La maladie de Parkinson provoque en premier lieu par une dégénérescence progressive des neurones à dopamine au niveau cérébral, la dopamine étant un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle de nombreuses fonctions comme les mouvements volontaires, la cognition, la motivation et les affects.
Les causes exactes de la maladie de Parkinson sont certes inconnues, mais plusieurs facteurs favorisent la dégénérescence des neurones. Il est en effet généralement admis qu'une interaction entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux entraîne la maladie de Parkinson.
Dans les pays industrialisés, on estime que la maladie de Parkinson touche environ 0,6 à 0,8 % des personnes âgées de 65 à 69 ans, et 2,6 à 3,5 % des personnes âgées de 85 à 89 ans. En termes de fréquence, la maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative après la maladie d'Alzheimer.
La maladie de Parkinson fait-elle mal ? La douleur constitue une plainte fréquente dans la maladie de Parkinson (MP) quel que soit le stade de la maladie, parfois avant même que celle-ci ne soit diagnostiquée. En effet, la douleur représente le symptôme initial chez 15% des malades.
La maladie de Parkinson est-elle héréditaire ? La maladie de Parkinson est multifactorielle, c'est-à-dire qu'elle est liée à une interaction entre des facteurs génétiques (de type susceptibilité) et des facteurs environnementaux. C'est le cas pour la grande majorité des malades.
Il n'est actuellement pas possible de guérir la maladie de Parkinson. Certains compléments alimentaires riches en dopamine peuvent également être vus comme un moyen d'éviter le traitement à base de dopamine. Cependant les doses présentes dans ces aliments sont souvent bien inférieures au dosage des médicaments.
L'âge moyen de décès est de 83,3 ans. La probabilité de survie à 5 ans est de 62% chez les hommes et de 68% chez les femmes. Plus de 90% des décès ont lieu après 70 ans. La mortalité des patients parkinsoniens reste plus élevée que celle de la population générale.
La fatigabilité et la difficulté de concentration
Les signes les plus souvent constatés sont discrets ; il s'agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d'une baisse de rendement dans la réalisation des tâches quotidiennes.
En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes. Autres symptôme spécifique : des modifications cardiaques.
La génétique, l'environnement, le vieillissement, ainsi que d'autres facteurs, interagissent ensemble pour causer la maladie de Parkinson. La perte des neurones dopaminergiques est le résultat d'une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.
De nombreux facteurs liés au Parkinson contribuent à la perte de poids. Les mouvements involontaires (soit les tremblements) brûlent énormément d'énergie. Les symptômes de dépression sont présents dans la maladie de Parkinson et peuvent entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
Le stade final de la maladie de Parkinson se caractérise par une incapacité à se déplacer sans aide. La personne est alitée ou ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. Le patient ne peut pas se lever d'une chaise ou sortir du lit sans aide.
Faire attention à son alimentation
Un premier conseil sera de privilégier les aliments riches en tyrosine, un acide aminé qui stimule la production de dopamine. On en trouve dans les bananes, le chocolat, les avocats, les graines de sésame et de citrouilles, les amandes, ou encore les œufs et les fromages.
C'est pour les patients touchés très tôt par la maladie qu'elle est moins élevée : chez les patients dont le diagnostic a été établi entre 55 et 65 ans, l'espérance de vie est de 13 à 14 ans.
Ainsi, l'excès de stimulants peut en être la cause, dans la mesure où le cerveau, habitué à une libération artificielle de cette hormone, devient incapable d'en produire. Par exemple, la consommation d'une grande quantité de café, d'alcool ou la prise de drogue comme la cocaïne provoque la libération de dopamine.
Résultat : les scientifiques se sont aperçus que le trouble lié à la consommation d'alcool chez les hommes et les femmes était associé à un risque plus élevé de maladie d'Alzheimer et de Parkinson.
En plus des symptômes moteurs observés dans la maladie de Parkinson, l'apparition d'hallucinations ainsi qu'une dégradation intellectuelle précoce caractérisent ce syndrome. La perte progressive de la mémoire, du langage, du raisonnement et d'autres fonctions intellectuelles supérieures telles le calcul est courante.
Le test de l'horloge est utilisé pour la détection précoce et le suivi d'une démence. Sa publication originale par Shulman et al. date de 1993. [1] Il teste la visuoconstruction, la mémoire, la perception spatiale, les fonctions exécutives et la résolution de problèmes.
Lorsqu'ils apparaissent dans la zone du cerveau responsable du mouvement, on parle de « Trouble neurocognitif lié à la maladie de Parkinson ». Les troubles neurocognitifs avec corps de Lewy peuvent se produire en même temps que la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
Des chercheurs affirment qu'une alimentation riche en antioxydants, notamment en vitamines C et E, permettrait de réduire le risque de maladie de Parkinson grâce à leurs effets bénéfiques contre les dommages causés par cette pathologie sur le système nerveux.