Les activités humaines sont le principal facteur responsable de la perturbation de cet équilibre naturel, principalement à cause des émissions dans l'atmosphère de produits chimiques de synthèse connus sous le nom de substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO).
Cette dépendance à l'égard des nuages stratosphériques polaires et du rayonnement solaire est la principale raison pour laquelle le trou dans la couche d'ozone n'est visible qu'à la fin de l'hiver et au début du printemps. Pendant le printemps austral (août-octobre), le trou au-dessus de l'Antarctique s'agrandit.
Les causes des trous dans la couche d'Ozone
Les produits chimiques conduits par le vent ont une influence considérable sur la structure de la couche. L'émission de gaz à effet de sert par l'Homme est un des facteurs qui détruisent l'équilibre stratosphérique.
L'oxyde de chlore détruit également l'ozone en se couplant avec l'oxygène atomique qui est en forte concentration dans la stratosphère. Mais le brome est un catalyseur plus fort que le chlore, il est 60 fois plus puissant et donc encore plus destructeur.
Selon le communiqué, la couche d'ozone devrait se régénérer complètement d'ici 2030 dans l'hémisphère nord, dans les années 2050 dans l'hémisphère sud et en 2060 dans les régions polaires… Si les efforts se poursuivent.
Parmi ces gaz se trouvent par exemple des gaz CFC, comme le CFC-11 (ou trichlorofluorométhane). Si elles sont libérées, les molécules de CFC-11 se diffusent lentement dans l'atmosphère et prennent plusieurs années pour atteindre la stratosphère, couche de l'atmosphère dans laquelle se trouve la couche d'ozone.
Néanmoins, les spécialistes considèrent que l'ozone se reconstitue à un rythme de 1 à 3% par décennie et que, d'ici 2030, les dégâts causés par l'espèce humaine depuis les années 1980 pourraient avoir disparu dans l'hémisphère Nord, d'ici 2060 à 2070 dans l'hémisphère Sud.
La couche d'ozone se reconstitue lentement
Ainsi, la concentration d'ozone augmente dans la haute stratosphère (vers 40 km d'altitude) depuis le début du XXIe siècle. Les modèles indiquent que ceci est largement dû à la diminution de concentration des SAO.
De façon naturelle, l'ozone se détruit à haute altitude ; un équilibre entre formation et destruction se forme alors. Cependant, l'utilisation des CFC et HCFC perturbe cet équilibre. Ces gaz détruisent la couche d'ozone et diminue son épaisseur jusqu'à former des trous.
En voie de guérison
Le trou dans la couche d'ozone de l'Antarctique devrait se refermer d'ici les années 2060, tandis que d'autres régions retrouveront les valeurs d'avant 1980 encore plus tôt. Chaque année, on estime que deux millions de personnes sont épargnées par le cancer de la peau.
La couche d'ozone a un rôle primordial, car elle absorbe les rayons ultraviolets, essentiellement les rayons UV-B nocifs à toute forme de vie animale et végétale. En empêchant les rayons UV d'atteindre le sol, l'ozone protège ainsi tous les êtres vivants présents à la surface de la Terre.
L'ozone est formé à partir de réactions chimiques entre les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), sous l'effet du soleil. Comme il n'est pas émis directement dans l'air, on dit qu'il s'agit d'un polluant secondaire.
Contrairement aux autres techniques de désinfection, l'utilisation d'ozone ne nécessite pas de stockage de produits dangereux puisqu'il est produit directement sur place et uniquement lorsque l'on en a besoin, conséquence directe de son instabilité.
Toute vie sur Terre est protégée par la couche d'ozone. Celle-ci agit comme un filtre invisible qui protège toutes les formes de vie contre une surexposition aux rayons UV nocifs du Soleil. La plus grande partie du rayonnement UV est absorbée par l'ozone et ne peut ainsi atteindre la surface de la Terre.
Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Nord (35-60°N), la concentration d'ozone total est aujourd'hui inférieure d'environ 3,5 % à ce qu'elle était pendant la période 1964-1980. Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Sud (35-60°S), elle est inférieure de 6 % environ.
enfin la diminution de la couche d'ozone a un effet sur le climat, bien que ce ne soit pas le premier facteur responsable du changement climatique : si la « couche d'ozone » s'amenuise, moins d'ultraviolets sont interceptés dans la haute atmosphère, et donc un peu plus d'énergie solaire parvient au sol, ce qui ...
Le trou dans la couche d'ozone s'est agrandi à cause des incendies géants australiens. Selon une étude de la revue « Scientific Reports », les feux de brousses subis par l'Australie entre fin 2019 et 2020 auraient agrandi le trou de la couche d'ozone.
L'ozone est composé chimique très instable et réactionnel. Il est par exemple impossible de remplir une bombonne avec de l'ozone, car les parois de la bouteille seraient immédiatement oxydées.
Le "trou" dans la couche d'ozone au dessus des pôles
Les données pour l'Europe montrent des baisses de 5,4% par décennie depuis les années 1980 en hiver et au printemps, avec une tendance à l'amélioration sur la période 1995-2000.
Une brève exposition peut causer, entre autres, une irritation des yeux, des voies nasales et de la gorge, une toux et des maux de tête. Une exposition à une forte concentration peut causer une diminution des fonctions pulmonaires. L'ozone est fortement relié à l'asthme et peut en aggraver les symptômes.
Le «bon» ozone est également connu sous le nom d'ozone stratosphérique et le «mauvais» ozone est plus communément appelé troposphérique.
C'est la combustion du gaz, du charbon, du pétrole qui entraîne l'augmentation de la température. Ces gaz, comme le CO2 issu des fumées des voitures, captent l'énergie du Soleil. Cette énergie se transforme en chaleur qui réchauffe l'atmosphère, puis l'atmosphère réchauffe les océans.