En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
L'existence d'une basse mortalité – ou, si l'on préfère, d'une forte croissance démographique – est incompatible avec le maintien d'une grande misère économique (absence d'infrastructure, sous-nutrition, analphabétisme général). Une croissance démographique rapide est donc le signe d'une certaine efficacité économique.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
La population mondiale, inégalement répartie, connaît une croissance qui tend cependant à diminuer. Les pays en voie de développement supportent l'essentiel de cette croissance. La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.)
Ce ralentissement est dû à la baisse des naissances conjuguée à la hausse des décès. Le fléchissement de la fécondité explique en grande partie la baisse des naissances, accompagné d'une diminution du nombre de femmes de 25 à 34 ans.
Quelles sont ses conséquences pour le développement ? Si le taux d'accroissement naturel est positif, la population augmente. Si le taux d'accroissement naturel est négatif, la population diminue (c'est extrêmement rare, ça n'a lieu qu'en cas de guerre ou de violente crise économique et politique).
L'effectif d'une population augmente quand il y a excédent des naissances sur les décès (solde naturel) et des entrées de migrants sur les sorties (solde migratoire). Le taux d'accroissement annuel est le rapport entre la variation de la population au cours d'une année et son effectif au milieu de l'année.
La proportion de personnes âgées de 15 à 29 ans a diminué, passant de 18,1 % en 2011 à 16,3 % en 2021. Cette tendance devrait se poursuivre et s'accentuer encore dans les régions rurales. D'ici à 2050, la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans avoisinera les 30 %, contre environ 20 % aujourd'hui.
La croissance économique provoque des dégâts environnementaux dont l'un des plus graves est certainement celui du réchauffement climatique de notre planète, conséquence des émissions de gaz à effet de serre (notamment le dioxyde de carbone, produit en particulier par les transports, l'agriculture, le logement ...
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
Comment est-ce que l'augmentation de la population peut être un avantage pour le monde ? Cela permet de diminuer la pauvreté, d'améliorer notre niveau de vie, et notre longévité en rendant possibles des technologies avancées.
Question d'origine : Quels sont les avantages et les inconvénients de par l'augmentation de la population mondiale ? Aucun avantage. Inconvénients : surpopulation, pollution, épuisement des ressources, économie impitoyable, trop de compétitivité dans tous les domaines, pauvreté, névroses …
De multiples raisons expliquent la baisse du taux de fécondité. L'intégration des femmes dans le marché de l'emploi retarde l'âge auquel elles ont leur premier enfant. La hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches limite d'autant le développement d'une famille nombreuse pour des raisons de coûts trop élevés.
Ainsi, la raison fondamentale pour laquelle la croissance est si importante du point de vue du développement s'explique non seulement par le fait qu'elle permet d'engendrer une économie plus grande en soi, mais aussi, en théorie tout du moins, d'accroître la production, et donc de générer davantage de croissance future ...
Selon les projections de l'ONU, la population mondiale devrait augmenter de 2 milliards de personnes au cours des trente prochaines années, passant de 7,7 milliards actuellement à 8,5 milliards en 2030, 9,7 milliards en 2050. Elle pourrait atteindre un nombre proche de 11,2 milliards d'individus vers l'an 2100.
Ainsi, un pays dans lequel est concentrée une forte population de personnes âgées aura un niveau de taux d'épargne élevé. À l'inverse, un pays où la croissance démographique est forte et où il y a une forte concentration d'individus jeunes connaîtra un niveau de taux d'épargne bas.
Ces vingt dernières années, la croissance du capital économique se heurte à des limites écologiques. Que ce soit l'augmentation des gaz à effet de serre, les sécheresses, l'épuisement des ressources naturelles, etc.
La croissance économique conduit à l'épuisement progressif de certaines ressources naturelles non renouvelables. Si le processus se poursuit, il faudra trouver de nouvelles sources d'énergie et de nouveaux modes de consommation et de production pour assurer leur développement.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
Le vrai problème démographique aujourd'hui au niveau mondial, c'est le vieillissement de la population. Donc c'est en effet ce taux de fécondité qui baisse absolument partout. Il baisse dans les pays riches comme dans les pays émergents et dans les pays pauvres.
Vieillissement de la population : en raison de l'augmentation de l'espérance de vie, 30,3% de la population devrait être âgée de 65 ans ou plus d'ici 2070 (contre 20,3% en 2019). Déclin de la population : en 2015, l'UE a connu le premier déclin naturel de sa population (enregistrant plus de décès que de naissances).
Le nombre de personnes habitant sur la planète devrait croître de 2 milliards d'ici à 2050, passant de 7,7 à 9,7 milliards, puis, la fécondité étant en baisse, avoisiner les 11 milliards à la fin du siècle.
L'enjeu démographique dans les débats publics
Les pays susceptibles d'être les plus concernés à court terme par les conséquences et la stagnation démographique sont ceux qui ont la fécondité la plus basse et où l'immigration ne compense pas le faible niveau de l'accroissement naturel.
La croissance démographique s'atténue dans presque toutes les régions entre 2014 et 2020. Au 1ᵉʳ janvier 2020, 67 162 000 personnes vivent en France hors Mayotte, soit une croissance moyenne de 0,3 % par an depuis 2014, contre 0,5 % par an en moyenne entre 2009 et 2014.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.