L'hémorragie entraîne une baisse rapide de la
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
La diminution du retour veineux entraîne en effet une baisse du volume d'éjection systolique et du débit cardiaque, donc une réduction du transport en oxygène. Lorsque l'hypovolémie est due à une hémorragie, l'anémie aiguë diminue le contenu artériel en oxygène et majore ainsi la baisse du transport en oxygène.
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.
Pour déceler une hémorragie interne, il faut être attentif aux symptômes tels que sueurs froides, vertiges, évanouissements, pâleur, vomissements, soif, chute de tension, décoloration des muqueuses, accélération du rythme cardiaque, céphalées, douleurs dans la zone affectée, et accélération du rythme respiratoire.
Saignement entraînant parfois une perte importante de sang. On distingue les hémorragies artérielles où le sang coule à flot par saccades, les hémorragies dites capillaires où le sang coule «en nappe» et les hémorragies veineuses où l'écoulement, qui peut être très important, n'est pas pulsé.
L'hémorragie entraîne une baisse rapide de la volémie (= volume sanguin), et donc de la pression artérielle. Les barorécepteurs sont peu étirés et donc peu stimulés, ce qui entraîne une baisse de la fréquence des potentiels d'action véhiculés par les nerfs de Héring et Cyon vers le centre nerveux parasympathique.
Un saignement artériel est une hémorragie provoquée par toute plaie d'une artère, occasionnant un jet de sang. L'intensité de ce saignement en jet, rythmé par les battements cardiaques, dépend de la pression artérielle et de la taille de la plaie.
La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
Une hémorragie correspond à une perte importante de sang, un saignement qui ne s'arrête pas. Cet écoulement causé par la rupture d'un vaisseau sanguin peut être visible. On parle alors d'hémorragie externe car le sang s'écoule par une blessure qui est en général apparue suite à un traumatisme.
Une hypotension artérielle est généralement due à l'un ou plusieurs des facteurs suivants : Dilatation des petites artères (artérioles) Certains troubles cardiaques. Volume de sang insuffisant.
Le potassium contenu dans les fruits (banane, avocat, datte…), dans les légumes (brocoli, patate douce, betterave, légumes secs, amande…) et dans les céréales complètes aide à réduire la pression artérielle. L'ail, riche en potassium est un allié pour réguler la pression artérielle.
L'hypotension peut être favorisée par certains comportements, comme le fait de se mettre debout, elle peut survenir après les repas, elle est parfois en lien avec la prise de certains médicaments (hypertenseur, diurétiques, antidépresseurs, neuroleptique, médicaments comme la morphine...).
Lorsque le cœur se contracte, il se vide et « pousse » le sang dans les artères. La pression qui s'exerce sur la paroi de l'artère est forte, elle est qualifiée de maxima. Cette contraction cardiaque s'appelle la systole, on parle alors de tension ou pression systolique (PAS).
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Une hémorragie est dite externe si le sang s'écoule directement à l'extérieur, interne si elle se produit dans une cavité (thorax, abdomen) ou dans un viscère (estomac, intestin) ; quand le sang sort par les voies naturelles (bouche, anus, urètre), l'hémorragie est dite secondairement extériorisée (→ circulation ...
Une perte de plus d'un litre de sang peut avoir une issue fatale. Lors d'une hémorragie, l'organisme remplace tout d'abord le sang perdu par de l'eau tirée des tissus. Ensuite, il active la production des globules sanguins.
Le choc hémorragique se caractérise par une diminution du volume sanguin circulant induisant une diminution du retour veineux puis du débit cardiaque. L'ensemble aboutit à un défaut de transport de l'oxygène aux tissus.
Dans une fièvre sans dissociation du pouls, la fréquence du pouls suit les variations de température. Le pouls peut varier en force avec la respiration (baisse modérée de la pression artérielle à l'inspiration). Cela est habituellement non perceptible chez le sujet normal.
Certains signes faisant suspecter un risque hémorragique doivent être rapidement signalés au médecin : présence de sang dans les selles ou les urines, saignements des gencives, bleus survenant spontanément, fatigue inhabituelle, pâleur importante.
La thrombine transforme le fibrinogène, un facteur de coagulation normalement présent dans le sang, en longs filaments de fibrine qui se déposent sur les plaquettes agrégées et forment un filet qui piège d'autres plaquettes et des cellules sanguines.