La peur de tomber se définit comme un trouble d'anxiété qui entraîne une diminution d'activité qui n'apparaît pas justifiée par des troubles physiques. En effet, la chute est une confrontation dramatique avec nos limites physiques et notre état de santé.
L'exercice physique (activité planifiée, structurée, répétitive et visant spécifiquement à améliorer la condition physique) peut réduire la peur des chutes, en améliorant la force, la marche, l'équilibre et l'humeur, ainsi que les chutes elles-mêmes.
La nosophobie est la peur de tomber malade. Cette phobie est particulièrement handicapante lorsque les sujets de cette maladies mettent en place des stratégies d'évitement. Il est possible de soigner cette phobie grâce à un suivi psychologique ou à l'hypnose.
Tout simplement parce qu'elle affecte leur forme physique. Moins de sorties, moins de contacts, moins d'activités sociales… Tous ces manques grugent peu à peu l'énergie, tant physique que morale, et peuvent rapidement provoquer déprime et faiblesse physique.
La coulrophobie : la peur des clowns.
"Les causes sont très multiples, affirme la psychologue, c'est quasiment du cas par cas. Cela peut venir de l'enfance comme de l'adolescence ou de l'âge adulte : quelque chose que l'on n'a pas dépassée, qui s'est rigidifiée dans le passé…
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Après un stress, on dit que l'émotion retombe. Il y a alors perte de tout contrôle émotionnel (possible pleurs, pulsions...). Il est alors impossible de se mobiliser pour agir. Si le stress perdure encore et si personne n'est en soutient une perte de confiance en soi peut subvenir.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Ressentir un peu d'anxiété est tout à fait normal. L'anxiété nous protège et peut nous aider à faire face à une situation inquiétante ou peut-être dangereuse. L'anxiété est ressentie comme une crainte dont la cause est difficile à préciser. Ce sentiment s'accompagne de symptômes.
Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers. "Dans la nature, on cherche le prédateur. En l'absence de prédateur ou de problèmes extérieurs, le cerveau continue de chercher d'autres menaces", explique-t-il.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Nous restons tétanisés devant le danger potentiel. Puis notre cortex intervient. Il analyse la situation et, si elle est vraiment menaçante, il nous incite à réagir en fuyant ou en affrontant le danger. La deuxième partie de l'amygdale – dite basolatérale – entre alors en jeu.
La peur de la critique.
C'est l'une des peurs les plus répandues à l'origine d'une déficience de la confiance en soi. La principale cause de cette peur est que vous êtes trop concentré et préoccupé par le regard des autres et leur opinions . Du coup, vous ressentez un sentiment d'insécurité.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
Arrêter de juger nos pensées et nos émotions. Juste les laisser être là, les accepter, les laisser vivre. Ne plus se dire “telle sensation est négative, telle émotion est positive”. Il ne faut plus avoir peur de nos émotions et de nos angoisses.
Expression émotionnelle et besoins
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
Les symptômes physiques sont variés et nombreux : troubles du sommeil, douleurs musculaires, palpitations, tremblements, mains moites, vertiges, frissons, maux de tête ou maux de ventre, diarrhée ou constipation, sensation de serrement au niveau de la poitrine, impression d'étouffer, nœud à l'estomac ou à la gorge, ...