Lorsque vous n'arrivez pas à retenir l'urine, plusieurs causes peuvent être à la base. Ces causes sont réparties en différents types de perte urinaire. On peut faire une distinction entre l'incontinence de stress, l'incontinence d'urgence, l'incontinence de débordement et l'incontinence fonctionnelle.
S'il existe une obstruction (par exemple des calculs rénaux), l'urine ne peut pas s'écouler librement par la voie urinaire. Les causes non obstructives comprennent un affaiblissement du muscle de la vessie et des problèmes nerveux qui nuisent aux signaux entre le cerveau et la vessie.
Un léger rétrécissement de l'urètre entraîne généralement un jet urinaire moins puissant ou un double jet. Les sténoses sévères peuvent obstruer complètement le flux d'urine.
Pour soulager rapidement et efficacement, une seule solution : vider la vessie par la pose d'une sonde urinaire ou d'un cathétérisme sus pubien (petit tuyau placé sous anesthésie locale à travers la paroi abdominale dans la vessie, relié à une poche collectrice) provisoire ou maintenu pendant plusieurs jours.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
Bien qu'aucun nombre fixe ne soit considéré comme "normal", une personne en bonne santé urine en moyenne six ou sept fois toutes les 24 heures. Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
Ne pas pousser : la vidange de la vessie doit se faire en douceur pour ne pas abîmer le périnée ; Vider complètement la vessie : lorsqu'une vessie ne se vide pas complètement, les germes présents dans la région peuvent proliférer et entraîner une infection urinaire.
On parlera plutôt de boissons à privilégier comme une eau riche en bicarbonates voire additionnée de pur jus de citron pour alcaliniser le pH des urines. Le citron aura une vertu antibactérienne non négligeable même si la quantité utilisée est faible.
Le symptôme le plus évident est la grande fréquence des mictions pendant la journée. Selon l'avis des médecins, il est normal d'uriner entre 4 et 8 fois par jour. Le faire plus souvent peut être le signe d'une vessie hyperactive ou irritable.
Une prise de sang permet de connaître le taux d'une protéine naturellement produite par la prostate, l'antigène spécifique de la prostate ou PSA. Une élévation de ce taux par rapport aux valeurs normales (inférieures à 4 ng/ml) peut être le signe d'une anomalie.
La sténose de l'urètre est une pathologie qui touche près de 0,5 % des hommes. Les causes sont multiples : traumatisme du périné, interventions chirurgicales endoscopiques, sondage traumatique, lichen scléroatrophique, séquelle d'hypospade, mais dans plus de la moitié des cas aucune cause n'est retrouvée.
C'est simple : l'urine doit être jaune clair, sans odeur forte. Dépendamment de sa dilution, elle peut prendre différentes teintes « normales », de quasiment transparente à jaune plus foncé.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
La consommation de certains aliments et boissons peut aider à la diminution du volume de la prostate. La consommation de thé vert est efficace grâce aux catéchines qu'il contient et qui freinent les facteurs de risques.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Réduction de la force du jet
En cas d'adénome de prostate (ou hypertrophie bénigne de prostate), le jet d'urine devient nettement plus faible. En effet, à cause de la prostate qui fait obstacle à l'écoulement de l'urine en appuyant sur les parois de l'urètre, le jet est réduit.
La dysurie est un trouble de la miction, ou trouble mictionnel, c'est-à-dire une anomalie au niveau de l'évacuation des urines. Malgré un besoin d'uriner, la contraction de la vessie ne suffit pas à produire un débit urinaire suffisant. La diminution du débit urinaire peut parfois s'accompagner de douleurs.
Une infection urinaire est une infection d'une ou de plusieurs parties des voies urinaires. On distingue urétrite (infection de l'urètre), cystite (inflammation de la vessie), pyélonéphrite (infections des reins). Chez l'homme, l'infection urinaire est le plus souvent une prostatite (infection de la prostate).
Le stress et l'anxiété en cause
Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner. Ces personnes ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu'elle se remplit, la tension devient insupportable. Elles perçoivent cela comme un besoin pressant d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine. Les patients décrivent des envies soudaines d'uriner, irrépressibles, difficiles voire impossibles à maîtriser, et une pollakiurie (plus de 8 mictions par jour).