Répartition géographique mondiale. Quoique
La peste est une maladie qui sévit toujours de nos jours en Afrique, Asie et Amérique et fait partie des maladies actuellement ré-émergentes dans le monde. Elle est soumise à une réglementation internationale. Le nombre de cas déclarés par l'OMS est en progression dans certaines régions.
La peste est une «maladie du passé» qui n'a jamais vraiment disparu. Les grandes épidémies ayant ravagé l'Europe entre le XIIIe et XVIIe siècle ont beau appartenir à l'histoire, comme celle de peste noire qui tua entre 30 et 50% de la population du continent entre 1347 et 1352, la bactérie n'a jamais été éradiquée.
Alors que la planète entière espère aujourd'hui la fin de la pandémie, nos aïeux, bien plus fatalistes, ont connu de nombreuses épidémies au cours de leur vie. Mais comment se sont-elles terminées ? C'est un immense incendie qui met fin à la peste de 1665 à Londres.
Après 120 jours, les rongeurs ont été exposés à une souche sauvage de Yersinia pestis par voie nasale (mode de transmission de la peste pulmonaire). Les animaux vaccinés par certaines souches ont alors montré une immunité totale contre la peste pulmonaire.
Il n'y a donc a priori pas lieu de s'inquiéter de la réapparition de cette maladie dans certaines régions du monde, à condition que des mesures de traitement et de prévention de la contagion soient mises en place par les pays concernés.
Un traitement réel contre la peste n'a été disponible qu'après la découverte du bacille par Alexandre Yersin en 1894. Il s'agissait de la sérothérapie par sérum antipesteux de Yersin (1896), un sérum obtenu par immunisation du cheval. Un autre traitement historique a été la phagothérapie, dans les années 1920-1930.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Elle a tué rapidement autour de cinq millions de personnes, puis s'est déplacée vers l'ouest, à travers l'Inde, la Syrie et la Mésopotamie.
Les rats et autres rongeurs sauvages constituent le réservoir naturel de la peste. Or, les chats et les chiens peuvent également être infectés par la bactérie. La maladie peut être transmise aux humains par la piqûre d'une puce infectée ou à la suite d'une exposition à un animal infecté.
On a d'abord pensé qu'il s'agissait du typhus mais des recherches récentes penchent pour une fièvre typhoïde... La plus ancienne et la plus effroyable des pandémies demeure la peste, qui a sévi en Eurasie pendant près de deux mille ans et causé plus de victimes que les pires des conquérants.
En conclusion, que ceux qui veulent s'abstenir par hésitation, choisissent le choléra sans aucune hésitation. C'est, de très loin, le moins pire des deux, d'un facteur que l'on peut quantifier de trente à cent… Voire plus…
En 1628, au cours de la terrible épidémie de peste à Toulouse, quatre voleurs découvrirent comment détrousser les victimes sans être eux-mêmes contaminés : ils se frictionnaient le corps, les mains et le visage avec une macération de plantes dans du vinaigre, une potion qui les gardait à l'abri de la contagion.
En 1931, jusqu'à 1938, 1 200 cas de peste en Égypte. En 1942, le Japon a utilisé, entre autres, la peste comme arme bactériologique lors de la guerre contre la Chine (voir Unité 731). En 1945 : dernière épidémie de peste à Malte ; dernière épidémie de peste en France (13 cas dont 10 décès à Ajaccio en Corse).
Prévenir la peste
protégeant contre les piqûres de puce au moyen d'insectifuge et en évitant les : contacts avec des animaux malades ou morts. contacts avec des rongeurs ou d'autres animaux sauvages. régions surpeuplées où des cas de peste pulmonaire ont été déclarés.
Pourtant, le rat lui aussi meurt de la peste, il n'est pas un porteur sain. Pour d'autres maladies, le rongeur ne tombe pas malade, il est donc porteur sain mais ne transmet pas la bactérie qu'en mordant comme on peut le penser.
C'est le spectre des grandes pandémies qui ressurgit : la fulgurance de morts à la chaîne et l'inconnu sur le plan scientifique. Contrairement à la peste qui est une zoonose, le choléra est une maladie uniquement humaine. Hyper contagieuse, on la surnomme alors le "trousse-galant".
Dans 60% des cas, la peste bubonique entraîne la mort du patient en moins de sept jours. La maladie peut entraîner une septicémie (on parle alors de peste septicémique) ou gagner les poumons et provoquer une peste respiratoire.
Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
Quoique la peste ne soit plus de nos jours le fléau qu'elle a été par le passé, grâce en particulier à la découverte de l'agent causal, du cycle de transmission, et surtout grâce à l'utilisation de traitements antibiotiques efficaces, elle est loin d'avoir été éradiquée.
La tuberculose, aussi appelée «phtisie», «peste blanche» ou «mort blanche», demeura la maladie la plus répandue parmi le peuple même après la découverte en 1882 par le microbiologiste Robert Koch du bacille responsable, qui porte aujourd'hui son nom, et la mise au point d'un médicament, la tuberculine.
Des analyses génétiques ont montré que le bacille responsable de la pire épidémie qu'ait connue l'humanité provenait du Kirghizistan.