La mise en place d'une démarche RSE présente de nombreux avantages : cela aide à bâtir la réputation d'une entreprise, cela aide à développer de nouveaux produits et services, cela conduit à des niveaux plus élevés de satisfaction de la clientèle et enfin, cela rend l'entreprise plus compétitive sur le marché.
Réaliser des économies d'énergie, trier ses déchets, utiliser moins de papier : ces gestes du quotidien permettent de réaliser des économies pour l'entreprise d'un côté, et de préserver les ressources de la planète de l'autre.
L'engagement en RSE renforce la marque employeur. En effet, L'ISO 26000 considère les relations et les conditions de travail comme une question centrale de la RSE. En créant un environnement de travail épanouissant pour les collaborateurs, une entreprise responsable améliore sa qualité de vie au travail.
Tout d'abord, la RSE aide l'entreprise à mieux réagir face aux défis auxquels elle est confrontée : climat, approvisionnement, etc. Ensuite, cette stratégie est une manière de répondre aux exigences de plus en plus nombreuses de ses parties prenantes (clients, fournisseurs, actionnaires, syndicats, etc.)
En mettant en œuvre une politique de RSE, les entreprises peuvent montrer aux investisseurs qu'elles font de leur mieux pour agir de manière éthique et responsable. Les investisseurs seront plus enclins à investir dans des entreprises qui font preuve d'une bonne responsabilité sociale.
elles améliorent l'accueil de leurs collaborateurs. Les employés ont alors un plus fort sentiment d'appartenance à leur entreprise, ce qui renforce leur engagement, réduit le turn-over et le taux d'absentéisme.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
En effet, le concept de RSE recouvre les valeurs défendues par les établissements publics de santé et médico- sociaux que sont l'humanisme, l'accessibilité, la solidarité, l'universalité et l'égalité. Les établissements publics de santé et médico-sociaux sont des acteurs économiques et sociaux au cœur des territoires.
En parallèle, la RSE contribue au développement durable de plusieurs manières : l'atténuation des impacts environnementaux, la transparence des entreprises/leur responsabilité, l'innovation durable, l'implication des parties prenantes, etc.
Les impacts de la RSE sur la création de valeur
Il s'agit notamment d'avantages en matière de performance économique liés à l'amélioration de l'image de l'organisation et de sa réputation, et à l'amélioration des relations avec les parties prenantes.
Dans ce contexte, et selon (Unerman, 2008) la RSE contribue à maximiser le potentiel de gain de la réputation de l'entreprise vu qu'elle a le pouvoir d'influencer les perceptions des parties prenantes. certaines normes de qualité et maintiendra, ou améliorera, sa réputation d'entreprise.
En conclusion, la RSE et la digitalisation offrent tous deux des avantages et des inconvénients pour une entreprise. La RSE peut améliorer la réputation, l'engagement des employés et la gestion des risques, mais elle peut également impliquer des coûts supplémentaires et des défis de conformité.
Premièrement, la RSE est victime de préjugés. Deuxièmement, elle demeure un concept méconnu et surtout, ses avantages sont encore méconnus des acteurs et du grand public. Enfin, il y aurait une forme d'inadaptabilité du concept qui mérite d'être davantage appréhendé et ancré dans les réalités locales.
Les entreprises peuvent manquer de vision stratégique en ce qui concerne les objectifs RSE. Ce sont donc les objectifs commerciaux qui sont mis en avant. La performance financière des entreprises se mesure rapidement, alors que les démarches RSE mettent du temps à produire des résultats.
Concrètement, une stratégie RSE consiste à établir un plan d'action économiquement viable dont les impacts sociaux, sociétaux et environnementaux sont positifs. En intégrant la RSE à sa culture d'entreprise, une organisation aligne ses activités sociales et environnementales à ses valeurs et objectifs commerciaux.
Définitions. La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se définit comme la contribution volontaire des entreprises aux enjeux du développement durable, aussi bien dans leurs activités que dans leurs interactions avec leurs parties prenantes. Elle concerne trois domaines : environnemental, social et sociétal.
Pilier social : le bien être des employés
Assurer le bien être des employés est fondamental. Cela permet d'améliorer la qualité de vie et la santé au travail et donc la productivité. La dimension sociale concerne donc les conditions de travail (inégalités sociales, salariales, etc.)
Dans les ETI une direction RSE souvent rattachée à un autre département. Au sein des Entreprises de Taille Intermédiaire, la fonction RSE, souvent assez récente, est souvent reliée soit à la Direction des Ressources Humaines, soit à la Direction de la Communication voire à la Direction Générale.
Dans ce cas-là, il incombe le plus souvent aux chargés des Ressources Humaines ou encore aux responsables qualités de gérer les missions relatives à la RSE. En effet, dans des PME il n'existe que très rarement des départements dédiés aux développement durable ou même aux ressources humaines.
Cela permet à l'entreprise de prendre du recul, de se remettre en question, d'optimiser et d'améliorer ses pratiques internes, ce qui contribue directement à booster la performance globale de la société et à réduire les coûts (de recrutement, de production, d'exploitation…).
Les principaux inconvénients de la RSE sont liés au fait qu'elle peut nécessiter un investissement important en temps et en ressources humaines, ce qui peut être considéré comme un frein pour les entreprises.