Une fois mariée, la princesse de Clèves fait la connaissance du séduisant Monsieur de Nemours. Ils tombent passionnément amoureux l'un de l'autre. Voulant lutter contre cette passion, la princesse décide de quitter la cour et de se réfugier dans sa maison de Coulommiers.
Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir, elle se retire de la cour et avoue sa passion à son mari.
Pour ne pas céder à la passion amoureuse et rester digne de son mari, la Princesse de Clèves décide de se retirer dans sa maison de Coulommiers. A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, elle avoue qu'elle aime un autre homme, sans mentionner son nom.
Mais en entendant du bruit, la princesse se réfugie dans un autre endroit du château. Nemours décide d'attendre, jusqu'à la nuit suivante. L'espion de M. de Clèves lui a rapporté la présence du duc de Nemours auprès de la princesse.
La cour est un espace dans lequel l'intime est constamment menacé. L'aveu de la princesse de Clèves, même si son identité reste floue pour la plupart des personnages, devient ainsi un objet de conversation.
Résumé: Melle de Chartre est en âge de se marier. Sa mère, Mme de Chartre, la conduit donc à Paris, à la cour, afin qu'elle puisse y trouver un prétendant. Mais elle la met en garde: la cour est pleine de jeunes gens qui ne pensent qu'à badiner, et elle doit se garder de s'engager dans une relation hors mariage.
Avec Catherine Corradino, redécouvrons La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, en évoquant la polémique qui fit rage dans les salons littéraires lors de sa sortie. Il était alors reproché à l'auteur de s'être inspirée de faits « vrais » sans chercher à coller aux conventions du réel.
Même si son regard la trahit, la princesse dit à l'homme qu'elle aime de chercher son bonheur et sa vie ailleurs, puis s'en va. Elle s'exile alors dans les Pyrénées pour tenter d'apaiser sa douleur mais meurt après quelques années de douleur et de langueur.
Pour ne pas y céder et rester digne de son mari, la Princesse de Clèves décide de se retirer dans sa maison de Coulommiers.
La Princesse décide de ne pas aller au bal du Maréchal sous prétexte que celui-ci l'aime et veut en faire sa maîtresse (en réalité, elle ne veut pas y aller parce que Nemours n'y sera pas). Elle feint d'être malade.
Après avoir perdu sa mère, et afin d'éviter le Duc qu'elle aime, elle décide de partir à la campagne seule, car son mari doit reter à Paris. Madame de Clèves rentre à Paris, mais se rend compte qu'elle aime toujours le Duc de Nemours, elle veut s'enfuir de nouveau, mais son mari ne proteste.
Mort de M de Clèves à cause des jalousies. Mme de Clèves avoue son amour à M de Nemours mais lui explique qu'elle ne sera jamais à lui : elle a des devoirs envers son défunt mari. Elle s'isole du monde et cet isolement, après avoir donné beaucoup de mal à M de Nemours, atténue sa passion.
Elle refuse les avances du duc de Nemours, bien qu'elle l'aime, par fidélité à la mémoire de son mari. La princesse de Clèves est un exemple de constance et de vertu. Ce roman a été lu par des femmes, dans le but de les mettre en garde contre les liaisons adultères.
Le prince de Clèves, qui apprend cet amour secret, en meurt de chagrin. Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt.
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
Les deux personnages sont encore là, mais loin de la cour. À la sociabilité affichée du début s'oppose la retraite dans l'austérité, le silence puis la mort. Après une grave maladie la princesse décide de ne jamais revenir « dans les lieux où était ce qu'elle avait aimé » et se retire dans une maison religieuse.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
La tension dramatique du roman se noue alors : la future princesse aura-t-elle suffisamment de ressources pour résister aux tentations de la Cour ? Suivra-t-elle l'éducation moraliste de sa mère une fois soumise aux dangers de la galanterie de la Cour ?
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
Le conflit entre la raison et la passion
La Princesse se retrouve face à face à ce conflit: elle aime un homme qu'elle n'a pas le droit d'aimer à cause de raison raisonnable et comme les traditions du XVII siècle l'exigent, elle maitrise ses passions en faveur de la raison.
Cette vertu sauvegardée, elle en témoigne dans les raisons qui viennent justifier son aveu : elle souligne d'abord « l'innocence de sa conduite et de ses sentiments », ce qui lui ôte toute culpabilité et rend l'aveu possible. elle veut rester une épouse digne : « me conserver digne d'être à vous »
1- Ce roman est-il moral ? 2- Comment le goût des lecteurs et des spectateurs pour des fictions dont les personnages, inlassablement souffrent d'aimer peut-il s'expliquer ? 5- La société détermine-t-elle la destinée des personnages romanesques ? 6- Mme de Clèves est-elle une héroïne tragique ?
D'abord, le chevalier de Guise tombe amoureux d'elle, mais ses frères, et surtout le cardinal de Lorraine, s'opposent fermement à ce mariage. Ensuite, Mme de Chartres pense marier sa fille au prince de Montpensier, mais Mme de Valentinois fait pression sur le roi pour l'en empêcher.