La grêle se crée au cœur des nuages d'orage lorsque des gouttelettes d'eau sont poussées par des courants d'air vers des zones plus froides en altitude, puis se condensent et gèlent.
La grêle se forme dans un nuage d'orage en présence d'une importante quantité d'eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). Lorsque ces gouttes d'eau rencontrent une impureté (poussières, pollens,..) la cristallisation s'effectue et le grêlon se forme.
La grêle peut tomber à toutes les saisons et plus particulièrement entre le mois d'avril et le mois d'octobre. C'est à cette période qu'il existe un vrai risque de dommages. On observe également que la grêle tombe plus souvent en fin d'après-midi, au moment où l'air est le plus chaud.
Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
La formation de la grêle n'a donc rien à voir avec celle de la neige. Cette dernière se forme dans des nuages stratiformes à faible mouvement vertical, à des températures sous zéro degré Celsius et dans une masse d'air contenant relativement peu d'humidité où il y a peu de gouttelettes surfondues.
Les averses de grêle nocturnes sont moins nombreuses mais des chutes dévastatrices peuvent encore se produire notamment en début de nuit.
La grêle tombe sous forme d'averses, et toujours au-dessus de 0° au sol, les grêlons s'étant formés à des altitudes où la température est nettement plus froide. Elle s'observe habituellement au cours de forts orages, principalement dans les climats tempérés.
Après Alex, Barbara, Clément, Karim ou Lola en 2021, voici la liste des noms qui pourront être attribués aux tempêtes survenant entre le 1er septembre 2022 et le 31 août 2023 : Armand, Béatrice, Claudio, Denise, Eraín, Fien, Gérard, Hannelore, Isaack, Juliette, Kamiel, Larisa, Mathis, Noa, Oscar, Patricia, Rafael, ...
À l'intérieur des cumulonimbus, il existe de forts courants ascendants et descendants entre la base, chaude et humide, et le sommet très froid du nuage. La glace se forme dans cette « colonne d'ascendance » autour de petites particules solides appelées noyaux glaçogènes, explique Météo-France.
Avec 300 à 400 grêlons au mètre carré, une chute de grêle moyenne dure environ 15 minutes et recouvre 15 kilomètres carrés de quelque 5 milliards de grêlons de dimensions inférieures à 10 millimètres, représentant une masse totale de près de 1 000 tonnes.
La vapeur d'eau se condense jusqu'à former des gouttelettes d'eau ; lorsque ces dernières continuent leur ascension, elles finissent par congeler. Les particules de glace ainsi formées grossissent peu à peu en faisant des allers et retours dans le nuage, sous l'effet des courants ascendants et descendants.
"Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol. Ensuite c'est un mécanisme assez complexe au cœur du cumulonimbus, avec des mouvements ascendants et descendants.
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
1. Précipitation sous forme de grains de glace ou grêlons d'un diamètre moyen de 0,5 à 2 cm, accompagnant parfois les orages. 2. Grande quantité de choses qui tombent dru : Une grêle de balles.
Orage de grêle : pourquoi l'état de catastrophe naturelle n'est-il pas reconnu partout ? La grêle n'a rien à voir avec l'état de catastrophe naturelle.
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
Les grêlons se forment dans les cumulonimbus, nuages d'orage qui apparaissent surtout l'été. Ces derniers sont chargés de particules de glace et de gouttelettes d'eau tourbillonnantes. Lorsqu'elles se percutent, l'eau gèle instantanément autour des noyaux de glace, les faisant grossir peu à peu.
Dès que les gouttes d'eau ont une température de -13 °C, elles se transforment en noyau glacé, c'est le début du grêlon. Ce noyau se trouve entouré de vapeur d'eau et de gouttes d'eau qui sont restées liquides malgré leur très basse température (phénomène physique de la surfusion).
Le processus par lequel se forme la grêle est similaire à celui de la neige, car elle requiert des nuages et des basses températures mais, dans ce cas, le résultat sera de la grêle, qui n'est rien d'autre que des boules de glace complètement compactes qui se précipitent des nuages vers le sol en raison de la gravité.
La diamètre du grésil est de moins de 5 mm, au-delà de quoi on parle de grêle. Lorsque le grésil tombe sur le sol, il rebondit. La différence entre les granules de glace et le grésil n'est pas toujours évidente.
Lorsque les cristaux de glace deviennent trop lourds, ils se décrochent alors des nuages et se précipitent vers le sol. Lors de cette chute, si les cristaux traversent différentes masses d'air où la température est négative alors ils se réunissent pour former des flocons de neige.
La pluie provient de l'évaporation de l'eau qui existe dans la nature (lacs, océans, fleuves…). Cette vapeur d'eau se mélange à l'air, puis s'élève dans l'atmosphère et se refroidit par détente.