La pilule a pour but de mettre au repos les ovaires de la femme. En libérant une faible dose d'hormone, elle bloque l'ovulation* et empêche donc la rencontre entre un ovule et un spermatozoïde. Il n'y a donc pas de fécondation, donc pas de grossesse possible. La fertilité est donc bien influencée par la pilule.
Les pilules combinées possèdent 3 mécanismes d'action : Bloquer l'ovulation dans les ovaires. Modifier l'endomètre de manière à ce qu'il devienne moins accueillant pour la nidation d'un œuf fécondé Épaissir la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de traverser le col de l'utérus.
Les pilules microprogestatives au lévonorgestrel : elles ne suppriment pas l'ovulation, elles vont faire épaissir la glaire cervicale (à l'entrée du col de l'utérus) pour limiter le passage des spermatozoïdes. Avec ces pilules, les règles surviennent régulièrement, environ toutes les 4 semaines.
Si vous êtes sous pilule, c'est normal de ne pas avoir de symptômes d'ovulation puisque la pilule bloque l'ovulation. Vous pouvez avoir un écoulement de sang qui ressemble à des règles, quand vous avez terminé votre plaquette de pilules, mais il ne s'agit pas de vraies règles : on parle de saignements de privation.
Selon plusieurs croyances, la pilule diminuerait la fertilité chez les femmes. Ce mythe bien ancré dans nos mœurs en fait frémir plus d'unes. Pourtant, plusieurs études ont été menées pour contrecarrer cette superstition. La pilule affecterait en effet la fertilité, mais de manière temporaire et non pas définitive.
La pilule empêche la fécondation de diverses manières : En faisant en sorte qu'il n'y ait pas d'ovulation. En épaississant la glaire cervicale au niveau du col de l'utérus, ce qui bloque le passage aux spermatozoïdes.
Les contraceptifs hormonaux ont comme principal effet de stopper l'ovulation et avec elle la possibilité d'un œuf fécondé, qui a habituellement lieu autour du 14ème jour du cycle.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
La pilule œstro-progestative est une des méthodes le plus souvent proposées aux femmes ne présentant pas de facteur de risque à son utilisation. Son efficacité approche 99% à condition de la prendre régulièrement et correctement.
S'il s'agit d'une plaquette de 28 comprimés (comprenant des comprimés placebo sans hormone), la femme doit prendre sa pilule tous les jours à heure fixe sans interruption. Le retard de prise ne doit pas dépasser 12 heures. Les pilules progestatives doivent être prises chaque jour à la même heure, 365 jours par an.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Pour bloquer cette production hormonale et contrôler totalement le cycle des femmes, les médecins ont à leur disposition deux types de médicaments : les agonistes du GnRH (Suprefact® ou Décapeptyl®) et les antagonistes de GnRH (Cetrotide®). Ce blocage ovarien est réalisé grâce à l'injection d'un médicament spécifique.
Le vinaigre n'est pas un moyen de contraception probant. Toutefois, selon le Dr Yasser Joha, gynécologue à Damas, il « est à l'origine d'une perturbation de l'équilibre bactérien naturel du vagin qui augmente les infections vaginales ».
La pilule du lendemain est une contraception d'urgence qui permet d'éviter une grossesse non désirée après un rapport sexuel non ou mal protégé.
Les médecins conseillent également de prendre la pilule combinée à une heure fixe, même si les risques sont moins importants. En effet, le corps d'une femme est protégé par le mélange d'hormones de ce type de pilule un peu plus longtemps qu'avec la pilule progestative.
Bilan : toutes les pilules comportent un risque
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Principe de la pilule à l'estrogène naturel
À la différence des autres contraceptifs oraux, elle ne contient plus d'éthinylestradiol, mais un autre estrogène, de l'estradiol, identique à l'hormone naturellement présente dans le corps de la femme. Aujourd'hui, en France, 60.000 femmes utilisent cette contraception.
Le choix de la première contraception est très important à l'adolescence. Le double protection (pilule + préservatif) est la méthode recommandée par les spécialistes.
Le plus rapide d'entre eux atteindra l'ovule en 45 minutes, alors que le plus lent y parviendra en 12 heures. Mais tous ne parviennent pas à destination : certains ressortent du vagin et d'autres sont totalement détruits en cours de route.
Le test le plus fréquent consiste à mesurer la quantité d'hormone hCG dans le sang – elle est détectable à partir du 9ème jour après l'ovulation. Les tests de grossesse urinaires fonctionnent sur le même principe, mais il faut attendre quelques jours supplémentaires afin d'obtenir des résultats fiables.
Dans le ventre de sa mère, un fœtus de sexe féminin a plusieurs millions d'ovocytes. Assez pour se reproduire pendant plusieurs vies! À la puberté, par contre, il lui en reste environ 400 000, puis 10 000 à l'âge de 40 ans. Qu'on prenne ou non la pilule, tous ces ovocytes excédentaires sont réabsorbés par le corps.
Dans les méthodes actuelles, cette substance entre dans la composition des principes actifs de nombreux spermicides. De même, les chercheurs attribuent au miel et aux dattes de véritables propriétés contraceptives.
L'ovulation se produit en général au milieu du cycle, c'est-à-dire 14 jours avant le début des règles suivantes. Le moment de l'ovulation peut varier sous l'effet de variations hormonales, du stress ou de changements climatiques.
Une femme qui prend correctement la pilule ne peut tomber enceinte, même si elle a des rapports pendant la semaine d'arrêt. Correctement, ça veut dire : avoir entamé la première plaquette le premier jour des règles. la prendre tous les jours, sans laisser plus de 36 h entre deux comprimés.
Dès 14 jours après le rapport sexuel qui pourrait être à l'origine d'une grossesse. Comment savoir si je suis enceinte après un rapport sexuel ?