Bombardement en mai 1944 de la pointe du Hoc par des appareils A-20 Havoc alliés. Pour les Alliés, il faut s'en emparer pour dégager les plages (Omaha et Utah) de la menace que cette batterie fait peser sur elles. Telle est la mission confiée à une unité américaine, le groupement provisoire de
Entre Omaha Beach et Utah Beach, la pointe du Hoc fait partie des incontournables à visiter sur les plages du débarquement en Normandie. Point stratégique du Mur de l'Atlantique, le site de la pointe du Hoc fut pris d'assaut le matin du 6 juin 1944 par les Rangers du Colonel Rudder.
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».
La Pointe du Hoc surplombe deux des cinq plages du débarquement du Jour J : Utah et Omaha. Elle est célèbre pour l'assaut audacieux mené le 6 juin 1944 par le 2e bataillon de Rangers américains en vue de neutraliser la batterie d'artillerie allemande qui s'y trouvait.
Dans la nuit du 5 au 6 juin, des unités parachutistes sont larguées derrière les lignes de défense allemandes pour neutraliser certains points névralgiques, baliser des zones particulières et bloquer l'arrivée de renforts allemands vers les plages du débarquement.
Considéré comme un tournant dans la Seconde Guerre mondiale, le Débarquement de Normandie vise à établir une tête de pont suffisamment solide sur le front Ouest une tête de pont suffisamment solide sur le front Ouest pour s'élancer vers la frontière allemande et pénétrer au cœur du Reich.
Succès allié
Les pertes humaines sont relativement minimes (1,4 % à Utah, 1,7 % à Gold, 3,35 % à Juno et 2,2 % à Sword), à l'exception du secteur d'Omaha (7 %). Tous secteurs confondus, les Alliés déplorent 10 000 morts, blessés ou disparus.
La pointe du Hoc est une avancée rocheuse dans la Manche qui mesure jusqu'à 30 mètres de haut à son sommet. Située dans le Calvados, et plus précisément dans la commune de Cricqueville-en-Bessin, elle fut le théâtre d'une opération décisive du débarquement du 6 juin 1944.
Caen est la cible des bombardements alliés à partir de 1942, en raison de la présence de l'usine de la Société métallurgique de Normandie. Les premiers grands bombardements commencent sur Caen à partir du mois de mars 1944, s'intensifiant à mesure que la date du débarquement approche.
Dwight Eisenhower et ses adjoints, les généraux américains Omar Bradley et George Patton ainsi que le maréchal britannique Bernard Montgomery, décident donc de débarquer en Normandie, au sud de la Seine.
Victoire des Alliés et fin du régime de Vichy. La libération de la France par les Alliés et les Forces françaises libres (FFL) commandées par le général Jean de Lattre de Tassigny et le général Leclerc, eut lieu de juin 1944 à mai 1945.
Le débarquement en Normandie permet d'affaiblir considérablement l'armée allemande. En effet, celle-ci devait déjà lutter à l'est contre l'armée de l'URSS. Le fait que les alliés parviennent à prendre pied en France ouvre un deuxième front, qui oblige l'état-major allemand à déplacer des troupes vers l'ouest.
Le Britannique Tom Finigan affirme que le chef de la France libre a débarqué à Graye-sur-Mer, dans le Calvados, le 14 juin 1944.
Les Américains préféraient les bombardements de précision de jour et tentaient d'en prouver l'utilité . Cependant, l'AAF apprit bientôt que les B-17 et les B-24 ne pouvaient pas bombarder à basse et moyenne altitude en raison des pertes excessives dues aux tirs antiaériens.
Origine du nom. Le nom de « Suisse normande » ou de « petite Suisse » a été donné à plusieurs régions de Normandie, au XIX e siècle, comme un peu partout en Europe à cette époque.
La ville n'était pas un point stratégique pour les attaques aériennes alliées, qui pilonnaient principalement les défenses allemandes sur les côtes ou au niveau des nœuds routiers comme Caen.
Le nom de cette pointe se réfère à l'extrémité rocheuse comparée avec le groin d'un cochon.
La bataille de la Somme est considérée aujourd'hui comme l'une des plus importantes opérations militaires de la Première Guerre mondiale avec Verdun. Il s'agit aussi de l'une des plus meurtrières.
Calque de l'anglais D-Day , lui-même composé de D et de day (« jour »), ce premier étant l'initiale de day pour renforcer l'importance de ce jour, et donc traduit comme J en français.
Le total estimé des pertes au combat pour les États-Unis était de 135 000 , dont 29 000 tués et 106 000 blessés et disparus. Les pertes américaines sont tirées du Bureau de l'adjudant général, Army Battle Casualties and Nonbattle Deaths in World War II: Final Report, 7 décembre 1941-31 décembre 1946, page 92.
Au total, 4 414 soldats alliés ont été tués le jour J, dont 2 501 Américains . Plus de 5 000 personnes ont été blessées. Lors de la bataille de Normandie qui s'ensuit, 73 000 soldats alliés sont tués et 153 000 blessés. La bataille – et en particulier les bombardements alliés contre les villages et villes françaises – a tué environ 20 000 civils français.
L'opération du jour J du 6 juin 1944 a rassemblé les forces terrestres, aériennes et maritimes des armées alliées dans ce qui est devenu la plus grande invasion amphibie de l'histoire militaire . L'opération, baptisée OVERLORD, a livré cinq divisions d'assaut navales sur les plages de Normandie, en France.
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».