4 hommes sur 5 après 50 ans. Au fil des ans, cette petite glande cachée sous la vessie a tendance à grossir. Près de quatre hommes sur cinq, à partir de 50 ans, présentent une hypertrophie.
Ainsi, les hommes de 50 ans sont 50 % à avoir une grosse prostate, ceux de 60 ans, 60 %, ceux de 70, 70 %, etc. En France, environ 1 million d'hommes de plus de 50 ans sont concernés par ce qu'on appelle l'hypertrophie bénigne de la prostate.
L'âge est le premier facteur prédisposant. Le risque de développer un cancer de la prostate augmente en effet avec l'âge. Chez les hommes de plus de 80 ans, les cancers de la prostate sont extrêmement fréquents. Les cellules cancéreuses se développent toutefois si lentement qu'elles ne posent en général aucun problème.
La prostate est une petite glande présente exclusivement chez l'homme, localisée sous la vessie, autour de la naissance de l'urètre. Elle est impliquée dans la fonction éjaculatoire, et peut être touchée par différentes maladies, particulièrement après 40 ans.
L'âge avancé, l'origine ethnique, et les antécédents familiaux de cancer de la prostate sont des facteurs de risque individuels de cancer de la prostate. Le poids, l'obésité et la taille sont également des facteurs de risque de survenue de cancer prostatique (WCRF, 2018). Ce sont les seuls facteurs de risques avérés.
L'âge : exceptionnel chez les hommes de moins de 50 ans (0,5% des cas), le cancer de la prostate touche principalement les plus de 70 ans (âge moyen au diagnostic 74 ans ; 45% diagnostiqués après 75 ans).
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
Les troubles sont irritatifs : besoins pressants et fréquents d'aller aux toilettes, difficultés à se retenir. Et aussi obstructifs : faible jet urinaire, difficulté à démarrer la miction, gouttes retardataires, sensation de ne pas vider complètement sa vessie.
Certaines études ont montré que manger ou boire beaucoup de produits laitiers, comme le lait ou le fromage, pourrait augmenter votre risque de cancer de la prostate.
Une des principales causes des fuites urinaires chez les hommes est une hypertrophie de la prostate : une glande située sous la vessie. L'hypertrophie de la prostate est une conséquence naturelle du vieillissement de l'organisme et provoque des problèmes à la miction (qui désigne le fait d'uriner).
difficulté à uriner (besoin de pousser, miction difficile à commencer ou arrêter, jet d'urine faible ou qui s'interrompt), sensation de ne pas avoir complètement vidé sa vessie après avoir uriné, brûlure ou douleur en urinant, présence de sang dans l'urine ou le sperme.
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
La réponse de l'expert
De récentes études établissent une association entre la consommation de plusieurs tasses de café cafféinés ou décaféinés par jour et moins de risque de cancer de la prostate. Les antioxydants du café seraient en cause.
95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Si cette maladie continue de tuer, la prise en charge actuelle permet de sauver de plus en plus de vies et, pour ceux qui ne sont pas guéris, de repousser l'échéance fatale.
Le dépistage consistera en un dosage du PSA et un toucher rectal. Une IRM de la prostate peut aussi être réalisée dans certains cas.
Le plus souvent, le cancer de la prostate se développe sans provoquer de symptôme particulier. Il est alors le plus souvent découvert suite à une mesure du PSA et/ou une anomalie de la consistance de la prostate lors d'un toucher rectal.
En France, le dépistage du cancer de la prostate n'est pas systématique. Le dépistage du cancer de la prostate par l'étude du PSA est recommandé entre 50 et 70 ans. Il ne fait pas partie des dépistages systématiques organisés au niveau national comme celui du côlon ou du sein chez la femme.
Le chocolat contient de la caféine
Ingérée à forte quantité, la théobromine est susceptible d'augmenter les risques du cancer de la prostate chez les hommes. Elle agit aussi comme une drogue sur le corps et peut créer une action de dépendance.
Quelles sont les complications de l'hypertrophie de la prostate ? Une vessie qui ne se vide pas correctement augmente le risque d'infection urinaire et de problèmes rénaux. Certains hommes qui souffrent d'hypertrophie bénigne de la prostate sont victimes de calculs urinaires dans la vessie ou d'infections à répétition.
Si vous êtes souvent embêtés avec des soucis de cystites (pour ces dames) ou de prostate (pour ces messieurs), le miel de bruyère sera votre meilleur allié. Il est très riche en sels minéraux et aide à la dissolution des calculs rénaux.
L'ablation de la prostate (prostatectomie) peut être partielle ou totale, aussi appelée prostatectomie radicale. Vivre sans prostate est possible mais certains hommes vont souffrir des effets secondaires liés à l'opération de l'ablation de la prostate.
Cependant, il n'est potentiellement mortel que pour une minorité des hommes. En effet, outre la possibilité de traitements efficaces, souvent, cette maladie progresse très lentement, mettant une dizaine d'années avant d'entraîner des conséquences gênantes et/ou dangereuses.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.