Pourquoi ? Parce que la Terre est une planète qui fonctionne en circuit fermé. Lorsqu'un litre d'eau arrive à la mer, un litre d'eau s'évapore. C'est ce que l'on appelle le cycle de l'eau.
La mer ne déborde pas car elle s'évapore en permanence : elle n'est pas l'étape finale du cycle de l'eau où toute l'eau de la Terre s'accumulerait mais bien une étape comme une autre.
Comme la Terre fait un tour sur elle-même en un jour, la Lune passe au-dessus de ta tête une fois par jour, et est suivie par son cortège de marées. D'abord la marée haute quelques heures plus tard après la Lune. Puis une marée basse qui arrive en moyenne 6 heures et 12 minutes après la marée haute.
Le réchauffement climatique entraîne une augmentation de l'évaporation, ce qui entraîne une baisse du niveau de l'eau. Selon l'ampleur du réchauffement climatique, le niveau d'eau de la mer Caspienne pourrait baisser de 9 à 18 mètres au cours de ce siècle.
La Terre et les autres planètes rocheuses (Mercure, Vénus et Mars) se formèrent dans la zone interne du système solaire, proche du Soleil, où il fait trop chaud pour que l'eau soit stable sous forme de glace.
L'eau pourrait provenir des comètes, qui, après la période d'accrétion, se sont écrasées sur Terre. En effet, les comètes sont des corps célestes issus de la ceinture d'Edgeworth-Kuiper ou du nuage d'Oort ; elles ont un diamètre en général inférieur à 20 kilomètres, et sont composées à ~80 % de glace.
L'eau des ruisseaux, rivières, fleuves rejoint les mers et océans, c'est le ruissellement. L'eau des nappes souterraines s'infiltre également jusqu'à rejoindre mers et océans.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Niveau de la mer : des estimations variables
Pour la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA - États-Unis), la hausse atteindra les 2,5 mètres en 2100. L'institut Climate central, quant à lui, imagine une hausse de 2,9 mètres avec une augmentation des températures ne dépassant pas les 1,5 °C.
Dans le cas où on resterait au niveau d'émissions actuel jusque la moitié du siècle, la hausse serait d'environ 21 cm d'ici 2050 et jusqu'à 58 cm en 2100. Dans le cas où les émissions continueraient d'augmenter au point de doubler d'ici 2050, la hausse s'élèverait à environ 24 cm d'ici 2050 et 75 cm d'ici 2100.
Conclusion : à marée basse, l'eau ne va nulle part. Elle baisse simplement. Et si une bouteille à la mer peut voyager sur de grandes distances, ce n'est pas par un déplacement de l'eau (sauf dans un grand courant), mais plutôt à ce qui peut contrarier les marées, en l'occurrence les vents.
C'est l'attraction lunaire qui cause deux «bourrelets» dans les océans et qui, conjuguée au fait que la Terre tourne sur elle-même en 24 heures, nous donne deux marées par jour.
La houle, du large jusqu'au rivage
Il s'agit d'une ondulation régulière de la surface de l'eau de mer formée par un vent lointain, qui créent des trains de vagues se propageant sur de longues distances.
79 % des précipitations tombent sur les océans, les 21 % restants tombent sur la terre puis viennent alimenter les nappes phréatiques, soit par infiltration, soit par ruissellement.
En effet, lorsqu'une lumière blanche, autrement dit le rayonnement solaire, percute la surface de l'eau, une partie est réfléchie (première raison de la couleur bleue de la surface des eaux) et l'autre est réfractée et pénètre dans l'eau.
L'eau peut se former spontanément à partir de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène, mais seulement sous certaines conditions : Des quantités suffisantes d'oxygène et d'hydrogène, Une température pas trop élevée (pas plus de 2 000 à 3 000 °C) Un rayonnement ultraviolet pas trop important.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Où est-ce qu'en est la montée des eaux ? Au cours du XXème siècle, les eaux sont montées à une vitesse moyenne de 1,7 mm par an. Mais le rythme de hausse du niveau moyen des eaux s'est accéléré au cours dernières décennies, à une vitesse moyenne de plus de 3,6 mm/an.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
En 2050, 5,7 milliards d'êtres humains pourraient vivre dans des régions où l'eau manque au moins un mois par an. Ce sera presque six humains sur dix. Voilà le constat alarmant qu'a fait l'ONU lors du 8ème forum international de l'eau qui s'est terminé vendredi à Brasilia, au Brésil.
Le Brésil. Ce pays possède le plus grand volume de ressources renouvelables en eau douce, totalisant environ 8 647 Km3 par an. L'eau douce du Brésil représente environ 12 % des ressources mondiales en eau douce. La région amazonienne du Brésil contient plus de 70% de l'eau douce totale de ce grand pays.