Vouloir passer du temps à l'intérieur, chez soi, pour se détendre est tout à fait naturel. Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes.
Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
Agoraphobie et confinement
Cela vous être peut-être arrivé. Habitué à rester dans votre lieu de confinement, protégé par votre cocon, il est possible que vous ayez eu du mal à sortir une fois les mesures restrictives levées. Si c'est votre cas, vous pouvez sentir mal à l'aise en public ou méfiants vis-à-vis des autres.
Clinophilie: De la tendance à la pathologie. De la simple difficulté récurrente à sortir de son lit, à la clinophilie ( le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé), rester au lit alors que rien ne le justifie sur un plan somatique, n'est pas un symptôme anodin.
La clinophilie est un symptôme très peu spécifique d'une pathologie, qui peut se retrouver dans plusieurs maladies psychiatriques. Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi.
"Le pourrissement du lit", une nouvelle tendance qui balaie TikTok, consiste à rester au lit pendant de longues périodes, non pas pour dormir, mais pour faire des activités passives . Cette tendance est la plus populaire parmi la génération Z qui peut se sentir épuisée par le travail, l'école, les exigences familiales ou les engagements sociaux.
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Un risque de démence multiplié par deux
Le verdict est sans appel : les personnes, "à faible niveau d'études", qui passent plus de 9 heures par nuit au lit doublent leurs risques de développer la maladie d'Alzheimer ou d'autres troubles neurodégénératifs par rapport au groupe témoin.
La théorie du retrait social propose qu'un comportement sédentaire prolongé, tel que regarder la télévision, peut conduire au retrait des relations sociales , qui a été lié à une anxiété accrue.
Il existe de nombreuses raisons de se tourner et de se retourner la nuit, notamment une mauvaise hygiène du sommeil, une alimentation déséquilibrée et même des conditions médicales sous-jacentes . Pratiquer une bonne hygiène de sommeil, comme éteindre les appareils électroniques et maintenir un horaire de sommeil cohérent, peut vous aider à arrêter de vous tourner et de vous retourner autant la nuit.
Le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité est une maladie mentale courante caractérisée par l'incapacité de se concentrer ou de rester assis.
D'autres parasites dans l'air : la poussière, les moisissures et les squames de cafards (ew), qui se trouvent tous dans la plupart des maisons, peuvent envoyer les gens dans des crises d'éternuements . Celles-ci sont pires dans les espaces mal ventilés et exposent le tiers des personnes qui présentent des symptômes d'allergie légers à un risque accru de développer de l'asthme.
Un cycle veille-sommeil perturbé est nocif pour rester trop à l'intérieur . L'environnement ambiant joue un rôle important dans la formation du rythme circadien du sommeil d'une personne. Par conséquent, le mal de trop rester à la maison, ou simplement la dépression et le stress psychologique à cause du fait de rester souvent à la maison, peuvent vous faire perdre le sommeil.
C'est toujours une bonne idée de maintenir un équilibre entre le travail et les loisirs, et de prendre du temps pour soi. Donc, en un mot, oui, rester à la maison le week-end peut être bon pour la santé . Mais rester allongé sur le canapé sans rien faire ne l'est probablement pas. Faites attention à ce que votre corps vous dit.
Une personne triste, déprimé peut alors se réfugier dans le sommeil excessif pour éviter d'être confrontée à ses angoisses, pour fuir les obligations du quotidien. On parle alors de sommeil protecteur. Dormir devient alors un moyen de ne plus cogiter.
La mise en place d'une heure de réveil progressive aidera également . "Augmentez votre heure de réveil de 15 minutes et passez-y de quelques jours à une semaine", explique Stevenson. "Ceci est particulièrement important si vous souhaitez établir un rythme de sommeil cohérent." Et ne pas avoir un plan solide n'aide pas, dit Stevenson.
Paradoxalement, les experts disent de sortir du lit. Oui, même à 3 heures du matin. "Abandonnez l'idée de vous rendormir", a déclaré Troxel. " Lorsque vous faites cela, lorsque vous relâchez la pression que le sommeil n'est pas si exigeant, le sommeil est plus susceptible de revenir . "
Étymologie de « claustrophile » De claustro-, issu de claustrer (« cloîtrer, enfermer »), avec le suffixe -phile.
Même dans les moments où vous vous sentez occupé et pressé, vous devriez en priorité passer au moins 20 minutes à l'extérieur chaque jour . C'est gratuit, facile et, à lui seul, l'une des choses les plus bénéfiques que nous puissions faire pour notre santé et notre bien-être en général.
Avoir une hygiène de vie impeccable
En optant pour un mode de vie plus sain, le corps devient plus performant et surtout endurant. Il vous est alors possible de faire durer le plaisir au lit plus longtemps. Adopter une activité physique permet aussi de se maintenir en forme et donc, d'être plus athlétique au lit…