Dans l'addiction alimentaire, c'est votre cerveau qui exige et non pas votre estomac. Lors des crises d'hyperphagie, on retrouve une perte de contrôle, une compulsion irrépressible, un besoin impérieux de se remplir et de consommer, en dépit des conséquences négatives pour le corps.
Mangez équilibré
Aussi, une nutrition saine et équilibrée s'avère la solution idéale à ce problème. Mangez convenablement et suffisamment aux heures des repas. Quand vous avez encore faim, n'hésitez pas à en rajouter dans l'assiette. Par contre, lorsque la satiété pointe le bout de son nez, il est temps de s'arrêter.
Celle-ci est conçue pour stimuler le sentiment de sécurité : il s'agit de faire en sorte que les personnes anxieuses se comportent comme si elles étaient dans la peau de personnes « sécurisées », capables de faire face aux événements négatifs de la vie.
Souvent, leurs crises d'hyperphagie sont déclenchées par une humeur dépressive ou anxieuse mais elles peuvent également se suralimenter lorsqu'elles sont tendues, lorsqu'elles se sentent seules ou qu'elles s'ennuient. Elles mangent pour nourrir leurs sentiments plutôt que leur corps.
Les troubles des conduites alimentaires (TCA) sont caractérisés par des comportements alimentaires différents de ceux habituellement adoptés par les personnes vivant dans le même environnement.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
- les infections (comme la tuberculose par exemple) ; - le diabète ; - les maladies digestives : maladie de Crohn, occlusion intestinale, appendicite, etc. Dans ces maladies, le tube digestif n'étant pas prêt à recevoir des aliments, il va donner des ordres pour éviter l'alimentation.
Généralement, la boulimie prend racine dans des troubles psychologiques, comme l'anxiété ou la dépression. L'hyperphagie boulimique peut également être liée à un mal-être mental, mais il s'agit également d'habitudes alimentaires bien ancrées.
L'envie de manger est souvent provoquée par de multiples causes : des émotions négatives notamment. On parle de faim « émotionnelle », qui nous incite à avaler tout ce que l'on a à proximité pour compenser un manque d'affection, un vide, nos angoisses, l'ennui.
Il n'est pas toujours facile de réguler son appétit et de s'arrêter de manger au bon moment. Les contraintes horaires, le stress, le manque de temps ou de sommeil nous empêchent parfois d'être à l'écoute des besoins précis de notre corps.
Soyez pleinement présent/e et concentrer votre attention au moment des repas diminue l'impulsion. Cette impulsivité peut être due à un manque de planification et contribuer à une alimentation rapide sans faire attention aux sensations de faim et de satiété, signes essentiels de la régulation de l'appétit.
Comment mieux contrôler une pulsion alimentaire ? Relaxation, alimentation saine et équilibrée, activité physique régulière sont des leviers pour vous aider à contrôler votre comportement alimentaire. Manger en pleine conscience, à l'écoute de ses sensations, peut aussi permettre de modérer son appétit.
L'eau est l'aliment santé par excellence et parmi ses innombrables fonctions salutaires, on trouve celle de coupe-faim naturel. Elle remplit, se diffuse dans l'organisme pour l'alimenter, ne s'évacue pas immédiatement, et boire un ou deux grands verres d'eau avant un repas permet de manger bien moins par la suite.
L'hyperphagie boulimique se caractérise par des épisodes récurrents de crises de boulimie, mais sans le recours aux comportements compensatoires inappropriés caractéristiques de la boulimie. C'est pourquoi les personnes souffrant d'hyperphagie boulimique sont généralement en surpoids ou en situation d'obésité.
La perte d'appétit (ou anorexie) correspond à la disparition de la sensation de faim. Lorsqu'elle passagère, elle reste en général bénigne. Mais lorsqu'elle se manifeste de manière fréquente ou prolongée, la perte d'appétit peut être à l'origine de graves problèmes de santé.
L'hyperphagie boulimique se manifeste par des épisodes récurrents de crises de boulimie avec perte de contrôle sur le comportement alimentaire mais sans association à des comportements compensatoires.
Le traitement repose sur la thérapie cognitivo-comportementale ou parfois la psychothérapie interpersonnelle ou des médicaments (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine [ISRS] ou la lisdexamfétamine). (Voir aussi Introduction aux troubles du comportement alimentaire.
Quand la faim, reviens il faut l'honorer et simplement remanger équilibré sans chercher à compenser les excès. Inutile de se punir de s'être fait plaisir ou de ne pas avoir mangé très équilibré, partir dans un cycle d'excès/ privation est le meilleur moyen de remettre son équilibre en péril.
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
Restriction volontaire des apports alimentaires et énergétiques (voire refus de s'alimenter) entrainant une perte de poids excessive et résultant en un indice de masse corporelle trop bas par rapport à l'âge et au sexe. Peur intense de prendre du poids ou de devenir obèse, même en cas de maigreur.
Je peux souffrir de ce TCA si je présente les symptômes suivants : J'ai des épisodes récurrents d'hyperphagie incontrôlée : je consomme des quantités largement supérieures à la moyenne en très peu de temps. Et j'ai l'impression de perdre le contrôle des quantités ingérées ou la possibilité de m'arrêter.
La psychosociologue Christèle Albaret, qui a publié un livre sur le sujet, explique ce qu'est la nourriture émotionnelle : "La nourriture est vraiment la première chose que l'on recherche lorsqu'on est mal et que l'on cherche à remplir un vide. On le fait jusqu'à, qu'on ne puisse plus s'arrêter.