D'après les psychiatres, de gros traumatismes d'enfance, un sentiment de toute-puissance et pas la moindre trace d'empathie. Les principales raisons qui poussent un tueur en série à passer à l'acte et à recommencer sont l'argent, le frisson, le sentiment de puissance et le fait de débarrasser le monde de scélérats.
Gianluigi Ponti et Ugo Fornari, deux psychiatres italiens, considèrent que la motivation des meurtriers en série est à rechercher dans l'association destructive et sadique du sexe et de la mort. Ce qui caractériserait alors les serial killers serait le meurtre commis « pour le sexe ou en faisant du sexe ».
Il reste que, dans certains cas très particuliers - celui des criminels sexuels, ou des tueurs en série - la personnalité déviante est déterminée par une pathologie mentale constituée à partir de la petite enfance et qui peut évoluer tout au long de la vie de l'individu, indépendamment de son milieu social.
La génétique cache sûrement encore des mystères pour vous. En effet, saviez-vous que certains individus sont touchés par un syndrome étonnant caractérisé par une présence anormale d'un deuxième chromosome Y : il s'agit du syndrome 47,XYY, aussi appelé syndrome de Jacob ou syndrome du tueur.
D'après une étude américaine réalisée sur des détenus coupables de meurtres ou de délinquance, le cerveau des meurtriers aurait des déficits de matière grise dans des zones cérébrales ayant un impact sur l'empathie ou encore la prise de décisions morales.
Les hommes tendent à traquer leur victime, comme le ferait un chasseur avec sa proie. Ils ciblent généralement de complètes étrangères ou étrangers. Au contraire, les femmes choisissent leurs victimes parmi leur entourage, dans un cercle plus ou moins restreint de connaissances.
Mikhail Popkov a d'abord été condamné à une première peine de perpétuité pour 22 meurtres en 2015, puis à une seconde après qu'il en a avoué une cinquantaine d'autres. Reconnu comme l'auteur de 78 meurtres, il en a depuis concédé cinq supplémentaires, soit un terrible bilan de 83 victimes.
Né Herman Webster Mudget en 1861, il est considéré comme le premier tueur en série de l'histoire des États-Unis –une caractéristique qui suffirait à en faire un objet de fascination, sauf que la singularité du personnage est loin de s'arrêter là.
Nous savons, grâce à ces informations, que les États-Unis sont le pays qui compte le plus de tueurs en série (plus de 3000 depuis 1900). Cela représente 67 % des personnes impliquées dans le monde, alors que ce pays ne compte que 4,35 % de la population mondiale.
En 1896, à l'âge de 35 ans, Henry Howard Holmes, de son vrai nom Herman Webster Mudget, le premier tueur en série des États-Unis, avoue des dizaines de crimes.
Pour Durkheim, le comportement déviant provient d'un affaiblissement du contrôle social, qui ne permet plus à l'individu de mettre en adéquation ses besoins avec ses moyens. Pour Becker, la personne déviante est celle qui est étiquetée comme telle par la société.
La déviance peut être favorisée par l'affaiblissement des normes sociales qui peut provenir des transformations des sociétés : on parle d'anomie. Pour les individus, des difficultés sociales peuvent aussi mener à l'exclusion et faciliter la déviance.
Enfin, la déviance peut être la conséquence, dans certaines circonstances particulières (contexte révolutionnaire, guerres, catastrophes, etc.), d'un effondrement (ou d'un bouleversement) des normes collectives qui crée une situation d'anomie sociale, une perte des repères et des règles qui encadraient les ...
La plupart sont nés à la même période de l'année. Pour une fois, ce n'est pas une simple attaque directe contre un ou plusieurs signes astrologiques. Il y a bien des personnes qui ont fait des recherches et ont découvert que les tueurs en série étaient principalement Gémeaux, Vierges, Sagittaires et (surtout) Poissons.
La démographie, l'urbanisation, le développement économique, le changement social sont autant de facteurs qui conditionnent les variations dans la criminalité. À cette analyse statistique doit s'ajouter une prise en considération de la personnalité des délinquants et leur milieu culturel.
Autoritaire, manipulateur, autocentré, vaniteux, parfois charismatique et de toute façon absolument incapable d'éprouver la moindre empathie et encore moins de remords, le tueur en série est un type imbuvable qui trompe les apparences avec succès puisque le plus souvent, ni son entourage ni ses victimes ne se méfient ...
Un historique macabre
D'autres criminels sont encore cités aujourd'hui comme les pires tueurs en série de l'histoire de France, comme Henri Désiré Landru et Marcel Petiot aux 19e et 20e siècles. Henri Désiré Landru était surnommé “le Barbe-bleue de Gambais”.
Curiosité morbide et désir de compréhension
De Ted Bundy à Jeffrey Dahmer en passant par John Wayne Gacy, les tueurs en série fascinent aussi car leurs histoires savent satisfaire la curiosité morbide du public, que Coltan Scrivner définit comme le fait de chercher à s'informer sur ce qui peut représenter une menace.
Gilles de Rais
Puissant maréchal de France, Gilles de Rais n'est pas seulement connu pour ses exploits lors de la guerre des 100 ans. Il s'est également bâti, en parallèle, une réputation de serial killer, en organisant l'infanticide de plus 140 garçons dans ses châteaux.
Jeffrey Dahmer : comment le racisme a protégé l'un des plus grands serial killers.
Thug Behram, le plus meurtrier
Cet Indien appartenant à la secte des Thugs (adorateurs de la déesse Kali), détient un triste record : celui du plus grand nombre de victimes. Entre 1790 et 1840, il aurait tué 931 personnes par strangulation, pour les « offrir » à la déesse de la mort. Il a été pendu en 1840.
Amarjeet Sada
Sada avait 8 ans au moment des meurtres et a été condamné à la prison à vie. Selon les médias, Sada a avoué avoir tué six nourrissons, dont sa propre sœur, par strangulation. Il a affirmé qu'il avait tué les nourrissons parce qu'il était jaloux de l'attention qu'ils recevaient de ses parents.