existent pour se sentir mieux. Adopter un mode de vie sain : pratiquer un sport, une activité de relaxation (méditation, yoga…), respecter ses cycles de sommeil et manger de façon équilibrée peuvent être un premier rempart contre la dépression.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Les toxines provenant du plancher, des tapis, des téléviseurs et les ameublements pelucheux contribuent tous à la pollution de l'air ambiant et peuvent vous rendre malade.
La maison est comme une grande fresque de vie intérieure. Elle révèle les goûts exprimés dans la façon de choisir la distribution des pièces, les couleurs des murs, les meubles. Elle est évocatrice des facettes de chaque habitant, du groupe familial, mais aussi des anciens, par le biais des objets hérités.