Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Ils sont tendus, leurs épaules sont orientées vers l'avant et il leur arrive de courber légèrement la tête. "Soit ils se penchent en avant pour gagner la faveur des gens, soit ils se recroquevillent complètement. Le menteur se retrouve littéralement dos au mur", poursuit Lillian Glass.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
Mensonges pour éviter d'assumer ses responsabilités
Oui, la personne veut éviter toute forme de punition, mais ce comportement apparaît surtout lorsque la personne ne veut pas s'approprier les responsabilités de ses actes. Elle veut éviter les émotions désagréables qui accompagnent ses méfaits.
Ses pupilles se dilatent aussi plus facilement. Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Quand on trahit un ami, on devient un "Judas" : c'est la pire des trahisons, on abandonne un ami en lui retirant la confiance qu'il avait en nous. Mais on peut aussi trahir la confiance de sa femme ou de son mari en lui mentant délibérément pour soi-disant éviter de le faire souffrir...
La fameuse réponse à cette question. Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
Ce terme, crée en 1905 par le psychiatre Ferdinand Dupré, vient du grec mythos qui signifie légende, et du latin mania, qui veut dire folie. Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, incapable de faire la différence entre son imagination et la réalité.
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive.
Un changement dans le ton de la voix peut démasquer un menteur, mais les experts recommandent aussi de porter attention au débit du discours et à la respiration de la personne – si vous constatez une accélération ou un ralentissement de l'un de ces deux éléments, c'est peut-être qu'on ne vous dit pas toute la vérité.
1-2) [« De façon générale les traîtres sont tous ceux qui espriment ouvertement quelque chose par leurs actions tandis qu'ils agencent autre chose en cachette dans leur esprit »].
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
Dans certains cas, comme c'est souvent le cas au début d'une relation, les mensonges peuvent servir à renforcer le lien et créer une proximité. Dans d'autres cas, on ment pour éviter les conflits ou les tensions, ou pour éviter de blesser quelqu'un.
Et lorsque la psychologie sociale y voit des processus répondant à des comportements [1] sociaux, la psychologie cognitive y voit également une prouesse mentale. Coleman et Kay (1981) : « Le mensonge est un acte délibéré qui est destiné à faire admettre à une personne une croyance que l'acteur considère comme fausse. »
Par conséquent, si ce qu'il dit est vrai, c'est un menteur, et donc ce qu'il dit est faux. Si au contraire sa phrase est fausse, alors il ment, et la phrase dit bien la vérité! Le paradoxe du menteur remet en cause l'idée qui voudrait que toute phrase doive être soit vraie, soit fausse.
Pour les personnes qui mentent ou qui trichent, il est plus difficile d'interpréter les émotions des autres. Les conséquences de ces comportements concernent aussi l'individu lui-même : une personne qui ment aura plus de mal à définir ses propres relations et à se considérer proche d'autres personnes.
Le cerveau d'un menteur est façonné par un ensemble de motivations obscures. Nous pourrions dire que la personne qui choisit de faire du mensonge un mode de vie possède un certain nombre d'objectifs très précis : désir de pouvoir, de statut, de domination, d'intérêt personnel …
Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter. Le mensonge peut devenir stressant lorsqu'il commence à mettre à rude épreuve vos relations, ou lorsque vous êtes pris en délit de mensonge.
Trahi (e), on peut songer à se venger, sous le coup de la colère. Mieux vaut rester calme, prendre du temps pour analyser la situation et ne pas prendre de décision radicale rapidement (divorcer, décider de ne plus jamais voir un/une ami (e)...) au risque de la regretter. Réagir trop vite peut vous desservir.
Dispute, manque de communication, jalousie : la vie de couple n'est pas un long fleuve tranquille. Il y a des erreurs à ne pas commettre, des soucis à ne pas laisser s'installer, mais aussi des remises en question à avoir si on ne peut s'empêcher de les répéter, ces erreurs.
C-A. P. Le pire dans vos deux cas, c'est que vous avouez aimer encore vos conjoints. C'est incroyable comme l'être humain, même quand il a peur, même quand il se tient volontairement au bord du précipice, a du mal à retrouver son esprit logique quand le corps s'embrase.