La personne dépressive dort beaucoup (trop) pour fuir sa souffrance. On parle d'hypersomnie. Malgré tout les symptômes de grande fatigue et de perte d'énergie sont les mêmes. Si cette hypersomnie revient tous les ans dès l'automne, elle est liée à une dépression saisonnière.
Plusieurs autres symptômes peuvent également être présents : difficultés de concentration, sentiment de culpabilité excessive ou dévalorisation de soi, sentiment de désespoir face à l'avenir, pensées de mort ou de suicide, sommeil perturbé, changements d'appétit ou de poids, et sentiment de grande fatigue ou de manque ...
On part généralement du principe qu'en cas de fatigue dépressive, il est préférable de recourir à des antidépresseurs stimulants de type ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) et IRSN (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline).
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
A l'inverse, certaines personnes dépressives souffrent d'hypersomnies. Elles ont le besoin excessif de dormir, mais ce trop plein de sommeil est insatisfaisant et plutôt abrutissant. L'important est d'identifier alors ce problème comme un des symptômes de la dépression.
début brutal ou en quelques semaines ; spontané ou réactionnel à un événement ou une série d'événements ; phase d'état avec un nombre de symptômes plus ou moins importants et une intensité plus ou moins forte; cette phase dure 4 à 6 mois ; fin progressive de l'épisode : spontanément ou sous l'effet des traitements.
De nombreuses solutions existent pour se sentir mieux. Adopter un mode de vie sain : pratiquer un sport, une activité de relaxation (méditation, yoga…), respecter ses cycles de sommeil et manger de façon équilibrée peuvent être un premier rempart contre la dépression.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN) Telle que la venlafaxine (Effexor®), Duloxétine (Cymbalta®), Milnacipran chlorhydrate (Ixel®). Ils sont parmi les plus efficaces des antidépresseurs, car ils agissent sur deux types de neurotransmetteurs à la fois.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
"L'apathie désigne une difficulté à se mobiliser pour des activités, causée par un manque d'intérêt émotionnel, et non d'une cause physique", explique Dina Karoubi-Pecon, psychanalyste et psychothérapeute. Concrètement, les patients sont indifférents à tout, aux émotions et aux désirs, et n'ont envie de rien.
Les symptômes de la dépression saisonnière apparaissent tout particulièrement vers la fin de l'automne et persistent jusqu'à l'arrivée du printemps, et ce, à chaque année. Le diagnostic se pose lorsque vous souffrez de ces maux depuis au moins deux années consécutives.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
"L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires. Dans ce cas, il faut protéger la personne.
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Il est possible d'être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L'appellation technique la plus proche pour décrire cette condition est « dépression atypique ».
Phytothérapie : le Millepertuis, pour retrouver la joie de vivre.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Les activités en pleine nature, randonnée ou marche à pied, favorisent la diminution de l'anxiété et du stress. A son contact, vous sentirez une certaine détente vous envahir. Elle provient des molécules chimiques dégagées par les plantes.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Les symptômes de la dépression sont multiples : une humeur dépressive, pénible, douloureuse, envahissante, une perte d'intérêt et de plaisir, une vision négative de soi, du monde, du futur. L'impression d'inutilité, de culpabilité, d'autodévalorisation est fréquente.
La déprime où le fait d'être déprimé est un état passager, contrairement à la dépression qui se caractérise par des symptômes caractéristiques et durables. La différence entre les deux termes pourrait aussi se comparer à la différence entre un babyblues et une dépression post-partum chez la femme après l'accouchement.