La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
2 ) Dire non renforce la confiance en soi
En exprimant un « non » clair, on exprime également ses valeurs, on se fait respecter. C'est également dire aux autres que vous avez vous aussi vos propres priorités et urgences à traiter et que les priorités des autres ne sont pas forcément les vôtres.
8 ) Soignez la manière de vous exprimer
La dernière chose que vous souhaitez c'est d'exprimer votre refus de manière sèche et brutale, pour ne pas froisser votre interlocuteur. Des expressions comme « non, ce n'est pas mon problème » ne passeront pas.
Le problème :On manque de confiance en nous d'où l'idée de dire « non » pour que les autres disent « mais si ». En clair, plus ils insistent plus on se sent valorisée.
Les personnes introverties disent oui par peur d'être rejetées. La peur de dire non concerne également les personnes extraverties. Par ailleurs, la peur d'être rejetée n'est qu'une des multiples peurs qui maintiennent en place la problématique.
C'est avancer dans la connaissance de soi. Savoir dire non, c'est encore ne pas procrastiner. C'est ne pas dire » peut-être », ni « plus tard », ni « on verra », ni « pourquoi pas », ni « on en reparle » ; c'est ne pas mentir, et surtout ne pas se mentir à soi-même. C'est apprendre à ne pas avoir peur.
Il faut oser s'affirmer, parler en terme de Je. Si on doit absolument parler de ce que l'autre a fait qui nous a déplu, il faut parler du comportement de l'autre et non de sa personne. Il y a toujours façon de s'affirmer de façon délicate, pas comme un bulldozer.
Les risques de ne pas dire non
En échappant au non, les personnes courent de nombreux risques : surcharge mentale, stress, épuisement, non-respect de soi ou encore burn-out. Dans d'autres cas, cela amène à des abus de pouvoir de toutes sortes. D'où l'importance de mettre des limites.
"Dire non, c'est être confronté à ses peurs ", résume Didier Junek. L'important est donc de se concentrer sur ses propres envies et besoins avant de le faire sur ceux des autres. "Ce qui empêche de dire non, c'est la culpabilité. Que va penser l'autre ?
Son «Non» n'est pas un refus mais un encouragement : «Fais-moi la cour», «Prouve-moi que t'es un homme». A l'inverse, quand une femme fait des avances à un homme, il est mal-vu que celui-ci résiste.
Le critiqueur
Ses commentaires vous blessent et minent peu à peu votre confiance.
Mais c'est généralement la première cause qui est observée, l'hypégiaphobe craignant d'assumer la moindre responsabilité qu'on pourrait lui donner : il manifeste ainsi des signes de stress et d'angoisse, au point de se retrouver prostré quand la tâche qu'on lui avait confiée était parfaitement à sa portée.
omnisciente. Relatif à une Personnequi sait tout ou qui pense tout savoir sur tous les sujets.
- La classique : "Désolé(e), mais je préfère qu'on reste amis." - La détournée : "Tu es vraiment un(e) ami(e) précieux(se) pour moi" ou "Qu'est-ce que je ferais sans notre amitié !" Et voici un florilège de phrases à ne PAS dire, au risque de lui accorder des espoirs vains : - "Je ne sais plus où j'en suis..."
William Ury décortique la tension que nous éprouvons chaque jour entre notre désir de dire non, pour affirmer notre préférence, et notre peur de détruire la relation. Trop souvent, quand nous osons exprimer un refus, nous disons « non » d'une façon agressive voire blessante qui détériore ou détruit les liens.
Exemple 3 (par téléphone) : Bonjour, comme convenu je vous rappelle pour vous donner ma réponse concernant votre proposition. Bien que celle-ci m'ait intéressé dans un premier temps, je suis au regret de ne pouvoir y donner suite.
# 1 : Dites-le de vive voix
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout.